«Danse avec les stars», le grand jeté d'un danseur de l'Opéra

Le danseur de l'Opéra François Alu (Photo, AFP)
Le danseur de l'Opéra François Alu (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 15 septembre 2021

«Danse avec les stars», le grand jeté d'un danseur de l'Opéra

Le danseur de l'Opéra François Alu (Photo, AFP)
  • Pour la saison 11 de l'émission à succès de TF1 qui démarre vendredi, François Alu rejoint Jean Paul Gaultier, le champion de salsa Chris Marques et la danseuse Denitsa Ikonomova
  • Dupond était un sommet de la virtuosité dans le monde du ballet, mais François Alu, par ses sauts athlétiques, sa fougue et sa présence très remarquée sur scène, rappelle un peu son aîné

PARIS: Il séduit quand il danse au Palais Garnier et espère convaincre comme nouveau juré: en rejoignant « Danse avec les stars », le charismatique danseur de l'Opéra François Alu rêve de  « convertir des téléspectateurs en spectateurs » dans les salles.  

Pour la saison 11 de l'émission à succès de TF1 qui démarre vendredi, il rejoint Jean Paul Gaultier, le champion de salsa Chris Marques et la danseuse Denitsa Ikonomova, qui a remporté quatre fois l'émission, pour évaluer la performance de 13 célébrités, comme Bilal Hassani, Dita von Teese ou encore Wejdene.  

Ce n'est pas la première fois qu'un danseur de l'Opéra est juge dans « DALS »: la légende du ballet français Patrick Dupond l'a été jusqu'à sa mort soudaine en mars et, avant lui, l'ex-danseuse étoile Marie-Claude Pietragalla.  

Loin de lui le sentiment de tomber d'un piédestal ou de « se vendre » au monde de la télévision et du divertissement.   

« Je suis tout à fait en phase avec ça », sourit le « premier danseur » de 27 ans, grade qui précède le titre suprême d'étoile à l'Opéra. Il a pris un congé de six mois de la vénérable institution à laquelle il devrait retourner en décembre.  

L'équipe de DALS a probablement été séduite par son profil atypique: son physique athlétique, son franc-parler, son intérêt pour le hip-hop et le contemporain, et son naturel quand il est invité sur les plateaux de télévision.  

Il rêve de « potentiellement convertir des téléspectateurs en spectateurs » à travers cette émission suivie par quelques millions de personnes.  

« Surtout après ces mois de pandémie, les gens derrière leur écran... S'ils peuvent venir voir ensuite des spectacles, ce serait fabuleux; c'est peut-être une façon d'avoir un nouveau public » pour le Ballet de l'Opéra, affirme le danseur originaire de Fussy, près de Bourges (Cher), et fils d'une professeure de danse.  

Le danseur de l'Opéra François Alu (Photo, AFP)
Le danseur de l'Opéra François Alu (Photo, AFP)

« Fils artistique » de Dupond   

Il prend presque naturellement le fauteuil de Patrick Dupond dans l'émission, et c'est comme un alignement des planètes. Car c'est en voyant le danseur virtuose dans une variation du ballet « Don Quichotte » dans un documentaire que François Alu, alors petit garçon, avait décidé de faire du classique.  

Dupond était un sommet de la virtuosité dans le monde du ballet, mais François Alu, par ses sauts athlétiques, sa fougue et sa présence très remarquée sur scène, rappelle un peu son aîné. Ses fans le surnomment « Alu-cinant » et s'indignent du fait qu'il ne soit pas encore nommé étoile, alors qu'il est premier danseur depuis sept ans.  

« Je me sens connecté à lui. On s'est vu peut-être trois ou quatre fois, il m'a écrit dans un carnet plein de très jolies choses. Ca va paraître un peu prétentieux mais il m'a dit ‘Je te vois comme mon fils adoptif artistique’; ça m'a fait super plaisir. Sa mort m'a brisé », confie le danseur.  

Ne craint-il d'être un juré trop exigeant au vu de sa formation ?  

« D'abord, il faut trouver du positif. C'est essentiel parce que sinon, la personne n'écoute pas. Ça m'est arrivé de sortir de scène et on me disait ‘il y avait ça qui n'allait pas, pourquoi tu as fait ça?’. Ça me braquait », explique le danseur formé de 10 à 16 ans à la prestigieuse Ecole de danse de l'Opéra.  

« Il faut choisir un ou deux points, trouver du positif puis dire ‘tu peux améliorer là-dessus’, ‘ça, ce n'était pas assez bon’ », avance l'artiste qui s'apprête aussi à présenter son premier seul en scène mêlant danse et théâtre, à Bourges.  

« On va être intransigeant mais le but, ce n'est pas de la méchanceté ». 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com