Une star libanaise suscite un tollé sur Twitter en posant avec un maquilleur israélien

Une photo de l’actrice libanaise Nadine Njeim avec un maquilleur israélien aux Émirats arabes unis a suscité un tollé sur les réseaux sociaux ce week-end. (Photo, capture d’écran)
Une photo de l’actrice libanaise Nadine Njeim avec un maquilleur israélien aux Émirats arabes unis a suscité un tollé sur les réseaux sociaux ce week-end. (Photo, capture d’écran)
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Publié le Vendredi 24 septembre 2021

Une star libanaise suscite un tollé sur Twitter en posant avec un maquilleur israélien

  • Certains critiques ont prédit que l’ancienne Miss Liban dirait qu’elle ignorait que le maquilleur venait d’Israël, tandis que d’autres ont estimé que son origine n’était pas un problème
  • Techniquement, le Liban est toujours en guerre avec Israël, les deux pays n’ont aucune relation officielle et il est interdit aux citoyens libanais de s’y rendre

LONDRES: Une photo de l’actrice libanaise Nadine Njeim avec un maquilleur israélien aux Émirats arabes unis (EAU) a suscité un tollé sur les réseaux sociaux ce week-end. «La mannequin et actrice libanaise Nadine Njeim photographiée avec un maquilleur israélien aux Émirats arabes unis. Probablement sa cliente. Va-t-elle, elle aussi, dire “Oups, je ne savais pas ”!? a tweeté le compte Lebanon News and Updates (@LebUpdate) samedi, accompagné de la photo. Puis dans un message suivant, il affirme qu’«il est confirmé qu’elle était sa cliente, selon sa vidéo sur TikTok. Il est évident que les célébrités ne choisissent pas simplement des maquilleurs au hasard sans faire de recherches sur leur travail et leur expérience».

Ces messages ont provoqué des réactions indignées et des débats sur Twitter. «Nadine Njeim, on demande des mannequins à Tel Aviv», a lancé une utilisatrice surnommée Mimo. Un autre twitto, Adam, s’est contenté de tweeter trois émojis en train de vomir, et d’autres personnes l’ont imité. Sur la Toile, certains ont prédit que Nadine Njeim, une ancienne reine de beauté qui a été couronnée Miss Liban en 2004, dirait qu’elle ignorait que le maquilleur était israélien. D’autres ont répliqué: «Et qu’est-ce que ça peut faire s’il l’est?» 

«Je suis vraiment lasse de cette mentalité arriérée et de ces gens», a écrit une utilisatrice du nom de Romy. «Lorsqu’ils ne détruisent pas le Liban, avec leurs allégeances étrangères et leur idéologie, ils passent leur temps en ligne, sur leurs iPhones, à faire de la surveillance pour voir si un Israélien a respiré près d’eux. Leur seule occupation est d’intimider ou de causer des problèmes». De son côté, un autre utilisateur, 961Iceberg, a tweeté: «Chaque fois que vous entrez dans un salon de coiffure ou chez un maquilleur, n’oubliez pas de leur demander une biographie complète, ainsi que leur certificat de naissance, leurs passeports, les visas obtenus et leurs relations avec d’autres humains sur terre.»

Techniquement, le Liban est toujours en guerre avec Israël. Les deux pays n’ont aucune relation officielle, et il est interdit aux citoyens libanais de s’y rendre. En mars, un militant libanais ayant écrit une publication polémique sur les réseaux sociaux, a purgé dix mois d’une peine de trois ans de prison pour «collaboration» avec Israël, avant d’être libéré sous caution après avoir fait appel du verdict.

En 1993, trois ans à peine après la fin de la guerre civile libanaise, et alors qu'Israël occupait toujours le sud du pays, une photo de la reine de beauté libanaise Ghada Turk souriant aux côtés de Tamara Porat, Miss Israël âgée de 17 ans, avait suscité l’indignation de l’opinion publique libanaise et de nombreuses critiques dans les médias locaux.

En 2015, un selfie pris lors d’un concours de Miss Univers et partagé par Miss Israël, dans lequel figuraient Miss Liban, Miss Japon et Miss Slovénie, a rendu viral le hashtag «Tu ne représentes pas le Liban». Deux ans plus tard, la Miss Liban Amanda Hanna, qui possède la double nationalité suédoise et libanaise, a été déchue de son titre une semaine après sa victoire, lorsqu’il a été découvert qu’elle avait déjà visité Israël en utilisant son passeport suédois.

Toutefois, sous la présidence de Michel Aoun, le gouvernement libanais a engagé des pourparlers sur les frontières maritimes avec les Israéliens. De plus, en 2020, le procureur général du Liban a décidé de ne pas inculper l’ancien PDG fugitif de Nissan, Carlos Ghosn, pour avoir visité Israël en 2008. On ignore si Mme Njeim, qui a obtenu un visa en or aux EAU en mai pour une durée de dix ans, possède une autre nationalité ou un autre passeport, ou quelles conséquences elle pourrait encourir si elle retournait au Liban.

Les EAU, Bahreïn, le Soudan et le Maroc ont conclu l’année dernière des accords avec Israël, baptisés «accords d’Abraham», afin de normaliser les relations avec ce pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com