La démarche historique de Macron envers les harkis et leurs souffrances

Une compagnie de harkis passe devant la tribune officielle à Alger le 8 mai 1957 pendant le défilé militaire commémorant la fin de la Seconde Guerre mondiale (Photo, AFP).
Une compagnie de harkis passe devant la tribune officielle à Alger le 8 mai 1957 pendant le défilé militaire commémorant la fin de la Seconde Guerre mondiale (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 23 septembre 2021

La démarche historique de Macron envers les harkis et leurs souffrances

  • En demandant solennellement pardon aux harkis, Emmanuel Macron a voulu tourner l’une des pages les plus sombres de l’histoire de la république
  • Les harkis ont été abandonnés aux représailles du Front de libération nationale (FLN), victorieux après l’indépendance, ou rapatriés en France dans des conditions honteuses

PARIS: Macron, tout comme un certain nombre de ses prédécesseurs, s’est donc penché sur le sujet brûlant des harkis, un dossier vieux de soixante ans.

En demandant solennellement pardon aux harkis, ces Algériens supplétifs de l’armée française massacrés en Algérie et maltraités en France, Emmanuel Macron a tenu à tourner l’une des pages les plus sombres de l’histoire de la république. Au cours d’une cérémonie organisée dans le palais présidentiel, en présence de trois cents personnes – des harkis ou leurs représentants –, le président français a franchi un pas déterminant vers la réparation du tort commis par les plus hautes autorités françaises à l’égard de ces combattants.

Ces derniers ont été abandonnés aux représailles du Front de libération nationale (FLN), victorieux après l’indépendance, ou rapatriés en France dans des conditions honteuses.

Le président Valéry Giscard d’Estaing avait été le premier à accorder aux harkis le statut d’anciens combattants, en 1974.

Son successeur, François Mitterrand, a campé sur une position de déni, estimant que la France n’avait rien à se reprocher. Quant au président Jacques Chirac, sensible aux douleurs mémorielles, il a instauré la Journée du souvenir du 25-Septembre.

C’est au début de sa présidence, au mois de juillet 2018, qu’Emmanuel Macron s’est emparé de ce dossier. Le rapport qu’il a commandé à Dominique Ceaux a permis la mise en place d’un système d’indemnisation, avec 40 millions d’euros alloués sur cinq ans à la deuxième génération des harkis.

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, des hommages marqués furent rendu aux harkis en 2007 et en 2012.

Les Harkis sont accueillis à leur arrivée à Marseille, le 30 Juin 1985, au terme d'un périple de 1 300km commencé à Dunkerque (Photo, AFP).

François Hollande, lui, a rompu avec la position de son prédécesseur socialiste Mitterrand: il a reconnu la responsabilité des gouvernements français dans le calvaire enduré par les harkis.

C’est au début de sa présidence, au mois de juillet 2018, qu’Emmanuel Macron s’est emparé de ce dossier. Le rapport qu’il a commandé à Dominique Ceaux a permis la mise en place d’un système d’indemnisation, avec 40 millions d’euros alloués sur cinq ans à la deuxième génération des harkis.

Un travail de mémoire qui reste insuffisant

Le travail accompli depuis soixante ans est important, mais il reste insuffisant au regard de l’ampleur du préjudice subi; d’où la nécessité d’aller plus loin afin de clore le mieux possible cette page en procédant à une réparation.

Le but, selon Emmanuel Macron, est de «panser les plaies» pour aller de l’avant en attendant «la réconciliation».

Cette dernière se concrétisera par la rédaction d’un texte de loi «de reconnaissance et de réparation» qui permettra de mettre en évidence la singularité de la question harkie.

D’autre part, une commission nationale sera créée afin de «superviser le processus de recueil de témoignages» relatifs à cette période obscure, à commencer par ceux de la première génération.

Macron a reçu une délégation de harkis à l’Élysée le 10 mai dernier afin de les rassurer sur le fait que le rapport Stora ne constitue en rien un prétexte pour faire passer à la trappe le long chapitre de leurs souffrances.

L’exercice est particulièrement délicat, comme à chaque fois qu’il est question de dossiers mémoriels et de leurs lourdes charges affectives; mais, pour le président français, c’est une manière de regarder l’histoire en face.

L’Élysée a révélé la genèse d’une démarche qui s’est déroulée en deux temps, le premier «court» et le second «plus historique».

Ainsi, après la publication du rapport de l’historien Benjamin Stora sur la mémoire de la colonisation et la guerre d’Algérie, au mois de janvier dernier, des voix harkies se sont élevées pour exprimer leur inquiétude d’être «les oubliés de l’histoire».

