Les EAU affirment que l'accord avec Israël dissipe les doutes sur la vente du F-35

Un avion de chasse F-35 survole la Maison Blanche le 12 juin 2019 à Washington, D.C. (Photo, AFP).
Un avion de chasse F-35 survole la Maison Blanche le 12 juin 2019 à Washington, D.C. (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 16 septembre 2020

Les EAU affirment que l'accord avec Israël dissipe les doutes sur la vente du F-35

  • Gargash: Les EAU cherchent, à moderniser constamment leur armée, ainsi notre demande pour le F35 et d'autres systèmes est bien antérieure à cet accord
  • L'accord, connu sous le nom d'Abraham Accord, «devrait écarter tout doute sur les raisons de l’obtention par les Etats du Golfe d’avions de chasse F-35»

 

DUBAI: Les Émirats arabes unis veulent moderniser leur armée et une demande d'avions de combat américains F-35 était sur la table avant même l’accord de normalisation avec Israël, a déclaré mardi le ministre d'État aux Affaires étrangères, Anwar Gargash.

L'accord, connu sous le nom « d'Abraham Accord », devrait écarter « tout doute » sur les raisons pour lesquelles les états du Golfe se procurent des avions de combat furtifs F-35 des États-Unis, a déclaré Gargash aux journalistes.

Les EAU cherchent, comme tout pays qui prend son armée au sérieux, à moderniser constamment cette armée, ainsi notre demande pour le F35 et d'autres systèmes est bien antérieure à cet accord, a-t-il déclaré.

Les avions de chasse F-16 actuels des Émirats arabes unis ont maintenant près de deux décennies et il est temps de les remplacer, a-t-il déclaré.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que son gouvernement s'opposerait à toute vente d'avions de combat américains F-35 aux Émirats arabes unis, malgré l'établissement de relations avec cette puissance du Golfe. Le président américain Donald Trump a déclaré mardi à Fox News qu'il n'aurait aucun problème à vendre les avions aux EAU.

Pierre angulaire

Gargash a déclaré que la décision de son pays de normaliser les liens avait brisé une « barrière psychologique » et était la voie à suivre pour la région.

Il a déclaré que la suspension par Israël de son plan d’annexion prévue de territoires palestiniens empêcherait la solution à deux États d’être anéantie et que le rôle des États-Unis comme médiateur était de garantir que la poursuite de l’annexion serait suspendue.

Le ministre émirati a également déclaré que ce n’était pas le moment de réviser l’Initiative de paix arabe et qu’elle restait la pierre angulaire de l’engagement des Émirats arabes unis en faveur de la cause palestinienne.

Une percée stratégique est nécessaire, a-t-il déclaré, mais « cela ne se fera pas du jour au lendemain ».


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.