Pénuries d'essence au Royaume-Uni: médecins et autres travailleurs essentiels inquiets

Le Royaume-Uni a demandé lundi à son armée d'être prête à venir en aide dans la crise des carburants, après un week-end où les Britanniques inquiets se sont rués dans les stations-service (Photo, AFP)
Le Royaume-Uni a demandé lundi à son armée d'être prête à venir en aide dans la crise des carburants, après un week-end où les Britanniques inquiets se sont rués dans les stations-service (Photo, AFP)
Le problème touche aussi les rayons des supermarchés qui déplorent des retards de livraisons et stocks épuisés sur certains produits. (Photo, AFP)
Le problème touche aussi les rayons des supermarchés qui déplorent des retards de livraisons et stocks épuisés sur certains produits. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 28 septembre 2021

Pénuries d'essence au Royaume-Uni: médecins et autres travailleurs essentiels inquiets

Le Royaume-Uni a demandé lundi à son armée d'être prête à venir en aide dans la crise des carburants, après un week-end où les Britanniques inquiets se sont rués dans les stations-service (Photo, AFP)
  • De longues files d'attente se sont formées ces derniers jours devant les stations-service du pays
  • Le gouvernement doit «se ressaisir» face à la crise du carburant et utiliser les pouvoirs d'urgence pour réserver l'usage de certaines stations-service aux travailleurs essentiels

LONDRES: « Nous ne pouvons pas passer deux ou trois heures dans des files d'attente quand nous avons des patients à voir »: face aux pénuries de carburants au Royaume-Uni, médecins et autres travailleurs essentiels pressaient mardi le gouvernement d'agir pour leur permettre de se ravitailler. 

De longues files d'attente se sont formées ces derniers jours devant les stations-service du pays. Les automobilistes, souvent sur les nerfs, s'y sont rués après l'annonce par certains distributeurs de la fermeture de points de vente en raison du manque de chauffeurs routiers disponibles pour acheminer les carburants. 

« Si c'est comme hier, je vais manquer d'essence », s'est inquiété Divyesh Ruparelia, un chauffeur de taxi de 58 ans qui n'a pas réussi à trouver d'essence lundi. 

Cette situation exceptionnelle, dernière conséquence en date des pénuries de main-d'oeuvre causées par la pandémie et le Brexit, a poussé le gouvernement à demander lundi soir à l'armée de se tenir prête à intervenir »si nécessaire ». 

David Brown, président de la National Courier and Despatch Association, qui représente des sociétés indépendantes de livraison, a expliqué ne pas constater l'apaisement espéré après plusieurs jours de tensions. 

Sa société, Prestige Cars and Couriers, a dû refuser certaines demandes. « Ma flotte est réduite, il est très difficile de prévoir si nous pouvons effectuer les trajets », a-t-il expliqué. 

Les organisations de médecins, d'infirmiers ou encore de personnel pénitentiaire souhaitent que les travailleurs essentiels aient un accès prioritaire aux stations-service, dont beaucoup sont à sec. 

Sur SkyNews, le vice-président de la British Medical Association, David Wrigley, a expliqué que les médecins ne pouvaient pas perdre »deux ou trois heures » à patienter devant les stations-service alors qu'ils avaient des malades à soigner. 

Certaines écoles envisagent de repasser en enseignement à distance si les enseignants ne peuvent se rendre dans les établissements. 

Armée prête 

Le gouvernement doit « se ressaisir » face à la crise du carburant et utiliser les pouvoirs d'urgence pour réserver l'usage de certaines stations-service aux travailleurs essentiels, a exigé Unison, importante organisation du secteur public du pays. 

Face à la crise, le gouvernement a appelé les chauffeurs de l'armée à se préparer à livrer, si nécessaire, du carburant aux stations-service. Ils recevront une formation spécialisée avant d'être déployés.  

Toutefois, le ministre des Transports, Grant Shapps, s'est voulu rassurant, évoquant mardi de « premiers signes timides de stabilisation des stocks des stations-service ». 

« Plus tôt nous pourrons tous revenir à nos habitudes d'achat normales, plus tôt la situation reviendra à la normale », a-t-il déclaré à la télévision. 

« Les niveaux extrêmement élevés de demande vus au cours du week-end se sont atténués », a souligné sur SkyNews Brian Madderson, président de la Petrol Retailers Association, qui représente des stations-service. Il espère y voir les « premiers signes d'un retour à l'équilibre au cours de la semaine ». 

Pour tenter de résoudre les difficultés de recrutement et attirer davantage de chauffeurs routiers étrangers, le gouvernement a récemment annoncé assouplir temporairement les règles en matière de visas afin d'attirer davantage de chauffeurs étrangers. 

