Tirs de Roquettes durant la signature de l'Accord d'Abraham, 2 blessés israéliens

Les dégâts causés par la seconde roquette qui s’est abattue sur la ville d’Ashdod mardi soir (Photo, Jack GUEZ/AFP).
Les dégâts causés par la seconde roquette qui s’est abattue sur la ville d’Ashdod mardi soir (Photo, Jack GUEZ/AFP).
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Publié le Mercredi 16 septembre 2020

Tirs de Roquettes durant la signature de l'Accord d'Abraham, 2 blessés israéliens

  • D'après l'armée israélienne, deux roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers Israël, dont l'une a été interceptée par le bouclier antimissile israélien
  • Ces tirs ont coïncidé avec la cérémonie de signature à la Maison Blanche des accords de normalisation des relations entre Israël et les Emirats arabes unis et Bahreïn

ASHDOD: Des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza ont fait au moins deux blessés mardi soir en Israël au moment où, à Washington, les «shaloms» et les «salams» fusaient pour célébrer la signature de l'accord de normalisation des relations entre l'Etat hébreu et deux pays du Golfe.

D'après l'armée israélienne, deux roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza --enclave sous contrôle des islamistes du Hamas-- vers Israël, dont l'une a été interceptée par le bouclier antimissile israélien.

La seconde roquette s'est abattue sur la ville d'Ashdod, située entre Gaza et la métropole de Tel-Aviv, selon les services de secours locaux qui ont fait état d'au moins deux blessés légers.

Ces tirs ont coïncidé avec la cérémonie de signature à la Maison Blanche des accords de normalisation des relations entre Israël et les Emirats arabes unis et Bahreïn.

A Washington, le président américain Donald Trump a évoqué « un nouveau Moyen-Orient » et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a estimé que les accords pouvaient « mettre fin au conflit israélo-arabe ».

Mais, à Ramallah, le président palestinien Mahmoud Abbas a assuré qu'il n'y aurait « aucune paix » sans « la fin de l'occupation israélienne » en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

« Il n'y aura aucune paix, sécurité ou stabilité pour quiconque dans la région sans la fin de l'occupation et le respect des pleins droits du peuple palestinien », a-t-il indiqué dans un communiqué.

Trêve fragile
Selon des témoins dans la bande de Gaza, au moins une roquette a été tirée du nord de cette enclave vers Israël.

Aucune des factions palestiniennes établies dans le territoire palestinien n'a revendiqué ces tirs dans l'immédiat.

Mais le Jihad islamique, second groupe armé de Gaza après le Hamas, a indiqué après les tirs de mardi que ces accords « injustes » allaient « pousser » les « forces de la résistance à poursuivre le jihad ».

Le mouvement Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a multiplié en août les lancers de ballons incendiaires et a mené plusieurs tirs de roquettes depuis l'enclave --sous blocus israélien depuis plus de dix ans-- vers Israël.

L'Etat hébreu a répliqué avec notamment des frappes aériennes de nuit sur des positions de ce groupe armé.

Mais les deux camps sont parvenus début septembre à un accord, grâce à une médiation du Qatar, afin de cesser les hostilités et de remettre sur les rails une trêve fragile en vigueur depuis environ un an et demi.

«Trahison»
Evoquant un « jour sombre », les factions palestiniennes avaient appelé à des manifestations mardi pour dénoncer les accords de normalisation. Mais ces rassemblements n'ont réuni que quelques centaines de personnes en Cisjordanie occupée et à Gaza.

« Non à la normalisation avec l'occupant » israélien, « Les accords de la honte » ou encore « Trahison », pouvait-on lire sur des banderoles lors d'une manifestation à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

A Gaza, des manifestants ont piétiné et incendié des effigies de Benjamin Netanyahou, du roi de Bahreïn Hamad ben Issa Al-Khalifa et du prince héritier d'Abou Dhabi Mohammed ben Zayed al-Nahyane.

Les accords de normalisation servent uniquement les intérêts d'Israël et non ceux des Palestiniens considèrent 86% des habitants de Cisjordanie et de Gaza, selon une enquête d'opinion publiée mardi par un centre palestinien de sondages.

« Nous disons au régime bahreïni et aux Emirats que cette normalisation est une trahison totale de la cause palestinienne et des espoirs de la nation arabe », a affirmé Ahmad al-Medalal, un responsable du Jihad islamique.

Le chef de l'opposition israélienne Yaïr Lapid a estimé qu'il était dans « l'intérêt d'Israël de négocier avec les Palestiniens ».

« Je le dis crûment : nous devons aller de l'avant et discuter avec les Palestiniens sur la base de la solution à deux Etats (...) Mais ce gouvernement n'a aucune intention de négocier avec les Palestiniens car, pour Netanyahou, c'est un danger politique et avec ses ennuis juridiques (il est jugé pour corruption, NDLR) il a besoin de sa base électorale qui s'oppose à tout accord » avec les Palestiniens, a déclaré Lapid.

La mairie de Tel-Aviv a été illuminée en soirée aux couleurs des drapeaux des Emirats et de Bahreïn. Idem sur les murs de la Vieille ville de Jérusalem où les projections des drapeaux de ces deux pays arabes du Golfe côtoyaient aussi ceux des Etats-Unis et d'Israël.


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com