Des milliers d'Arméniens dans la rue pour honorer la mémoire des morts de la récente guerre

Des hommes arméniens tiennent des torches lors d'un rassemblement à Erevan, en Arménie, le 26 septembre 2021. Environ 3 000 Arméniens ont défilé dans la capitale Erevan le 26 septembre 2021, pour commémorer les victimes de la guerre avec l'Azerbaïdjan, ennemi juré, pour la région contestée du Haut-Karabakh l'année précédente. (Photo, AFP)
Des hommes arméniens tiennent des torches lors d'un rassemblement à Erevan, en Arménie, le 26 septembre 2021. Environ 3 000 Arméniens ont défilé dans la capitale Erevan le 26 septembre 2021, pour commémorer les victimes de la guerre avec l'Azerbaïdjan, ennemi juré, pour la région contestée du Haut-Karabakh l'année précédente. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 27 septembre 2021

Des milliers d'Arméniens dans la rue pour honorer la mémoire des morts de la récente guerre

  • «Nous n'accepterons jamais cette défaite. Le sacrifice de nos soldats n'a pas été vain»
  • Les combats, dans lesquels au total environ 6.500 personnes avaient péri, avaient cessé en novembre suivant à la suite d'une médiation de la Russie

EREVAN : Quelque 3 000 personnes ont défilé dimanche à l'appel de l'opposition à Erevan, la capitale de l'Arménie, pour honorer la mémoire des morts de la dernière guerre contre l'Azerbaïdjan à propos de la région disputée du Nagorny-Karabakh.


Conduits par l'ancien président Robert Kotcharian, les manifestants ont marché, à la lumière des torches, du centre-ville vers le cimetière militaire d'Erablur à la veille du premier anniversaire du déclenchement, le 27 septembre 2020, de ce nouveau conflit meurtrier.


Celui-ci s'était soldé pour l'Arménie par une désastreuse déroute militaire au Nagorny Karabakh, un territoire azerbaïdjanais sécessionniste peuplé d'Arméniens.

Des arméniens tiennent des bougies lors d'un rassemblement à Erevan, en Arménie, le 26 septembre 2021. (Photo, AFP)


Les combats, dans lesquels au total environ 6 500 personnes avaient péri, avaient cessé en novembre suivant à la suite d'une médiation de la Russie. L'Arménie avait dû céder à l'Azerbaïdjan, une autre ex-république soviétique, des pans entiers de régions qu'elle contrôlait depuis des dizaines d'années, ce qui avait été vécu comme une humiliation nationale par les Arméniens. 


"Nous n'accepterons jamais cette défaite. Le sacrifice de nos soldats n'a pas été vain", a lâché dimanche devant les journalistes présents au défilé Ichkhan Saghatelian, le vice-président du parlement arménien, membre du parti d'opposition Hayastan.

Une jeune femme visite la tombe d'un proche tué lors d'un conflit militaire avec l'Azerbaïdjan à Erevan, le 26 septembre 2021. (Photo, AFP)


"Nous nous souviendrons toujours de nos soldats morts, ils ont donné leur jeune vie à la patrie", a dit à l'AFP Anna Karapetian, une des manifestantes, âgée de 39 ans. 


Lundi matin, une minute de silence sera observée à la fois en Arménie et en Azerbaïdjan à la mémoire des morts de cette guerre qui a duré six semaines.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.