Un consortium dirigé par l’Arabie saoudite rachète Newcastle United

Des supporters célèbrent à l’extérieur de St. James’ Park après l’annonce du rachat de Newcastle (Photo/Reuters).
Des supporters célèbrent à l’extérieur de St. James’ Park après l’annonce du rachat de Newcastle (Photo/Reuters).
Amanda Staveley s’adresse à la presse peu après l’annonce du rachat de Newcastle (Photo/Reuters).
Amanda Staveley s’adresse à la presse peu après l’annonce du rachat de Newcastle (Photo/Reuters).
Un contrat décisif de 410 millions de dollars permet au Royaume de s’asseoir à la table du football européen (Photo/Reuters).
Un contrat décisif de 410 millions de dollars permet au Royaume de s’asseoir à la table du football européen (Photo/Reuters).
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Publié le Vendredi 08 octobre 2021

Un consortium dirigé par l’Arabie saoudite rachète Newcastle United

  • Un contrat décisif de 410 millions de dollars permet au Royaume de s’asseoir à la table du football européen
  • Grâce à cette acquisition, Newcastle rejoindra les rangs des super clubs d’Europe, tels que Manchester City et Paris Saint-Germain, qui sont soutenus par des propriétaires riches et engagés

DUBAÏ: Un consortium dirigé par le Fonds public d’investissement (PIF), le fonds souverain de l’Arabie saoudite, a conclu un contrat pour acheter le club de football anglais Newcastle United.

Après 18 mois de négociations intermittentes, le PIF, ainsi que l’entrepreneure financière britannique Amanda Staveley et les frères Reuben, investisseurs milliardaires, ont finalement conclu un contrat de 300 millions de livres sterling (1 livre sterling = 1,18 euros) avec Mike Ashley, propriétaire du club.

Des avocats et autres conseillers ont travaillé toute la nuit et toute la journée de jeudi pour finaliser la transaction après qu’un revirement de l’autorité anglaise du football, la Premier League, ait permis de procéder à l’acquisition.

«Nous sommes extrêmement fiers de devenir les nouveaux propriétaires de Newcastle United, l’un des clubs les plus célèbres du football anglais», a affirmé Yasir al-Rumayyan, gouverneur du PIF. «Nous remercions les supporters de Newcastle pour leur soutien extrêmement fidèle au fil des ans et nous avons hâte de travailler avec eux.»

Grâce à cette acquisition, Newcastle rejoindra les rangs des super clubs d’Europe, tels que Manchester City et Paris Saint-Germain, qui sont soutenus par des propriétaires riches et engagés.

La perspective de propriétaires dirigés par l’Arabie saoudite a été saluée par les supporters de Newcastle, qui ont vu leur club privé des fonds nécessaires pour progresser, ce qui a laissé l’équipe languir dans les bas-fonds de la Premier League anglaise.

«Il s’agit d’un investissement à long terme. Nous sommes enthousiasmés par les perspectives d’avenir de Newcastle United », a déclaré Staveley, directrice générale de PCP Capital Partners. «Nous comptons inculquer une philosophie unie au sein du club, établir un objectif clair et aider à assurer un leadership qui permettra à Newcastle United de réaliser de grands exploits sur le long terme.»

«Notre ambition s’aligne sur celle des supporters: créer une équipe régulièrement performante qui dispute des compétitions majeures et qui suscite la fierté dans le monde entier», a-t-elle ajouté.

La proposition soutenue par le PIF s’est également engagée à injecter 250 millions de livres sterling dans le football et d’autres installations dans le nord-est de l’Angleterre, où se trouve le stade St. James’ Park du club.

«Nous espérons un bel avenir pour Newcastle United», a lancé Jamie Reuben de RB Sports & Media. «Newcastle est une ville fantastique, c’est la raison pour laquelle notre famille a beaucoup investi dans la région depuis de nombreuses années. Faire partie de ce grand club et de ses incroyables supporters est un privilège.»

«Nous construirons un véritable club communautaire, basé sur la connaissance de la ville que possède notre famille et en accord avec nos plans qui ont été élaborés en étroite collaboration avec le conseil municipal de Newcastle afin d’assurer une croissance durable à long terme pour la région», a-t-il poursuivi.

Ce contrat permet à l’Arabie saoudite de s’asseoir à la table du football européen et lui donne la possibilité de ramener le succès au club dans le championnat anglais et les compétitions européennes de haut niveau.

Le sport et le divertissement constituent deux des principaux piliers de la Vision 2030, la stratégie du Royaume visant à transformer la vie sociale, culturelle et économique, dirigée par le prince héritier Mohammed ben Salmane.

Le PIF occupera la position dominante dans la nouvelle structure de propriété, avec 80% des parts du club, tandis qu’Amanda Staveley et les frères Reuben détiendront 10% chacun.

