Riyad organise à nouveau le Global Town Festival

Des pays du monde entier participeront à la présentation de monuments célèbres, de marchés, de folklore, de chansons et de chants. (AFP/Fichier Photo)
Des pays du monde entier participeront à la présentation de monuments célèbres, de marchés, de folklore, de chansons et de chants. (AFP/Fichier Photo)
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Publié le Mardi 12 octobre 2021

Riyad organise à nouveau le Global Town Festival

  • Le festival s’attend à recevoir 2 000 à 5 000 participants du monde entier
  • La PDG de MOLHIMAH Group a déclaré à Arab News que les visiteurs devraient s'attendre à une expérience «exceptionnelle» et des moments inoubliables

RIYAD: Pour la deuxième fois, Riyad accueillera le Global Town Festival au cours duquel les civilisations du monde entier se réuniront pour offrir aux visiteurs un voyage historique sans précédent et une découverte interculturelle, durant deux semaines, à partir du 27 octobre.

Des pays du monde entier participeront à la présentation de monuments célèbres, de marchés, de folklore, de chansons et de chants, ainsi que de cafés et de restaurants haut de gamme, servant aux visiteurs une délicieuse cuisine internationale.

Reema Alruwaysan, PDG de MOLHIMAH Group, a déclaré à Arab News que les visiteurs devraient s'attendre à une expérience «exceptionnelle» et des moments inoubliables qui les emmèneront dans un voyage à travers le temps empreint de passion et de suspense.

«Nous avons rencontré de nombreuses difficultés lors de la première édition du festival, que nous avons heureusement surmontées, et ce fut un grand succès. Pour cette année, je suis certaine à 95% que ce sera encore mieux», a affirmé Alruwaysan, ajoutant qu’«il est temps pour les gens du monde entier de découvrir le royaume d'Arabie saoudite pour ce qu'il est vraiment et ce qu'il a à offrir en matière de culture et connaissances».

«Notre but est de présenter à tout le monde le pays tel qu'il est, en se servant de Riyad comme porte d'entrée. Le Royaume est une nation qui accueille toutes les personnes dans la paix, l'amour et la tolérance. Ce festival est dédié à la diplomatie culturelle et instructive.»

Le site, qui se trouve dans le Parc des expositions, sur la Eastern Ring Road à Riyad, sera ouvert aux visiteurs de 16h à minuit tous les jours jusqu'au 9 novembre.

«Le parcours du visiteur commence depuis le Marché saoudien, dans un voyage captivant et historique où le temps traverse le passé et le présent, en passant par les régions du Royaume», a-t-elle indiqué.

Les visiteurs auront la chance de découvrir entre autres l'ancien Najd, Darwaza al-Tumairi, et Souk al-Muqaybara. Une exposition historique présentant les réalisations les plus importantes des dirigeants du Royaume sera également tenue.

Alors que le Global Village existe aussi aux Émirats arabes unis, Alruwaysan a assuré à Arab News que le festival de Riyad sera une expérience culturelle complètement différente, en présence d’ambassadeurs qui assisteront à l'inauguration.

Le festival s’attend à accueillir 2 000 à 5 000 participants du monde entier, notamment des pays tels que «le Kenya, l'Éthiopie, l'Afrique du Sud, l'Égypte, l'Italie et la France».

Les organisateurs ont précisé que le festival comportera une rue dédiée aux associations caritatives appelée «Molhimah al-Khair», conformément aux projets de réforme de la Vision 2030, pour autonomiser les femmes et investir dans la jeunesse du pays.

Alruwaysan a affirmé que plus de la moitié des participants dans les stands n'avaient payé aucun frais pour leurs entreprises et activités commerciales.

«Nous avons accueilli le plus d’entrepreneurs possible, et nous leur avons dit: Cet endroit est pour vous, gratuitement, alors allez-y et vendez vos produits! Et vous pouvez garder tous les bénéfices.»

Alruwaysan a révélé que le festival comprendra des spectacles d'anime et de manga, une arène de jeux numériques, en sus de kiosques de crèmes glacées, de chocolat et de roses, ainsi que d'authentiques soirées de tarab. Le festival comprendra des rues italiennes, françaises et africaines, mettant en valeur leurs riches héritages culinaires.

Visit Saudi a qualifié le festival comme l'un des «événements culturels les plus exceptionnels, inclusifs et divertissants» du prochain Riyadh Season, offrant la meilleure combinaison de cultures et de civilisations orientales et occidentales.

Des publicités pour Riyadh Season ont illuminé mardi les rues de Londres et de Newcastle sur les écrans, tweetées par Turki al-Cheikh.

Al-Cheikh a annoncé auparavant que Riyadh Season sera lancé le 20 octobre, la première zone de 14 devant être ouverte au public le 21 octobre.

