L'Irak émet des mandats d'arrêt contre les participants à la conférence de normalisation d'Israël

Des Irakiens assistent à la conférence sur la paix et la récupération organisée par le groupe de réflexion américain Center for Peace Communications (CPC) à Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan du nord de l'Irak, le 24 septembre 2021. (Photo, AFP)
Des Irakiens assistent à la conférence sur la paix et la récupération organisée par le groupe de réflexion américain Center for Peace Communications (CPC) à Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan du nord de l'Irak, le 24 septembre 2021. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Dimanche 26 septembre 2021

L'Irak émet des mandats d'arrêt contre les participants à la conférence de normalisation d'Israël

  • «Une action en justice sera intentée contre le reste des participants une fois que leurs noms complets seront connus»
  • Le bureau du président irakien Barham Saleh, lui-même kurde, lui aussi dénonce la conférence

DUBAΪ : Le Conseil judiciaire suprême irakien a émis dimanche des mandats d'arrêt contre les personnes qui ont assisté à une conférence appelant à la normalisation des liens avec Israël dans le Kurdistan autonome.

Le conseil a mentionné dans un communiqué diffusé par l'agence de presse irakienne (INA) les noms de trois personnes contre lesquelles il émet des mandats d'arrêt pour avoir appelé à la normalisation des relations avec Israël.

Il s'agit de Wissam Al-Hardan, Mithal Al-Alusi et d'un employé du ministère Sahar Al-Taie.

« Une action en justice sera intentée contre le reste des participants une fois que leurs noms complets seront connus », ajoute le communiqué du conseil.

La conférence a suscité samedi un florilège de condamnations du gouvernement fédéral de Bagdad qui a rejeté l'appel de la conférence à la normalisation et a qualifié le rassemblement de « réunion illégale. »

La conférence « n'était pas représentative de l'opinion de la population ni de celle des habitants des villes irakiennes, au nom desquelles ces individus ont prétendu s'exprimer », dit le communiqué.

Le bureau du président irakien Barham Saleh, lui-même kurde, lui aussi dénonce la conférence.

Le puissant religieux chiite Moqtada Sadr exhorte le gouvernement à « arrêter tous les participants », tandis qu'Ahmed Assadi, un député de l'ex-groupe paramilitaire Hashed al-Chaabi, les qualifie de « traîtres aux yeux de la loi ».

Le ministère de la Culture, dans un communiqué, indique que son employée, Tai, qui a assisté au forum d'Erbil ne représente pas le ministère, mais qu'elle y a participé en tant que « membre d'une organisation de la société civile ».

 

(avec la contribution de l'AFP)

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Short Url
  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Short Url
  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

Short Url
  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.