Erakat appelle à la mise en place d'un plan arabe commun de protection

"Il ne s'agit pas d'accords de paix, mais d'accords de protection", a déclaré dimanche le secrétaire général de l'OLP Saëb Erakat, lors d'une discussion en ligne avec quelques journalistes. (Photo AFP).
"Il ne s'agit pas d'accords de paix, mais d'accords de protection", a déclaré dimanche le secrétaire général de l'OLP Saëb Erakat, lors d'une discussion en ligne avec quelques journalistes. (Photo AFP).
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Publié le Lundi 14 septembre 2020

Erakat appelle à la mise en place d'un plan arabe commun de protection

  • "Il ne s'agit pas d'accords de paix, mais d'accords de protection", a déclaré dimanche le secrétaire général de l'OLP Saëb Erakat, lors d'une discussion en ligne avec quelques journalistes
  • Ce qu'il faut, c'est un plan arabe commun de sécurité, a-t-il ainsi indiqué

JERUSALEM : Les Palestiniens ont appelé dimanche à des manifestations mardi pour dénoncer l'accord "honteux" de normalisation qui doit être signer le jour même à Washington entre Israël et deux pays du Golfe, les Emirats arabes unis et Bahreïn.

Dans un communiqué conjoint, plusieurs factions palestiniennes ont appelé à un "jour du refus" mardi avec des manifestations "populaires" dans les Territoires palestiniens mais aussi devant les ambassades à l'étranger des Etats-Unis, d'Israël, des Emirats arabes unis et de Bahreïn.

"Nous invitons notre population et en particulier celle des camps de réfugiés (palestiniens) à dénoncer ces accords de la honte", poursuivent ces factions, incluant l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et le Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza sous blocus. 

Celles-ci n'ont pas réussi au cours du dernier mois à mobiliser de grandes foules contre cette normalisation.

Les Palestiniens avaient déjà fustigé les accords de normalisation entre les Emirats (13 août) et Bahreïn (vendredi dernier) les qualifiant notamment de "coups de poignard dans le dos" de la part de pays arabes.

Par le passé, la résolution du conflit israélo-palestinien était considérée comme une condition sine qua non pour une normalisation des relations entre Israël, qui occupe la Cisjordanie et Jérusalem-Est, et le reste du monde arabe. 

Mais ces dernières années, Israël et les Etats-Unis ont tenté de convaincre des acteurs du Golfe de renverser l'équation sur la base de leur différend, commun à Israël, face à l'Iran, et ainsi de normaliser leurs relations avec l'Etat hébreu sans attendre une paix préalable israélo-palestinienne. 

"Il ne s'agit pas d'accords de paix, mais d'accords de protection", a déclaré dimanche le secrétaire général de l'OLP Saëb Erakat, lors d'une discussion en ligne avec quelques journalistes.    

"Certains décideurs du monde arabe pensent que la sécurité nationale des Arabes doit dépendre d'une protection par Israël (...) La doctrine des Etats-Unis est que Israël doit être plus fort que tous les pays arabes combinés ce qui veut dire que les Arabes ne pourront jamais avoir la supériorité sur Israël dans aucun domaine", a dit M. Erakat. Ce qu'il faut, c'est un plan arabe commun de sécurité, a-t-il ainsi indiqué lors d'une conférence en ligne.

Depuis les années 1960, les Etats-Unis maintiennent une politique du "Qualitative military edge" (QME), ou "avantage militaire qualitatif", selon laquelle Washington s'assure qu'Israël dispose du meilleur équipement militaire dans la région.

Cette politique est d'ailleurs au coeur de discussions sur la vente possible aux Emirats de matériels militaires de pointe comme des avions de combat F-35 de dernière génération.


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com