L'événement de cette année devrait se dérouler jusqu'en mars 2022, avec plus de 7 500 événements qui couvriront une superficie de 5,4 millions de mètres carrés dans 14 districts de Riyad.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le Sushi Bar ravive l'espoir au cœur de Beyrouth

Mario Haddad estime qu'il fait partie de ceux qui redéfinissent la scène de la gastronomie, alors que Beyrouth connaît un renouveau naissant.  Son restaurant, Le Sushi Bar, se dresse comme un trophée élégant au cœur du centre-ville.  Avec l'arrivée cet été du chef japonais en résidence Sayaka Sawaguchi, il pense que le restaurant contribue à replacer la gastronomie libanaise sur la scène mondiale. (Fournie)
Mario Haddad estime qu'il fait partie de ceux qui redéfinissent la scène de la gastronomie, alors que Beyrouth connaît un renouveau naissant. Son restaurant, Le Sushi Bar, se dresse comme un trophée élégant au cœur du centre-ville. Avec l'arrivée cet été du chef japonais en résidence Sayaka Sawaguchi, il pense que le restaurant contribue à replacer la gastronomie libanaise sur la scène mondiale. (Fournie)
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  • Pour Mme Sawaguchi, l'intégration au Liban - un pays façonné par la résilience et une chaleur particulière - s'est faite naturellement.
  • Elle a passé les semaines précédant la résidence - entre le 9 et le 27 juillet - à voyager à travers le pays, s'immergeant dans les subtilités du pays.

BEYROUTH : "Pour un restaurant, durer 28 ans au Liban, c'est héroïque", a récemment déclaré le chef Mario Haddad à Arab News, alors qu'il réfléchissait à l'industrie dans une ville et un pays confrontés à de nombreux défis.

Mario Haddad estime qu'il fait partie de ceux qui redéfinissent la scène de la gastronomie, alors que Beyrouth connaît un renouveau naissant.

Son restaurant, Le Sushi Bar, se dresse comme un trophée élégant au cœur du centre-ville.

Avec l'arrivée cet été du chef japonais en résidence Sayaka Sawaguchi, il pense que le restaurant contribue à replacer la gastronomie libanaise sur la scène mondiale.

"Nous avons décidé d'avoir un chef en résidence parce que nous voulions célébrer le retour du Liban à la vie", a déclaré M. Haddad.

Pour Mme. Sawaguchi, l'intégration au Liban - un pays façonné par la résilience et une chaleur particulière - s'est faite naturellement.

Elle a passé les semaines précédant la résidence - entre le 9 et le 27 juillet - à voyager à travers le pays, s'immergeant dans les subtilités du pays.

"Le Liban m'a appris le bel équilibre entre les épices, les herbes et l'huile d'olive, tout comme les Libanais vivent leur vie au quotidien", a déclaré Mme Sawaguchi.

Bien que venant de mondes très différents, Haddad et Sawaguchi ont trouvé un terrain d'entente dans leur passion pour la nourriture.

"Elle s'est intégrée comme un gant [...]. Ce n'est pas facile de ne pas avoir ses outils, sa cuisine, ses ingrédients, mais son attitude était parfaite", a déclaré M. Haddad.

"L'art de se nourrir les uns les autres est sans aucun doute notre passion commune", a ajouté Mme Sawaguchi.

Haddad a le sens du détail, ce qui semble être un élément clé du succès de son restaurant.

En l'observant dans son élément - examiner chaque plat à mesure qu'il arrive sur la table, accueillir chaque client comme un membre de la famille et se réjouir de son plaisir - on comprend mieux pourquoi Le Sushi Bar a résisté à la tempête.


Le Qatar confirme sa candidature pour l'organisation des JO-2036

Le président du Comité olympique du Qatar, Sheikh Joaan bin Hamad Al-Thani, a déclaré que Doha avait « fait du sport un pilier central de notre stratégie nationale ». (www.olympic.qa)
Le président du Comité olympique du Qatar, Sheikh Joaan bin Hamad Al-Thani, a déclaré que Doha avait « fait du sport un pilier central de notre stratégie nationale ». (www.olympic.qa)
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  • « Nous disposons actuellement de 95 % des infrastructures sportives nécessaires et nous avons un plan national complet pour que les installations soient prêtes à 100 % », a déclaré dans un communiqué cheikh Joaan ben Hamad Al-Thani
  • Le riche État gazier, qui a accueilli la Coupe du monde de football en 2022, pourrait devenir « le premier pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord à accueillir les Jeux olympiques ».

DOHA : Le Qatar a confirmé mardi être en discussion avec le Comité international olympique (CIO) pour l'organisation des Jeux d'été de 2036.

« Nous disposons actuellement de 95 % des infrastructures sportives nécessaires (…), et nous avons un plan national complet pour que les installations soient prêtes à 100 % », a déclaré dans un communiqué cheikh Joaan ben Hamad Al-Thani, patron du Comité olympique qatari et président du comité de candidature.

Le riche État gazier, qui a accueilli la Coupe du monde de football en 2022, pourrait devenir « le premier pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord à accueillir les Jeux olympiques », a souligné pour sa part le Premier ministre qatari, cheikh Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, cité par l'agence de presse officielle.

Depuis la nouvelle procédure d'attribution des Jeux olympiques, inaugurée par l'attribution des JO 2032 à Brisbane en 2021 — pour laquelle le Qatar était déjà candidat —, les pays candidats n'ont plus l'obligation de se faire connaître publiquement, mais mènent des discussions largement confidentielles avec le CIO jusqu'à la validation finale de la session.