Le manque de chauffeurs, estimé à 100 000, dure depuis plusieurs mois à cause de la pandémie et du Brexit combinés, le Parti travailliste accusant le gouvernement conservateur de Boris Johnson de s'être « endormi au volant » et ne pas être intervenu assez tôt. 

Les problèmes de livraison touchent aussi les rayons des supermarchés, les fast-foods, les pubs, entre autres, qui déplorent des retards de livraisons et stocks épuisés sur certains produits. 

Pour Nick Thomas-Symonds, député du Labour, la crise liée au carburant est due à « l'incompétence totale » du gouvernement et à sa « gestion du Brexit ». 

Olaf Scholz, le ministre allemand des Finances et potentiel prochain chancelier, a lui aussi pointé la responsabilité du Brexit dans la crise actuelle. 

« Nous avons travaillé dur pour convaincre les Britanniques de ne pas quitter l'Union européenne », a déclaré M. Scholz lundi, mais « maintenant qu'ils ont décidé de le faire, j'espère qu'ils pourront gérer les problèmes qui en découlent ». 


Israël rejette l'avis de la CIJ sur l'acheminement d'aide à Gaza

Israël "rejette catégoriquement" l'avis mercredi de la Cour internationale de justice (CIJ) selon lequel Israël doit faciliter l'acheminement de l'aide à Gaza en vertu du droit international, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. (AFP)
Israël "rejette catégoriquement" l'avis mercredi de la Cour internationale de justice (CIJ) selon lequel Israël doit faciliter l'acheminement de l'aide à Gaza en vertu du droit international, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. (AFP)
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  • L'avis de la plus haute juridiction de l'ONU, consultatif, est "une nouvelle tentative politique visant à imposer des mesures politiques contre Israël sous le couvert du 'droit international'"
  • Il intervient alors que les organisations humanitaires s'efforcent d'intensifier l'acheminement de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza, profitant d'un fragile cessez-le-feu conclu au début du mois

JERUSALEM: Israël "rejette catégoriquement" l'avis mercredi de la Cour internationale de justice (CIJ) selon lequel Israël doit faciliter l'acheminement de l'aide à Gaza en vertu du droit international, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

L'avis de la plus haute juridiction de l'ONU, consultatif, est "une nouvelle tentative politique visant à imposer des mesures politiques contre Israël sous le couvert du 'droit international'", a réagi dans un message publié sur le réseau social X le porte-parole du ministre des Affaires étrangères israélien Oren Marmorstein.

Il intervient alors que les organisations humanitaires s'efforcent d'intensifier l'acheminement de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza, profitant d'un fragile cessez-le-feu conclu au début du mois.

L'"avis consultatif" n'est pas contraigant juridiquement, mais la CIJ estime qu'il revêt "une grande importance juridique et une grande autorité morale".

L'Autorité palestinienne (AP), basée en Cisjordanie occupée, a salué cette avis qui, selon elle, indique très clairement qu'"Israël doit mettre fin à ces politiques illégales".

"Les États ont l'obligation de faire en sorte qu'Israël respecte ses obligations à cet égard", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué sur X.

"Israël doit immédiatement lever l'interdiction illégale frappant l'UNRWA et permettre à toutes les autres organisations internationales invitées par la Palestine d'opérer librement et en toute sécurité à Gaza et dans le reste du territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est", ajoute le texte.

Israël a interdit à l'UNRWA d'opérer sur son sol après avoir accusé certains de ses employés d'avoir participé à l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre à Gaza.

Le Hamas a également salué l'avis consultatif de la CIJ, qui stipule qu'Israël ne doit pas utiliser la famine comme moyen de guerre à Gaza.

"La décision de la Cour interdisant l'utilisation de la famine comme méthode de guerre confirme que l'occupation, en affamant délibérément les Palestiniens, commet une forme de génocide", a déclaré le groupe militant dans un communiqué.


Le désarmement du Hamas sera «très difficile» reconnaît Vance à Jérusalem

Arrivé mardi en Israël, M. Vance a aussitôt rencontré les deux émissaires de Donald Trump pour la région, Steve Witkoff et Jared Kushner, déjà sur place, avant de s'entretenir mercredi à Jérusalem avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. (AFP)
Arrivé mardi en Israël, M. Vance a aussitôt rencontré les deux émissaires de Donald Trump pour la région, Steve Witkoff et Jared Kushner, déjà sur place, avant de s'entretenir mercredi à Jérusalem avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. (AFP)
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  • Dans la bande de Gaza, Imran Skek, un Palestinien âgé de 34 ans réduit à vivre sous une tente, espère que la trêve va tenir et que le territoire pourra renaître rapidement
  • De son côté, Israël a annoncé mardi soir avoir récupéré, via la Croix-Rouge internationale à Gaza, deux nouvelles dépouilles d'otages restituées par le Hamas, les 14e et 15e sur les 28 qu'ils s'est engagé à rendre

JERUSALEM: Le désarmement du Hamas et la reconstruction de la bande de Gaza seront "très difficiles", a reconnu mercredi le vice-président américain JD Vance à Jérusalem, où il a tenté de rassurer Israël sur le projet de paix américain pour la région.

