Le tournage de «Dune», de Denis Villeneuve, sublimé par des sites du Moyen-Orient

Josh Brolin dans le rôle de Gurney Halleck et Timothée Chalamet dans le rôle de Paul Atreides dans le film d'action et d’aventure «DUNE» de Warner Bros. et Legendary Pictures. (Photo fournie)
Josh Brolin dans le rôle de Gurney Halleck et Timothée Chalamet dans le rôle de Paul Atreides dans le film d'action et d’aventure «DUNE» de Warner Bros. et Legendary Pictures. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 01 octobre 2021

Le tournage de «Dune», de Denis Villeneuve, sublimé par des sites du Moyen-Orient

  • Le réalisateur et les acteurs discutent du tournage aux Émirats arabes unis et en Jordanie «avec de vrais décors, pas des images générées par ordinateur»
  • Le film relate l’histoire d’une planète désertique qui détient la matière la plus précieuse de l'univers, les épices et les inévitables luttes de pouvoir pour la contrôler

DUBAÏ : Il existe peu de séries de livres avec une vision plus grandiose que «Dune». Depuis sa publication en 1965, la saga classique de Frank Herbert, relatant une planète désertique qui détient la marchandise la plus précieuse de l'univers, les épices, et les inévitables luttes de pouvoir pour la contrôler, a continué d'inspirer de nouvelles générations de lecteurs, devenant l'un des textes essentiels de science-fiction et du fantastique.

On a longtemps pensé qu'aucun cinéaste ne serait jamais en mesure de saisir correctement l’ordre de grandeur et de l'émerveillement que le livre détient, même après que le grand David Lynch l'ait essayé en 1984. Mais avec sa nouvelle adaptation, le réalisateur Denis Villeneuve a mis cette idée au repos, des décennies après avoir lui-même découvert le livre alors qu'il était enfant, cherchant à se perdre dans quelque chose de plus grand que lui-même, ce qui l'a finalement inspiré à suivre le chemin sur lequel il est aujourd'hui.

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Timothée Chalamet dans le rôle de Paul Atreides et Rebecca Ferguson dans le rôle de Lady Jessica Atreides dans le film d'action «DUNE» de Warner Bros. et Legendary Pictures. (Photo fournie)

 

«J'ai découvert le livre dans ma jeunesse. Je me souviens avoir été complètement fasciné par sa poésie, par ce qu'elle disait de la nature», a déclaré Villeneuve à Arab News. «Le personnage principal de «Dune» est la nature. À l'époque, j'étudiais les sciences. Je pensais que je pouvais devenir soit cinéaste, soit biologiste. La façon dont Frank Herbert a abordé l'écologie dans son livre était si fraîche, si riche, si puissante».

Aussi bouleversant que le livre ait été pour beaucoup, Villeneuve l'a fait par pure force de volonté, à la fois à cause de son amour pour le travail et en raison de sa réputation sans cesse croissante en tant que l'un des seuls cinéastes vivants, à pouvoir faire des superproductions, tout en les imprégnant d'une véritable richesse artistique. Après un parcours exemplaire comprenant «Prisonniers» (2013), «Sicario» (2015), «Arrival» (2016) et «Blade Runner 2049» (2017), le fait que Villeneuve ait choisi de réaliser «Dune» était suffisant pour attirer tout le beau monde des meilleurs acteurs pour en faire partie.

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Zendaya dans le rôle de Chani. (Photo fournie)

 

«Je lui ai écrit il y a quelques années en lui disant: «J'adore «Dune», je lance juste l'idée, comme ça», a déclaré Oscar Isaac, qui joue Duke Leto, l'un des rôles principaux du film. «Il a répondu: «Vous aimez «Dune»? Intéressant… ». Personne ne fait de films comme cet homme le fait. Ces films profonds, beaux et poétiques à grande échelle».

Pour filmer la planète désertique d'Arakkis, Villeneuve a tourné son regard vers le Moyen-Orient, emmenant son casting de stars comprenant Oscar Isaac, Timothée Chamalet, Zendaya, Jason Momoa, Josh Brolin, Rebecca Ferguson et Stellan Skarsgard dans les dunes réelles du désert de Liwa à Abou Dhabi et de Wadi Rum en Jordanie, deux expériences mémorables pour tous les collaborateurs de Villeneuve.

«Je suis tombé amoureux du désert. Je veux dire, littéralement chaque fois que je parle avec quelqu'un, je parle de courir sur les dunes de sable et de simplement m'asseoir sous les étoiles, pour s’inspirer de la clarté qui m'a impressionné. Cela est tellement propre. C'est si beau. C'est tellement modeste. C'est méditatif», a déclaré Ferguson à Arab News.

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Javier Bardem dans le rôle de Stilgar. (Photo fournie)

 

Pour Momoa, la star d'«Aquaman» et de «Game of Thrones» qui incarne Duncan Idaho, un maître d'épée impétueux et noble, Abou Dhabi et la Jordanie ont également été des expériences riches et marquantes, d'autant plus s’il compare avec ses propres origines modestes dans l'État insulaire tropical américain de Hawaii.

«Je suis un grimpeur. Donc, j'ai vu beaucoup de rochers dans mon temps, mais je n'ai jamais rien vu de tel. C'était juste comme du rocker d'une autre planète. C'était incroyable. C'est si beau. C'est complètement à l'opposé de là où j'ai grandi. Je serais dans le désert au moment où des chameaux passent. Cela m'a fait apprécier la Terre et à quel point ce monde est beau. Il y a tellement de planètes différentes sur notre planète », affirme Momoa.

Villeneuve s’est installé dans une station balnéaire du désert de Liwa pour le tournage, amenant les acteurs et l'équipe au petit matin pour filmer le brouillard et la brume que seul le désert d'Abou Dhabi peut offrir, une nature qui a inspiré le cinéaste tout au long de leur séjour.

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Rebecca Ferguson dans le rôle de Lady Jessica Atreides, Zendaya dans le rôle de Chani, Javier Bardem dans le rôle de Stilgar et Timothée Chalamet dans le rôle de Paul Atreides. (Photo fournie)

 

«C'est l'un de mes meilleurs souvenirs de ce tournage. C'était exténuant. Mais c'était tellement gratifiant. Et nous nous sommes tellement amusés. Je crois que tout le monde a ramené de bons souvenirs de ce voyage», révèle Villeneuve.

À une époque où tant de films sont créés avec des acteurs passant des mois devant un écran vert, Villeneuve s'est engagé à utiliser autant que possible le monde réel. En plus d'Abu Dhabi et de la Jordanie, il a créé des décors tentaculaires rappelant les premiers jours d'Hollywood, construisant des palais qui correspondaient à l'esprit grandiose de la matière première. Tout cela a fait de «Dune» le film dont les fans avaient toujours rêvé en améliorant les performances du film.

«Cela aide quand c'est réel », assure Skarsgard. «Avec ce film, ce sont de vrais décors, pas des images générées par ordinateur. Et vous en ressentez le pouvoir. Et ils sont si beaux et si minimalistes. Quand vous venez sur ce plateau, ce plateau énorme, en tant qu'acteur, il y a beaucoup de choses que vous n'avez pas à faire parce que ce plateau le fait pour vous, tout simplement».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com