En orbite et au sol, le blob électrise les écoles

Une photo prise le 16 octobre 2019 au Parc Zoologique de Paris (jardin zoologique de Paris) montre un Physarum Polycephalum plus connu sous le nom de "Blob", un organisme unicellulaire ni végétal, ni champignon, ni animal et capable d'apprendre malgré son manque de neurone. (Stéphane de Sakutin / AFP)
Une photo prise le 16 octobre 2019 au Parc Zoologique de Paris (jardin zoologique de Paris) montre un Physarum Polycephalum plus connu sous le nom de "Blob", un organisme unicellulaire ni végétal, ni champignon, ni animal et capable d'apprendre malgré son manque de neurone. (Stéphane de Sakutin / AFP)
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Publié le Samedi 09 octobre 2021

En orbite et au sol, le blob électrise les écoles

  • Dès réception de leurs blobs kits à la rentrée, les enseignants ont démarré les élevages et découvert avec fascination cet être vivant répondant au nom scientifique Physarum polycephalum, peuplant les sous-bois
  • Ces blobs distribués aux écoles sont les clones de sclérotes propulsés vers la Station spatiale internationale et vont faire l'objet d'une expérience, orchestrée depuis l'espace par Thomas Pesquet

PARIS : Ils s'appellent "Blobinou", "Blob l'éponge" ou "Blob Marley"... Des milliers de blobs, ces étranges créatures formées d'une seule cellule, ont débarqué dans les écoles pour y faire l'objet d'une expérience, orchestrée depuis l'espace par Thomas Pesquet.

Plus de 4.500 classes à travers la France, du CE2 à la Terminale, sont en ébullition, et au taquet pour le Jour J: à partir de lundi et jusqu'au 17 octobre, elles se lanceront de concert dans une expérience inédite dirigée par le CNES (Centre national d'études spatiales), qui consistera à comparer le comportement du blob sur Terre et en apesanteur, à 400 km d'altitude.

Dès réception de leurs "blobs kits" à la rentrée, les enseignants ont démarré les élevages et découvert avec fascination cet être vivant répondant au nom scientifique "Physarum polycephalum", peuplant les sous-bois.

La créature, apparue sur Terre il y a entre un milliard et 700 millions d'années - bien avant les dinosaures - n'est composée que d'une seule cellule et plusieurs noyaux, qui peuvent se multiplier. Semblable à une masse spongieuse jaune, elle n'a ni bouche, ni estomac, ni pattes, ni cerveau... et pourtant mange (beaucoup), se déplace (lentement), et possède d'étonnantes capacités d'apprentissage.

Le blob peut se diviser à volonté, fusionner avec d'autres, et se mettre en dormance en se déshydratant, ce qui le rend quasiment immortel.

- Mini-laboratoires -

C'est dans cet état desséché, de "sclérote", que des morceaux de blob ont été propulsés vers la Station spatiale internationale en août. Dans la foulée, des milliers de clones issus de la même souche que leurs congénères spatiaux ont débarqué, sous enveloppe, dans les établissements scolaires.

Les classes terriennes se sont transformées peu à peu en mini-laboratoires. Il a d'abord fallu réveiller les blobs séchés, avec quelques gouttes d'eau, les installer dans des boîtes de Petri, à l'abri de la lumière, sur un lit de gélose pour qu'ils se développent.

"C'est prenant ! Il faut s'en occuper, changer la gélose tous les deux jours, les nourrir...", confie à l'AFP Cécile Lefebvre, professeure de SVT dans un collège de Saint-Arnoult-en-Yvelines. Sa sclérote s'est développée à toute vitesse: "j'en ai presque 20 maintenant!", se félicite l'enseignante, qui a monté un projet interdisciplinaire sur le blob avec ses collègues (mathématiques, physique, anglais...).

D'autres ont connu des débuts plus contrariants. "Notre première fournée a moisi, parce qu'on avait pas assez changé les géloses", raconte Alexandra Da Paz, qui enseigne à l'école élémentaire Paul-Bert à Saint-Mandé (Val-de-Marne).

Cette petite mésaventure lui a permis d'expliquer à ses élèves que le blob, s'il était presque immortel, "n'était pas invincible", se souvient cette professeure des écoles, qui depuis, a fait prospérer d'autres sclérotes gardées en réserve.

Comparé aux habituels élevages de phasmes ou d'escargots, l'organisme unicellulaire bouscule tellement les codes qu'il peut susciter l'appréhension. "Certains ont des images de science-fiction dans la tête, d'une chose jaunasse qui va leur sauter au visage", raconte Emmanuelle Bohbot, maîtresse de CM1/CM2 dans le nord de Paris.

- Dégustation -

Le nom blob a d'ailleurs été donné en référence à un film d'horreur de 1958 avec Steeve McQueen, où une créature extraterrestre gluante envahit la Terre.

"J'ai expliqué à mes élèves que moi non plus je ne le connaissais pas beaucoup, alors que j'ai étudié la biologie pendant cinq ans. C'est ça que je trouve passionnant dans ce projet: on apprend ensemble !", souligne Emmanuelle Bohbot.

Sur le groupe Facebook "Elève ton blob", plus de 7.000 enseignants s'échangent des conseils sur leurs physarum polycephalum, affublés de surnoms en tous genres ("Blob Marley", "Blob Dylan", "Bloby-Wan Kenobi..."): comment fabriquer la gélose (avec de l'agar-agar), le nourrir (des flocons d'avoine)... Un enseignant y a même posté une vidéo de tentative de dégustation de blob - vite recraché.

"Est-ce qu'on peut le mettre au compost ?", "Comment j'enlève la buée dans les boîtes ?". Les questions fusent sur le réseau, où professeurs apprentis chercheurs ont leur mentor: la biologiste du CNRS Audrey Dussutour, dont les travaux de vulgarisation ont popularisé le physarum polycephalum. L'éthologiste est devenue une véritable vedette, chez les enseignants et dans leurs classes.

A tel point que certains élèves ont fini par trouver le blob "plus intéressant que la mission de Thomas Pesquet", plaisante Emmanuelle Bohbot.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com