Ces harkis redoutaient de faire les frais d’une réconciliation des mémoires algérienne et française autour de la douloureuse période de la guerre d’Algérie.

Macron, qui a entendu ces craintes, a reçu une délégation de harkis à l’Élysée le 10 mai dernier afin de les rassurer sur le fait que le rapport Stora ne constitue en rien un prétexte pour faire passer à la trappe le long chapitre de leurs souffrances.

L’Élysée a qualifié cette rencontre de «longue, passionnante et émouvante». Les échanges, qui ont duré près de deux heures, ont mis en évidence la nécessité «d’accomplir un nouveau pas en direction des porteurs de la mémoire des harkis».

Il était temps pour la république «de sortir d’une ambiguïté mémorielle qui a oscillé depuis soixante ans entre non-dits» et déni, affirme l’Élysée.

Cette rencontre a donc forgé chez le président français la conviction d’être parvenu à un point d’aboutissement; il était nécessaire d’affirmer que le destin des harkis était un destin bien singulier.

Et, pour expliquer cette singularité, il faut remonter le cours de l’histoire jusqu’aux accords d’Évian, signés en 1962, qui mettent fin à la guerre d’Algérie et marquent le début du drame vécu par les harkis.

Le Premier ministre de l’époque, Georges Pompidou, réclame fermement leur rapatriement en France, mais cette opération a donné lieu à un accueil des plus indignes.

Le président de la République Valéry Giscard d'Estaing (5ème D) assiste, en avril 1977, à un méchoui organisé par des Harkis à Authon (Photo, AFP).

À cette époque, la position de la France vis-à-vis des 70 000 Algériens qui ont fait le choix de combattre aux côtés de ses soldats pendant la guerre d’Algérie variait entre plusieurs lignes.

La première d’entre elles considérait que les harkis étaient en grand danger en Algérie et qu’il fallait les rapatrier; la deuxième estimait que ce rapatriement était un facteur de danger, de nature essentiellement terroriste, «car on ne sait pas qui va arriver sur notre territoire». Le Premier ministre de l’époque, Georges Pompidou, réclame fermement leur rapatriement en France, mais cette opération a donné lieu à un accueil des plus indignes.

«Plus personne [ne] conteste [ce] caractère indigne», affirme l’Élysée. De fait, les harkis sont hébergés dans des camps, dans des hameaux, et se voient privés de leurs droits fondamentaux. On leur interdit de circuler et ils sont cantonnés dans des lieux d’accueil où leurs conditions de vie sont tout à fait déplorables.

À cette époque, leurs enfants n’étaient pas mieux lotis: ils n’avaient pas accès à l’école, ce qui laisse imaginer ce qu’a pu être la vie de ces enfants devenus adultes et les dégâts que cette situation a pu engendrer, souligne l’Élysée.

C’est ce chapitre du «manquement de la république française à ses propres valeurs», et à ce qui les fonde, que Macron cherche à clôturer en ouvrant le chantier de la réparation.

À sept mois de l’élection présidentielle, les détracteurs de Macron n’ont vu dans cette initiative qu’une manœuvre électorale à l’adresse des harkis, qui représentent 450 000 individus en France. Même si c’est le cas, cela n’enlève rien au caractère historique de la démarche présidentielle.


France: une galerie du Louvre fermée au public en raison d'une «fragilité» de l'édifice

La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables. (AFP)
La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables. (AFP)
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  • Il s'agit "d'évolutions récentes et imprévisibles", assure le musée le plus visité au monde
  • A l'appui de sa décision, le musée invoque les conclusions d'un rapport d'un bureau d'études techniques qui lui a été remis vendredi

PARIS: Une des galeries du musée du Louvre à Paris sera fermée au public "par mesure de précaution" après qu'un audit a révélé la "particulière fragilité" de certaines poutres d'une des ailes du bâtiment, a annoncé lundi le musée dans un communiqué.

Abritant neuf salles dédiées à la céramique grecque antique, la galerie Campana sera fermée le temps que des "investigations" soient menées "sur la particulière fragilité de certaines poutres portant les planchers du deuxième étage de l'aile sud" du quadrilatère Sully, qui enserre la cour carrée du Louvre.

Il s'agit "d'évolutions récentes et imprévisibles", assure le musée le plus visité au monde. Contacté par l'AFP, un porte-parole de l'établissement n'a pas pu préciser quand cette décision prendrait effet ni pour combien de temps.

A l'appui de sa décision, le musée invoque les conclusions d'un rapport d'un bureau d'études techniques qui lui a été remis vendredi. Et assure avoir "immédiatement lancé une campagne complémentaire d'investigations" afin de déterminer les causes de la fragilité identifiée.