L’ancien président du CIO, Thomas Bach, a néanmoins répété disposer d’un « nombre à deux chiffres » de pays intéressés par l’organisation des Jeux d’été de 2036 et 2040, parmi lesquels l’Inde, l’Afrique du Sud, la Corée du Sud, la Turquie et la Hongrie, qui se sont déclarés publiquement intéressés.

Rotation continentale oblige, après des éditions en Europe (2024), en Amérique du Nord (2028) et en Océanie (2032), l’édition suivante a de bonnes chances de revenir à l’Asie, à moins qu’elle ne soit l’occasion des premiers Jeux olympiques africains de l’histoire.

La désignation de l’hôte des JO de 2036 sera l’un des premiers grands chantiers de la nouvelle présidente du CIO, Kirsty Coventry, en poste depuis le 23 juin. Elle a d’ores et déjà lancé une réflexion sur le mode d’attribution afin de définir le « moment adéquat » de ce choix. Longtemps fixé à sept ans avant l’échéance, il n’obéit plus à aucune règle.


Festival international de Hammamet 2025 : Noël Kharman et Yuri Buenaventura, deux voix engagées et envoûtantes 

Noël Kharman. (Photo fournie)
Noël Kharman. (Photo fournie)
Sur scène. (Photo fournie)
Sur scène. (Photo fournie)
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  • Noël Kharman a su allier émotion brute et justesse musicale
  • L’un des moments les plus poignants fut son interprétation de « Haifa », chanson dédiée à sa ville natale

HAMMAMET:  La 59e édition du Festival international de Hammamet, placée cette année encore sous le thème Continuous Vibes, a offert samedi soir un double moment d’exception entre engagement, virtuosité musicale et communion avec le public.

Sur la scène mythique de l’amphithéâtre de Hammamet, deux artistes venus de mondes différents mais unis par la puissance de leur message ont brillé tour à tour : la jeune chanteuse palestinienne Noël Kharman, et l’icône de la salsa colombienne Yuri Buenaventura.

Noël Kharman: la voix d’une génération sacrifiée

Venue pour la première fois en Tunisie, la chanteuse palestinienne Noël Kharman, 24 ans, a fait une entrée sobre mais électrisante. Robe noire élégante, voix puissante et regard franc, elle a captivé d’emblée un public conquis par sa sincérité et son intensité.

Entourée de musiciens tunisiens de talent – avec notamment Outail Maaoui au violon, Mohamed Ben Salha au nay, Dali El Euch à la batterie, ou encore Bechir Neffati aux percussions – Kharman a su allier émotion brute et justesse musicale. Un ensemble d’une cohésion remarquable, mis au service de compositions originales et d’arrangements soignés.

L’un des moments les plus poignants fut son interprétation de « Haifa », chanson dédiée à sa ville natale. Elle y a livré un message bouleversant : « La guerre m’a beaucoup épuisée. Elle a changé ma vision du monde. Je vis actuellement en Jordanie. Je prie pour une paix prochaine. » Le public, profondément touché, a répondu par des slogans engagés : « Free, Free Palestine », criant son soutien à la cause palestinienne.

Kharman s’est imposée ces dernières années comme une figure montante de la scène arabe grâce à ses mashups viraux et ses compositions originales, largement diffusées sur TikTok, Instagram et YouTube. Issue d’un village proche de Haïfa, elle fait résonner la culture musicale moyen-orientale au-delà des frontières, avec rigueur, passion et une vraie vision artistique.

Yuri Buenaventura: la salsa comme langage universel

Un peu plus tôt dans la soirée, c’est Yuri Buenaventura qui a fait vibrer l’amphithéâtre, dans une performance marquant son grand retour sur scène après six ans de silence. La soirée, affichant complet bien avant l’ouverture des portes, a tenu toutes ses promesses.

Dès les premières notes, le chanteur colombien a installé son univers : une salsa colorée, généreuse, ouverte à toutes les influences. Costumé en sport-chic, entre élégance sobre et énergie débordante, l’artiste a invité le public à danser, à rêver, mais aussi à réfléchir.

Pendant deux heures, il a enchaîné classiques, morceaux de son nouvel album « Ámame » – un hommage à la musique latine new-yorkaise – et quelques reprises iconiques. De « Como la maleza » à « Historia de un Amor », en passant par sa reprise bouleversante de « Ne me quitte pas », il a ému autant qu’il a fait danser.

Loin de se limiter à l’ambiance festive, Yuri Buenaventura a aussi livré des messages forts sur l’état du monde, dénonçant les conflits et les divisions actuelles. « La musique est une arme de paix », semble-t-il nous dire, en valorisant les instruments comme vecteurs de rencontre entre les peuples.

Le Festival international de Hammamet confirme ainsi, pour sa 59e édition, sa capacité à conjuguer excellence artistique et résonance contemporaine. Une scène où les émotions croisent les convictions, et où les Continuous Vibes prennent tout leur sens.