L'administration Trump intensifie ses efforts diplomatiques pour consolider la première phase du fragile cessez-le-feu à Gaza, en vigueur depuis le 10 octobre, et aborder les sujets sensibles des phases à venir comme l'administration et la reconstruction de ce territoire ravagé par deux ans de guerre.

Arrivé mardi en Israël, M. Vance a aussitôt rencontré les deux émissaires de Donald Trump pour la région, Steve Witkoff et Jared Kushner, déjà sur place, avant de s'entretenir mercredi à Jérusalem avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio est quant à lui attendu jeudi en Israël dans le cadre de cette offensive diplomatique américaine auprès de son allié israélien.

"Nous avons une tâche très, très difficile devant nous, qui est de désarmer le Hamas et de reconstruire Gaza, de rendre la vie meilleure pour les gens de Gaza, mais aussi de s'assurer que le Hamas ne soit plus une menace pour nos amis en Israël", a déclaré JD Vance à l'issue de sa rencontre avec M. Netanyahu.

Le mouvement islamiste palestinien a jusque-là refusé d'envisager son désarmement et ses combattants se sont redéployés dans des secteurs de Gaza après la trêve, s'affrontant avec des groupes armés dont il accuse certains de "collaborer" avec Israël.

"Lendemain incroyable" 

L'accord de cessez-le-feu a permis jusqu'à présent la libération de 20 otages israéliens vivants et de centaines de prisonniers palestiniens, et prévoit l'afflux d'aide humanitaire pour la population gazaouie.

Mais un regain des affrontements dimanche, fatals à 45 Palestiniens et deux soldats israéliens, et des retards dans la remise prévue par le Hamas des 28 dépouilles d'otages décédés retenues à Gaza ont fait craindre de voir cette trêve voler en éclats.

"Cet accord sur Gaza est un élément clé pour déverrouiller les accords d'Abraham, et pourrait ainsi permettre la création d'une alliance au Moyen-Orient qui perdure", a ajouté M. Vance en référence au projet américain d'étendre la normalisation des relations entre Israël et des pays de la région à la faveur d'un règlement à Gaza.

"Nous sommes en train de créer un lendemain incroyable avec une vision complètement nouvelle" sur "comment avoir un gouvernement civil, sur la manière d'assurer la sécurité là-bas", a déclaré à ses côtés M. Netanyahu. "Ce ne va pas être facile" et cela "va nécessiter beaucoup de travail", mais je pense que c'est possible", a-t-il ajouté.

Soldats turcs ?

Une étape ultérieure du plan Trump prévoit le retrait progressif des forces israéliennes dans la bande de Gaza et le déploiement d'une force de sécurité internationale. Les Etats-Unis n'enverront pas de troupes à Gaza et cherchent des pays près à contribuer à cet effort militaire, a assuré mardi M. Vance.

"Nous ne cherchons pas à imposer quoi que ce soit à nos amis israéliens en ce qui concerne la présence de troupes étrangères sur leur sol, mais nous pensons qu'il y a un rôle constructif que les Turcs peuvent jouer", a-t-il ajouté.

"J'ai des opinions très tranchées à ce sujet. Voulez-vous deviner lesquelles?", a dit de son côté M. Netanyahu, alors qu'une partie de l'opinion publique israélienne voit d'un mauvais oeil le déploiement de soldats turcs, pays dont les relations avec Israël sont actuellement tendues.

"Souffrance" 

Dans la bande de Gaza, Imran Skek, un Palestinien âgé de 34 ans réduit à vivre sous une tente, espère que la trêve va tenir et que le territoire pourra renaître rapidement.

"La guerre a cessé et on n'entend plus de bruit de bombes ni de bombardements comme avant. Nous espérons que le cessez-le-feu tiendra et qu'Israël et le Hamas le respecteront", dit-il à l'AFP.

"Nous commençons à peine à nous reposer, mais de nombreux problèmes subsistent. Devrons-nous vivre sous des tentes ? Cela est une autre forme de souffrance", ajoute-t-il.

