Des associations caritatives saoudiennes créent une mode plus «durable»

Des vêtements en bon état sont distribués aux bénéficiaires. (Photo, Fournie)
Des vêtements en bon état sont distribués aux bénéficiaires. (Photo, Fournie)
Des vêtements en bon état sont distribués aux bénéficiaires. (Photo, Fournie)
Des vêtements en bon état sont distribués aux bénéficiaires. (Photo, Fournie)
Des vêtements en bon état sont distribués aux bénéficiaires. (Photo, Fournie)
Des vêtements en bon état sont distribués aux bénéficiaires. (Photo, Fournie)
Des vêtements en bon état sont distribués aux bénéficiaires. (Photo, Fournie)
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Des vêtements en bon état sont distribués aux bénéficiaires. (Photo, Fournie)
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Des vêtements en bon état sont distribués aux bénéficiaires. (Photo, Fournie)
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Publié le Lundi 11 octobre 2021

Des associations caritatives saoudiennes créent une mode plus «durable»

  • Plus d’opportunités de revenu sont possibles pour les associations caritatives grâce aux partenariats avec les secteurs privé et public
  • Le but est d’atteindre les objectifs du plan Vision 2030 en ce qui concerne le soutien des secteurs à et sans but lucratif

DJEDDAH: Chaque année, au Royaume, des tonnes d’habits et de tissus sont jetées dans les décharges et les poubelles – ou rénovées par des groupes caritatifs.

Des associations saoudiennes ont effectivement lancé des initiatives pour aider à rénover ces vêtements indésirables, contribuant ainsi à la promotion d’un environnement plus durable. 

En 2018, le service de recyclage saoudien, Kiswa, a commencé à travailler auprès d’associations pour jeter de façon sécuritaire les habits en trop, favorisant un esprit de solidarité et de coopération communautaire en vue de protéger l’environnement et de soutenir d’autres associations.

Kiswa entretient des relations avec un concept islamique qui encourage le port de nouveaux vêtements pour les fêtes du Fitr et de l’Adha. Ainsi, à l’occasion de ce que l’on appelle «Kiswat Al-Eid», tous - riches et pauvres- portent des habits neufs.  

Ce service aide aussi à créer des opportunités de revenu pour les associations caritatives, à travers les partenariats avec les secteurs privé et public, et ce dans le but d’atteindre les objectifs du plan Vision 2030 en ce qui concerne le soutien des secteurs à et sans but lucratif. 

Le directeur général de Kiswa, Salem Derbah, a dit que le projet aidait à réduire les difficultés et les coûts pour les personnes et les associations lors de la collecte de vêtements. Le projet profite aussi des habits recyclables mais endommagés.

Kiswa a toute une équipe dédiée à la collecte, au tri, à la préparation et à la livraison des habits aux associations. Ce service, qui a déjà complété 40 initiatives de distribution jusqu’à présent d’après Derbah, répand aussi l’idée du bénévolat au sein de la jeunesse saoudienne.

Il s’agit de ramasser les habits en trop des personnes qui souhaitent s’en débarrasser ou en faire don à travers une application.

Les donations sont ensuite triées et classées : les habits neufs et en bon état sont distribués aux bénéficiaires alors que ceux qui sont abîmés sont recyclés, au profit du projet. 

Les gains sont versés à des institutions caritatives et soutiennent les initiatives en faveur de l’environnement.

À Kiswa, les quantités excessives de tissus et d’habits sont triées et mises de côté, selon leur matière, leur type et leur couleur. Elles sont ensuite reconverties en fibre et transformées en un nouveau produit avec le moins de gaspillage possible, dit Derbah. 

 «Nous avons signé des contrats avec plus de 27 associations de développement social certifiées à travers le Royaume, entre autres l’Association Al Tarahom, la société caritative des femmes Al-Oula et bien d’autres encore», a-t-il annoncé à Arab News.

L’association à but non lucratif Al-Oula a également participé à ce mouvement.

«Depuis quelque temps, nous avons commencé à travailler avec différents stylistes, dont certains sont locaux, pour produire une mode plus durable, en collaboration avec les plus grandes créatrices saoudiennes de mode, comme  Nasiba Hafiz, Zakiya Attar et Hunaidah Serafi. Nous avons eu l’idée de nous servir du matériel que nous avons et d’en faire des modèles qui seraient ensuite vendus. Ainsi, les gains serviront à soutenir l’organisation», raconte Dania Al-Maeena, directrice générale d’Al-Oula, à Arab News.

Al-Oula a lancé des projets qui concernent les jeunes femmes et l’éducation des enfants. Elle a également offert à celles qui le voulaient l’opportunité de développer leurs compétences en couture. 

 «C’était tellement beau et agréable de travailler avec des stylistes et de voir à quel point elles pouvaient être créatives. Elles proposaient leurs idées et nos jeunes femmes les mettaient à exécution: elles cousaient en utilisant les modèles et les tissus que nous avions déjà, pour favoriser la durabilité», ajoute Al-Maeena.

 «Je pense que c’est une nouvelle chose à laquelle nous devons penser et que nous devons prendre en considération. Faire partie de ces initiatives saoudiennes a été un vrai plaisir. Nous avons particulièrement apprécié notre collaboration avec Kiswa qui fait tout le travail de recyclage et de rénovation et qui confectionne de beaux vêtements. Nous cherchons à travailler auprès d’autres stylistes aussi, et nous avons récemment signé un accord avec Hasanat.»

Hasanat, assosciation caritative également liée à la mode, prône l’émancipation des femmes et la créativité du travail caritatif. Elle ramasse des vêtements donnés, nettoie, trie et repasse tous les tissus pour offrir aux femmes la possibilité de devenir indépendantes et d’avoir un revenu durable tout en travaillant de chez elles.

Cette association donne aussi aux femmes la chance de s’affirmer, d’acquérir de nouvelles compétences et de transformer les anciens vêtements en d’autres plus neufs, commercialisables, modernes et aussi attirants que les habits de marques connues ayant la même gamme de prix.

Tous les produits de Hasanat sont faits de matériaux recyclés et réutilisés.

Pour réduire autant que possible le gaspillage de tissu, Hasanat coud tout le matériel restant et le transforme en couettes ou couvertures chaudes qu’elle distribue ensuite aux familles nécessiteuses. C’est une initiative à la fois créative et écoresponsable.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.