En avril 2019, un accord a été conclu avec Mike Ashley, mais la procédure s’était enlisée dans des formalités juridiques concernant les détails de la propriété, ainsi que dans le lobbying exercé par d’autres grands clubs anglais qui tentaient d’empêcher cette acquisition.

Elle a également été ralentie par les allégations de la chaîne qatarie beIN concernant des violations des droits de diffusion, démenties par l’Arabie saoudite.

Ashley a donc intenté un procès contre les autorités anglaises pour tenter de régler le problème, et une décision finale devait être rendue en janvier prochain. Toutefois, il semble que l’action en justice ait été abandonnée après que la structure de propriété a été clarifiée et que les droits de diffusion ont été réglés.

L’été dernier, le PIF s’est officiellement retiré du contrat après un manque de transparence de la part de la Premier League, mais des sources ont indiqué à Arab News que le contrat était toujours sur la table, à condition que la Premier League lève ses objections non divulguées.

Staveley avait alors déclaré: «C’est horrible. Nous sommes dévastés pour les supporters. Nous les remercions vraiment; je les remercie personnellement pour tout leur soutien.»

Cependant, en coulisses, Staveley a clairement fait savoir qu’elle et les autres membres du consortium ne se retireraient pas du contrat.

 

LA SAGA DE 14 ANS DES RACHATS DE NEWCASTLE

2007

Mike Ashley rachète Newcastle United pour 134 livres sterling.

2008

MA met le club en vente.

2017

Amanda Staveley fait sa première tentative de rachat.

Janvier 2020

Le PIF se présente comme un acteur clé dans le projet de rachat.

Avril 2020

Un contrat officiel de cession au consortium dirigé par le PIF, y compris Amanda Staveley et les frères Reuben, a été conclu par MA.

Juin 2020

BeIN allègue une violation des droits de diffusion.

Juillet 2020

La Premier League refuse d’approuver le contrat.

Janvier 2021

Accord de paix entre l’Arabie saoudite et le Qatar.

Mai 2021

MA intente 2 procès contre la Premier League.

Octobre 2021

Le contrat est enfin approuvé.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Soudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Facher

Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
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  • Des massacres se poursuivent à El-Facher, dernière grande ville du Darfour tombée aux mains des Forces de soutien rapides (FSR) après 18 mois de siège
  • La situation est décrite comme « apocalyptique » par les diplomaties allemande et britannique, tandis que l’ONU réclame des enquêtes rapides sur les atrocités et que plus de 65 000 civils ont fui la ville, désormais en ruines

Port-Soudan: De nouvelles images satellites et l'ONG Médecins sans frontières (MSF) suggèrent samedi la poursuite des massacres dans la ville soudanaise d'El-Facher, près d'une semaine après sa prise par les paramilitaires.

Alors que les informations sur des violences contre les civils se multiplient, les chefs de la diplomatie allemande et britannique ont alerté sur une situation "absolument apocalyptique" et "véritablement terrifiante" sur le terrain.

Après 18 mois de siège, les Forces de soutien rapides (FSR, paramilitaires) de Mohamed Daglo ont pris dimanche El-Facher, dernière grande ville du Darfour (ouest) qui échappait encore à leur contrôle dans leur guerre contre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane.

Selon le Laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale, qui analyse des vidéos et des images satellites, les dernières images datant de vendredi ne "montrent aucun mouvement à grande échelle" à El-Facher, ce qui suggère que la majorité de sa population est "morte, capturée ou cachée".

Le laboratoire a identifié au moins 31 groupes d'objets correspondant à des corps humains entre lundi et vendredi, dans différents quartiers, sur des sites universitaires et des sites militaires. "Les indices montrant que les massacres se poursuivent sont clairement visibles", conclut-il.

- "Tuées, retenues, pourchassées" -

MSF a lui aussi dit craindre samedi qu'un "grand nombre de personnes" y soient toujours "en grave danger de mort" et que les civils soient empêchés par les FSR et leurs alliés "d'atteindre des zones plus sûres" comme Tawila.

Des milliers de personnes ont déjà fui El-Facher pour cette ville située à environ 70 km à l'ouest, et où les équipes de MSF se sont préparées à faire face à un afflux massif de déplacés et de blessés.

Des survivants ont raconté à l'ONG que les personnes ont été séparées selon leur sexe, âge ou identité ethnique présumée, et que beaucoup sont toujours détenues contre rançon. Un survivant a rapporté des "scènes horribles" où des combattants écrasaient des prisonniers avec leurs véhicules.

"Le nombre de personnes arrivées à Tawila est très faible (...) Où sont toutes les personnes manquantes, qui ont déjà survécu à des mois de famine et de violence à El-Facher?" s'interroge Michel-Olivier Lacharité, responsable des opérations d'urgence chez MSF. "D'après ce que nous disent les patients, la réponse la plus probable, bien qu'effrayante, est qu'elles sont tuées, retenues et pourchassées lorsqu'elles tentent de fuir", relate-t-il.