La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables.

En janvier 2025, la présidente du Louvre Laurence des Cars, sous pression depuis ce casse spectaculaire, avait alerté le ministère de la Culture de l'état de grande vétusté du musée parisien, évoquant notamment "la multiplication d'avaries dans des espaces parfois très dégradés".

Peu après cette alerte, le président Emmanuel Macron avait annoncé le lancement d'un vaste chantier de rénovation et de modernisation du Louvre, centré notamment sur le quadrilatère Sully. Des travaux initialement estimés à quelque 800 millions d'euros, et revus à la hausse dans un récent rapport de la Cour des comptes qui a évoqué au moins 1,15 milliard d'euros.


Grenoble: l'adolescent blessé par balles toujours dans le coma

Le garçon, dont l'identité "n'est toujours pas certaine à cette heure", pourrait être "un mineur de presque 14 ans né en Algérie en décembre 2011", connu dans les fichiers de police sous "diverses identités" pour trafic de stupéfiants en région parisienne et à Grenoble, a indiqué le parquet de Grenoble dans un communiqué. (AFP)
Le garçon, dont l'identité "n'est toujours pas certaine à cette heure", pourrait être "un mineur de presque 14 ans né en Algérie en décembre 2011", connu dans les fichiers de police sous "diverses identités" pour trafic de stupéfiants en région parisienne et à Grenoble, a indiqué le parquet de Grenoble dans un communiqué. (AFP)
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  • Le parquet avait indiqué dimanche, dans un premier temps, que le mineur était âgé de 12 ans, né en décembre 2012
  • L'adolescent a été atteint de 3 balles, une dans le dos et deux dans les jambes et se trouvait en arrêt cardio-respiratoire lors de l'arrivée des secours: "il est toujours dans le coma et son pronostic vital reste engagé", précise le parquet

GRENOBLE: L'adolescent atteint dimanche par trois balles près d'un point de vente de drogue à Grenoble est toujours dans le coma avec un pronostic vital engagé et ses agresseurs en fuite, a indiqué lundi le parquet.

Le garçon, dont l'identité "n'est toujours pas certaine à cette heure", pourrait être "un mineur de presque 14 ans né en Algérie en décembre 2011", connu dans les fichiers de police sous "diverses identités" pour trafic de stupéfiants en région parisienne et à Grenoble, a indiqué le parquet de Grenoble dans un communiqué.

Le parquet avait indiqué dimanche, dans un premier temps, que le mineur était âgé de 12 ans, né en décembre 2012.

L'adolescent a été atteint de 3 balles, une dans le dos et deux dans les jambes et se trouvait en arrêt cardio-respiratoire lors de l'arrivée des secours: "il est toujours dans le coma et son pronostic vital reste engagé", précise le parquet.

Le drame s'est déroulé dimanche vers 3H00 du matin près d'un point de vente de drogue du quartier Chorier-Berriat, dans l'ouest de la capitale iséroise. Neuf étuis de balles de 9 mm avaient été retrouvés sur place. "Le ou les auteurs des tirs n'ont pas été interpellés à cette heure", précise le communiqué.

Le mineur faisait l'objet d'une convocation devant le tribunal pour enfants de Grenoble le 10 décembre 2025, après avoir été contrôlé en possession de cannabis et de cocaïne sur un point de deal connu, situé près du lieu où il a été blessé dimanche, selon la même source.

Il avait à plusieurs reprises fugué du foyer où il était hébergé, a-t-on ajouté.

Un homme se présentant comme son grand frère, également connu de la police sous plusieurs alias, s'est présenté à l'hôpital où il a été transporté, indique également le parquet.


Macron reçoit Zelensky en vue d'un accord d'armement «historique» pour défendre le ciel ukrainien

Emmanuel Macron a accueilli lundi matin Volodymyr Zelensky sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, avant la signature d'un accord d'armement qualifié d'"historique" par le président ukrainien pour "renforcer" l'aviation de combat et la défense aérienne de l'Ukraine. (AFP)
Emmanuel Macron a accueilli lundi matin Volodymyr Zelensky sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, avant la signature d'un accord d'armement qualifié d'"historique" par le président ukrainien pour "renforcer" l'aviation de combat et la défense aérienne de l'Ukraine. (AFP)
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  • Dimanche, sur le réseau X, Volodymyr Zelensky a évoqué "un accord historique" qui prévoit "un renforcement significatif" de l'"aviation de combat, de la défense aérienne, et d'autres équipements de défense" de Kiev
  • Il s'agit selon la présidence française de "mettre l'excellence française en matière d'industrie d'armement au service de la défense de l'Ukraine" et de "permettre d'acquérir les systèmes qui lui sont nécessaires pour répondre à l'agression russe"

VELIZY-VILLACOUBLAY: Emmanuel Macron a accueilli lundi matin Volodymyr Zelensky sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, avant la signature d'un accord d'armement qualifié d'"historique" par le président ukrainien pour "renforcer" l'aviation de combat et la défense aérienne de l'Ukraine.