De son côté, Israël a annoncé mardi soir avoir récupéré, via la Croix-Rouge internationale à Gaza, deux nouvelles dépouilles d'otages restituées par le Hamas, les 14e et 15e sur les 28 qu'ils s'est engagé à rendre.

Il s'agit de Tamir Adar, 38 ans, et d'Aryeh Zalmanovich, un des fondateurs du kibboutz Nir Oz, l'un des plus touchés lors de l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre, et entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles.

L'offensive israélienne menée en représailles a fait 68.229 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.

 


Aide humanitaire à Gaza: la CIJ statue sur les obligations d'Israël

Israël n'a pas participé aux audiences. Son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, les a qualifiées de "partie intégrante d'une persécution et d'une délégitimation systématiques d'Israël". (AFP)
Israël n'a pas participé aux audiences. Son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, les a qualifiées de "partie intégrante d'une persécution et d'une délégitimation systématiques d'Israël". (AFP)
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  • L'ONU a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye de clarifier les obligations d'Israël, en tant que puissance occupante, envers les Nations unies et d'autres organismes
  • Un avis de la CIJ n'est pas juridiquement contraignant, mais la cour estime qu'elle a "un grand poids juridique et une grande autorité morale"

LA HAYE: La plus haute juridiction de l'ONU va statuer mercredi sur les obligations d'Israël envers les organismes fournissant une aide aux Palestiniens à Gaza, où les organisations humanitaires s'efforcent d'intensifier leur assistance après le cessez-le-feu.

L'ONU a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye de clarifier les obligations d'Israël, en tant que puissance occupante, envers les Nations unies et d'autres organismes, "y compris s'agissant d'assurer et de faciliter la fourniture sans entrave d'articles de première nécessité essentiels à la survie" des Palestiniens.

Un avis de la CIJ n'est pas juridiquement contraignant, mais la cour estime qu'elle a "un grand poids juridique et une grande autorité morale".

En avril, les juges ont entendu pendant une semaine des témoignages de dizaines de pays et d'organisations, dont une grande partie concernait le statut de l'UNRWA, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens.

Israël n'a pas participé aux audiences. Son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, les a qualifiées de "partie intégrante d'une persécution et d'une délégitimation systématiques d'Israël".

Israël a interdit à l'UNRWA d'opérer sur son sol après avoir accusé certains de ses employés de participation à l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.

Une série d'enquêtes, dont une menée par l'ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, a révélé des "problèmes de neutralité" à l'UNRWA.

Cependant, ce rapport d'avril 2024 indiquait qu'Israël n'avait "pas encore fourni de preuves" à l'appui de ses allégations selon lesquelles "un nombre important d'employés de l'UNRWA sont membres d'organisations terroristes".

Lors d'audiences devant la cour de La Haye, un responsable américain a exprimé de "sérieuses inquiétudes" quant à l'impartialité de l'UNRWA et a allégué que le Hamas utilisait des installations de l'agence.

Le responsable américain, Josh Simmons, a déclaré qu'Israël n'avait "aucune obligation d'autoriser spécifiquement l'UNRWA à fournir une aide humanitaire".

Le responsable palestinien Ammar Hijazi a dit aux juges de la CIJ qu'Israël bloquait l'aide, la considérant comme une "arme de guerre", provoquant ainsi la famine à Gaza.

"Bouée de sauvetage" 

Le directeur général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, a décrit son organisation comme une "bouée de sauvetage" pour les près de six millions de réfugiés palestiniens.

L'agence compte encore quelque 12.000 employés à Gaza et entend jouer un rôle majeur dans sa reconstruction après le fragile cessez-le-feu conclu plus tôt ce mois-ci.

Plus de 370 employés de l'UNRWA ont été tués depuis le début de la guerre, selon l'agence.

Mardi, Abeer Etefa, porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, a indiqué que 530 camions de l'organisation étaient entrés dans Gaza depuis la prise d'effet du cessez-le-feu.

Ces camions ont apporté plus de 6.700 tonnes de nourriture, ce qui, selon elle, "suffit pour nourrir près d'un demi-million de personnes pendant deux semaines".

Israël fait face à plusieurs procédures en droit international concernant ses opérations à Gaza.

En juillet 2024, la CIJ a rendu un autre avis consultatif estimant que l'occupation israélienne des territoires palestiniens était "illégale" et devait cesser au plus vite.

La cour examine également une affaire portée par l'Afrique du Sud, qui accuse Israël de violation de la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948.

Une autre juridiction de La Haye, la Cour pénale internationale, a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés.

Elle a aussi émis un mandat d'arrêt contre le commandant du Hamas Mohammed Deif, qui, selon Israël, a été tué lors d'une frappe aérienne.