L'éruption en Islande devient la plus longue depuis plus de 50 ans

Des visiteurs regardent une coulée de lave jaillir d'un tunnel près du cratère de la vallée de Geldingadalir, au sud-ouest de la capitale islandaise Reykjavik, le 15 septembre 2021. (Photo, AFP)
Des visiteurs regardent une coulée de lave jaillir d'un tunnel près du cratère de la vallée de Geldingadalir, au sud-ouest de la capitale islandaise Reykjavik, le 15 septembre 2021. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Dimanche 19 septembre 2021

L'éruption en Islande devient la plus longue depuis plus de 50 ans

  • Entamée le 19 mars au soir à proximité du mont Fagradalsfjall, situé sur la péninsule de Reykjanes au sud-ouest de la capitale islandaise, l'éruption a déjà attiré 300.000 curieux et les visiteurs se pressent toujours pour l'admirer
  • L'éruption baptisée officiellement « Fagradalshraun » (« belle vallée de lave » en islandais) est devenue la plus courue des attractions touristiques islandaises

ISLANDE : L'éruption volcanique en cours près de Reykjavik, qui va passer le cap des six mois dimanche, est désormais la plus longue dans le pays nordique depuis plus de 50 ans.

Entamée le 19 mars au soir à proximité du mont Fagradalsfjall, situé sur la péninsule de Reykjanes au sud-ouest de la capitale islandaise, l'éruption a déjà attiré 300.000 curieux et les visiteurs se pressent toujours pour l'admirer.

Le panache du cratère actif dans la vallée de Geldingadalir et une partie du champ de lave de 4,63 km2 sont vus depuis une montagne près du site de l'éruption le 15 septembre 2021 à Fagradalsfjall, dans le sud-ouest de l'Islande.
Le panache du cratère actif dans la vallée de Geldingadalir et une partie du champ de lave de 4,63 km2 sont vus depuis une montagne près du site de l'éruption le 15 septembre 2021 à Fagradalsfjall, dans le sud-ouest de l'Islande. (Photo, AFP)

Avec son débit lent et continu, ses jaillissements à la façon d'un geyser ou ses spectaculaires débordements du cratère, l'éruption baptisée officiellement "Fagradalshraun" ("belle vallée de lave" en islandais) est devenue la plus courue des attractions touristiques islandaises.

Sixième éruption en Islande depuis vingt ans, elle a dépassé cette semaine en durée l'éruption du champ de lave du Holuhraun, dans le centre-est de l'Islande, qui avait duré de fin août 2014 à fin février 2015.

"Six mois c'est une éruption raisonnablement longue", a dit à l'AFP le vulcanologue Thorvaldur Thordarson.

Il faut désormais remonter à l'éruption qui avait vu émerger l'île volcanique Surtsey (1963-1967), dans l'archipel des îles Vestmann, pour retrouver un épisode volcanique plus long. 

L'éruption près du mont Fagradalsfjall a produit en six mois près de 143 millions de mètres cubes de lave. Après quasiment neuf jours de pause, la lave a refait surface début septembre.

Une photo prise le 15 septembre 2021 montre un ruisseau de lave dans la vallée de Geldingadalir se dirigeant vers la vallée de Natthagi, au sud-ouest de la capitale islandaise Reykjavik.
Une photo prise le 15 septembre 2021 montre un ruisseau de lave dans la vallée de Geldingadalir se dirigeant vers la vallée de Natthagi, au sud-ouest de la capitale islandaise Reykjavik. (Photo, AFP)

Le volume reste toutefois relativement faible puisque c'est onze fois moins que la précédente éruption en 2014-2015 à Holuhraun, qui avait provoqué la plus grande coulée de lave basaltique dans le pays depuis plus de 230 ans.

L'éruption actuelle se distingue "dans le sens où elle maintient un écoulement relativement stable, mais elle a été assez vigoureuse", note Halldór Geirsson, géophysicien à l'Institut des sciences de la Terre. Généralement, les éruptions islandaises commencent très fort, puis perdent en puissance.

Accompagné d'un puissant panache de fumée lié au dégazage, le fluide incandescent rouge orangé jaillit ponctuellement du cratère. 

Mais la lave s'est également récemment accumulée en profondeur, à travers des tunnels internes sous les couches visibles déjà solidifiées, formant une poche qui finit par céder sous la pression. Elle déferle alors telle une vague se brisant sur le sable, sous l’oeil conquis des visiteurs.

Selon les chiffres de l'Office du tourisme islandais, près de 300.000 personnes ont déjà arpenté les flancs cabossés et pentus des petits monts surplombant les vallées de Geldingadalir, Meradalir et Nátthagi, où la lave s’est déversée.

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.