Les industriels vont notamment présenter au dirigeant du pays en guerre depuis 2022 avec la Russie l'avion de combat français Rafale et son armement, le système de défense anti-aérienne SAMP-T de nouvelle génération, ainsi que plusieurs systèmes de drones. Une "lettre d'intention", dont la teneur précise n'a pas été dévoilée, doit ensuite être signée.

Dimanche, sur le réseau X, Volodymyr Zelensky a évoqué "un accord historique" qui prévoit "un renforcement significatif" de l'"aviation de combat, de la défense aérienne, et d'autres équipements de défense" de Kiev.

Il s'agit selon la présidence française de "mettre l'excellence française en matière d'industrie d'armement au service de la défense de l'Ukraine" et de "permettre d'acquérir les systèmes qui lui sont nécessaires pour répondre à l'agression russe".

L'Elysée a notamment évoqué "la défense du ciel ukrainien", alors que le président ukrainien a renouvelé samedi son appel pour obtenir davantage de systèmes de défense aérienne, au lendemain de nouvelles frappes russes massives contre son pays. Dans la nuit de dimanche a lundi, d'autres frappes ont tué au moins trois personnes dans la région de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, selon les autorités locales.

Cette neuvième visite du dirigeant ukrainien en France depuis le début de l'invasion russe en février 2022 intervient alors que la situation sur le front est compliquée pour son pays, à l'orée de l'hiver. Et que l'Ukraine est ébranlée par un scandale de corruption ayant poussé deux ministres à la démission et forcé Volodymyr Zelensky à prendre des sanctions contre l'un de ses proches.

"Sur les sujets de la corruption, il faut être extraordinairement vigilant. On l'est et on l'est en particulier dans ce processus d'adhésion à l'Union européenne" entamé par l'Ukraine, a rappelé samedi le ministre délégué chargé de l'Europe, Benjamin Haddad, sur la chaîne LCI.

Volodymyr Zelensky a déjà signé le mois dernier une lettre d'intention en vue d'acquérir 100 à 150 avions de chasse suédois Gripen, une manière d'afficher un tournant par rapport aux cessions d'armements par les pays occidentaux alliés et de planifier le renforcement à long terme de la défense ukrainienne après l'issue du conflit.

La France a déjà livré des chasseurs Mirage à Kiev, mais il n'avait jusqu'ici pas été question de voir l'Ukraine se doter du Rafale, fleuron de l'aviation de combat français.

Le système de défense anti-aérienne SAMP-T de nouvelle génération qui sera aussi présenté au dirigeant ukrainien doit être livré à la France à partir de 2027 et dispose de capacités d'interception étendues contre les missiles par rapport au SAMP-T, dont un exemplaire est déployé en Ukraine.

"Force multinationale" 

Après cette visite à Villacoublay, au sud-ouest de Paris, les deux dirigeants participeront dans l'après-midi à l'Elysée à un "forum drones franco-ukrainien".

Kiev entend utiliser cette année plus de 4,5 millions de drones, qui sont responsables de 70% des destructions de matériels ennemis sur le front. Le pays a développé pour cela un agile réseau de production. L'Ukraine utilise également des drones pour abattre les drones Shahed lancés chaque nuit contre elle.

Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky se rendront par ailleurs au mont Valérien, à l'ouest de Paris, visiter l'état-major de la "force multinationale Ukraine" que Paris et Londres préparent pour qu'elle puisse être déployée dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu et des "garanties de sécurité" à fournir à Kiev.

Mis en place par la "coalition de volontaires", à laquelle participent, selon l'Elysée, 35 pays en incluant l'Ukraine, cet état-major "fonctionne" et est "dès à présent" capable "de déployer une force dès le lendemain d'un cessez-le-feu", assure-t-on côté français.

Les garanties de sécurité envisagées pour l'Ukraine, échafaudées depuis des mois par cette coalition, comprennent un soutien à l'armée de Kiev et des volets terrestre, maritime et aérien. Mais leur mise en œuvre reste conditionnée à un très hypothétique arrêt des combats.