Le 13e festival du film d’Angoulême, le triomphe du Film Ibrahim

  Samir Guesmi, réalisateur du film Ibrahim, quatre fois primé au festival d’Angoulême
Samir Guesmi, réalisateur du film Ibrahim, quatre fois primé au festival d’Angoulême
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Publié le Lundi 14 septembre 2020

Le 13e festival du film d’Angoulême, le triomphe du Film Ibrahim

  • L’événement s’est tenu en respectant des mesures sanitaires très strictes, avec un dispositif sécuritaire qui a mobilisé plus de 110 policiers et 27 militaires de l’opération Sentinelle
  • Lors de la soirée de clôture, Ibrahim, le premier long-métrage du réalisateur franco-algérien, Samir Guesmi, a reçu quatre prix dont le prestigieux Valois de diamant du meilleur film

PARIS : Réservation, port du masque obligatoire dans les salles et dans le centre de la ville d’Angoulême, un siège vacant entre les spectateurs… Le premier festival de cinéma français d’envergure depuis l’annulation du Festival de Cannes 2020, le Festival du film d’Angoulême (FFA), qui célèbre le cinéma francophone, s’est déroulé du 28 août au 2 septembre.

Créé par Marie-France Brière et Dominique Besnehard, le FFA défend le cinéma populaire, celui qui suscite l’adhésion des amoureux du 7e art, qu’ils soient amateurs ou professionnels.

Soutenu par la ville d’Angoulême, le département de la Charente, la région Nouvelle-Aquitaine, la Chambre de commerce et d’industrie de Charente, programmé et coprésidé par la préfète de Charente et l’organisateur, Dominique Besnehard, l’événement s’est tenu dans le respect de mesures sanitaires très strictes, avec un dispositif sécuritaire qui a mobilisé plus de 110 policiers et 27 militaires de l’opération Sentinelle.

Malgré la pandémie, les organisateurs avaient enregistré plus de 16 000 réservations en ligne deux jours avant le début du Festival, sur les 28 000 places disponibles (la jauge fixée pour cause de coronavirus). L’année précédente, le Festival proposait en effet 40 000 places.

Avant-première

Le 13e FFA, coprésidé par un jury composé de Benoît Delépine, Gustave Kervern et Denis Podalydès, a programmé une vingtaine d’avant-premières, dont Des hommes de Lucas Belvaux, avec Gérard Depardieu, sur la douloureuse mémoire d’anciens combattants d’Algérie, et La Daronne, avec la talentueuse Isabelle Huppert, une comédie policière de Jean-Paul Salomé, programmée pour clôturer le FFA. 

Dix films francophones étaient en compétition pour les Valois, en lice Petit pays, d’Éric Barbier avec Jean-Paul Rouve, d’après le roman récompensé de Gaël Faye, qui traite du thème délicat de la perte de l’innocence d’un enfant dans le contexte de la guerre civile au Burundi ; L’Ennemi, du Belge Stephan Streker ; Un triomphe d’Emmanuel Courcol, avec Kad Merad ;  ou encore L’Étreinte de Ludovic Bergery, avec Emmanuelle Béart.

Une journée a aussi été consacrée au Liban, pays endeuillé par la double explosion survenue dans le port de Beyrouth, avec la projection de Capharnaüm, de la réalisatrice libanaise Nadine Labaki. Les recettes de la soirée seront reversées à une association internationale en soutien au Liban.

Le triomphe du long-métrage Ibrahim

Lors de la soirée de clôture, le premier long-métrage du réalisateur franco-algérien, Samir Guesmi, un parisien de Belleville de 52 ans, issu d’une famille modeste, a reçu quatre prix dont le prestigieux Valois de diamant du meilleur film, un triomphe.

En compétition avec neuf autres films, Ibrahim, qui faisait partie de la sélection du festival de Cannes 2020 annulé pour cause de pandémie de Covid-19, a ainsi été récompensé de trois autres Valois, ceux du scénario, de la mise en scène et de la musique, signée Raphaël Eligoulachvili.

Le scénario du film, bien ficelé, raconte l’histoire d’une relation père-fils compliquée, entre non-dits et difficultés financières. Le jury a été touché par l’interprétation remarquable du jeune acteur Abdel Bendaher, empreinte d’humanisme et de pudeur. Même émotion perçue pour les autres personnages interprétés, entre autres, par Luàna Bajrami et le rappeur Rabah Naït Oufella.

Le film devrait sortir en salle le 9 décembre prochain. « Je suis content que des films, réalisés ou interprétés par des personnes issues de l’immigration, des quartiers défavorisés et de familles modestes puissent, enfin, être reconnus pour la qualité de leur travail, notamment dans le milieu des arts en général et du 7e art en particulier », nous confie Rafik, un cinéphile convaincu.

Quant au prix du public, il revient au film Un triomphe, d’Emmanuel Courcol, un long-métrage qui sortira en salles le 28 octobre prochain. Deux interprètes, Sofian Khammes (Le monde est à toi, de Romain Gavras), et Pierre Lottin (Les Tuches, d’Olivier Baroux) ont, quant à eux, remporté le Valois du meilleur acteur.

En 2019, le FFA avait distingué Les Hirondelles de Kaboul, de Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec, une adaptation du roman de l’écrivain Yasmina Khadra.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com