Au total, plus de 65.000 civils ont fui El-Facher, où des dizaines de milliers de personnes sont encore piégées, selon l'ONU. Avant l'assaut final des paramilitaires, la ville comptait environ 260.000 habitants.

- "Apocalyptique" -

Depuis dimanche, plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent des hommes en uniforme des FSR procédant à des exécutions sommaires à El-Facher, les paramilitaires affirmant que plusieurs de ces enregistrements ont été "fabriqués" par des sites liés à l'armée.

Les paramilitaires ont affirmé jeudi avoir arrêté plusieurs de leurs combattants soupçonnés d'exactions lors de la prise d'El-Facher, l'ONU réclamant vendredi des enquêtes "rapides et transparentes" après des "témoignages effroyables" d'atrocités dans cette localité.

S'exprimant en marge d'une conférence à Bahreïn, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a décrit samedi la situation à El-Facher comme "absolument apocalyptique", évoquant comme l'ONU la "pire crise humanitaire du monde". "Les FSR se sont publiquement engagés à protéger les civils et devront rendre compte de leurs actions", a-t-il ajouté.

"Les informations qui nous parviennent du Darfour ces derniers jours sont véritablement terrifiantes", a déclaré son homologue britannique Yvette Cooper, évoquant les "atrocités commises, exécutions de masse, famine et le viol comme arme de guerre".

Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l'armée, qui contrôle l'est et le nord du pays, et les FSR, désormais maîtres de l'ensemble du Darfour, une région vaste comme la France métropolitaine.

Les pourparlers en vue d'une trêve, menés depuis plusieurs mois par un groupe réunissant les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, sont dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Les FSR ont reçu armes et drones des Emirats arabes unis, selon des rapports de l'ONU, tandis que l'armée bénéficie de l'appui de l'Egypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.


Le président libanais accuse Israël de répondre à son offre de négociations en intensifiant ses attaques

Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
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  • Le président libanais Joseph Aoun accuse Israël d’avoir répondu à son offre de négociations par une intensification des frappes, qui ont tué deux personnes dans le sud du Liban
  • En visite à Beyrouth, le ministre allemand Johann Wadephul appelle à un retrait israélien du sud du Liban et à un désarmement du Hezbollah, condition jugée essentielle pour la reprise du dialogue

BEYROUTH: Le président libanais, Joseph Aoun, a accusé Israël de répondre à l'offre de négociations du Liban par une intensification de ses frappes, les dernières ayant tué vendredi deux hommes dans le sud du pays selon Beyrouth.

"Le Liban est prêt à des négociations pour mettre fin à l'occupation israélienne, mais toute négociation (...) a besoin d'une volonté réciproque, ce qui n'est pas le cas", a affirmé M. Aoun à l'issue d'un entretien avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul.

Le chef de l'Etat s'était déjà prononcé le 13 octobre pour des négociations entre les deux pays voisins, toujours formellement en état de guerre, et qui ont émergé en novembre dernier d'un an de conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah libanais.

Israël "répond à cette option en menant davantage d'attaques contre le Liban (...) et en intensifiant la tension", a déploré M. Aoun

Selon le ministère de la Santé libanais, deux personnes ont été tuées vendredi lors de deux frappes israéliennes dans le sud du pays.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a indiqué qu'un drone avait notamment visé un homme à moto dans le village de Kounine.

L'armée israélienne a affirmé avoir tué un "responsable de la maintenance du Hezbollah", qui oeuvrait selon elle à rétablir des infrastructures du mouvement pro-iranien.

La veille, une unité israélienne s'était introduite dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

M. Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

- "Condition sine qua non" -

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban disant viser des cibles du mouvement chiite, et a intensifié ses raids ces derniers jours.

L'armée israélienne se maintient aussi dans cinq positions dans le sud du Liban.

Selon un bilan de l'AFP basé sur des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées en octobre.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le chef de la diplomatie allemande a apporté son soutien au président libanais, affirmant qu'il exhorterait son homologue israélien, Gideon Saar, à retirer l'armée israélienne du sud du Liban.

"Il doit y avoir un retrait des troupes israéliennes. Je comprends qu'Israël ait besoin de sécurité (...) Mais nous avons maintenant besoin d'un processus de confiance mutuelle. Et je m'engage à ce que les deux parties se parlent", a dit le ministre allemand.

Il a également "encouragé le gouvernement libanais à veiller à ce qu'un processus crédible, compréhensible et rapide de désarmement du Hezbollah soit mis en place", une "tâche colossale" mais, a-t-il estimé, "la condition sine qua non" pour régler les relations avec Israël.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.