Migrants tués par un train en France: le groupe tentait d'échapper aux contrôles

Quelque 200 personnes se sont rassemblées mercredi soir devant la gare de Saint-Jean-de-Luz, à l'appel d'associations locales d'aides aux migrants, pour rendre hommage aux victimes de ce drame. (AFP)
Quelque 200 personnes se sont rassemblées mercredi soir devant la gare de Saint-Jean-de-Luz, à l'appel d'associations locales d'aides aux migrants, pour rendre hommage aux victimes de ce drame. (AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 14 octobre 2021

Migrants tués par un train en France: le groupe tentait d'échapper aux contrôles

  • Ces migrants, très probablement de nationalité algérienne, avaient été percutés vers la gare de Saint-Jean-de-Luz, alors qu'ils semblaient se reposer sur les voies
  • Le rescapé a confirmé aux enquêteurs de la police judiciaire de Bayonne que le groupe avait emprunté les voies ferrées pour échapper à d’éventuels contrôles de police

BAYONNE: Les trois migrants morts fauchés par un train mardi dans le Sud-Ouest de la France, près de la frontière espagnole s'étaient réfugiés sur les voies pour échapper à d'éventuels contrôles, a-t-on appris auprès de la justice.


Ces migrants, très probablement de nationalité algérienne, avaient été percutés vers la gare de Saint-Jean-de-Luz, alors qu'ils semblaient se reposer sur les voies.


Un quatrième homme avec eux, également algérien, très grièvement blessé dans l'accident, s’est exprimé succinctement ce mercredi, depuis son lit d'hôpital, a indiqué le procureur de Bayonne (sud-ouest), Jérôme Bourrier, mercredi soir à une correspondante de l'AFP.


Ce rescapé a confirmé aux enquêteurs de la police judiciaire de Bayonne que le groupe avait emprunté les voies ferrées pour échapper à d’éventuels contrôles de police. Selon lui, ils s’étaient arrêtés pour se reposer, se sont endormis et n’ont pas vu le train arriver.


L'homme n’a en revanche pas été en mesure de donner les identités des trois victimes. "Le petit groupe s’était constitué un peu plus tôt en Espagne et ils ne se connaissaient pas les uns les autres", a expliqué le procureur.


Quelque 200 personnes se sont rassemblées mercredi soir devant la gare de Saint-Jean-de-Luz, à l'appel d'associations locales d'aides aux migrants, pour rendre hommage aux victimes de ce drame.


Selon Amaia Fontang, présidente d'Etorkinekin, un collectif qui fédère 13 groupes d'accompagnements des migrants au Pays basque, interrogée mardi par l'AFP, le drame est survenu après "une journée de pression policière importante dans plusieurs points du Pays basque", qui "pourrait expliquer que ces migrants aient cherché à se réfugier à un endroit pour être tranquilles".


"Le seul centre de transit pour primo-arrivants" se trouve à Bayonne, à plus de 30 km de la frontière espagnole, a ajouté cette militante associative.


L'Espagne est l'une des principales portes d'entrée en Europe pour les migrants et le Pays basque est l'un des importants points de passage, théâtre de drames comme en août et en mai derniers, avec la mort de deux migrants qui tentaient de traverser le fleuve frontière Bidassoa pour passer en France. 


Condamnation de Christophe Gleizes en Algérie: «profonde inquiétude» de Macron qui promet d'agir pour «sa libération»

Short Url
  • La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin
  • Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française

PARIS: Emmanuel Macron a "appris avec une profonde inquiétude la condamnation en appel" à sept ans de prison du journaliste français Christophe Gleizes en Algérie, a déclaré jeudi l'Elysée.

"Il lui adresse ses pensées ainsi qu'à sa famille. Nous continuerons d'agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais", a ajouté la présidence française.

La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin.

Collaborateur des magazines français So Foot et Society, le journaliste de 36 ans s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l'est d'Alger.

Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française.

Le ministre français de l'Intéreur Laurent Nuñez a affirmé jeudi que sa libération était "un élément majeur" des discussions en cours "entre Paris et Alger", relancées depuis la grâce présidentielle octroyée mi-novembre à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par l'Algérie.

Emmanuel Macron s'était ensuite dit "disponible" pour échanger avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune si cela permet d'"obtenir des résultats" et d'"avancer" dans les relations tendues entre les deux pays, mais cet échange n'a pas encore eu lieu.

 

 

 

 


Lecornu annule ses rencontres avec CGT et CFDT pour se «consacrer» au budget de la Sécu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
Short Url
  • Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année
  • A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues"

PARIS: Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique.

"En l'état des discussions, le Premier ministre souhaite consacrer entièrement sa journée aux débats parlementaires sur le projet de loi de finances pour la Sécurité sociale", a expliqué son entourage.

"Pour cette raison, les consultations avec les syndicats CGT et CFDT ainsi que le déjeuner avec les parlementaires sur l'énergie seront reportés", a-t-on précisé.

Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année.

A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues" : le déficit, la réforme de l’État, l'énergie, l'agriculture ainsi que la sécurité intérieure et extérieure, avec débats et votes possibles à la clé.

Les partis présents au gouvernement (centre et LR), le PS, les Écologistes, le PCF et le RN ont été reçus, ainsi que les représentants du Medef.

La rencontre avec Force ouvrière prévue mercredi avait déjà été reportée.

La discussion sur le budget de la Sécu devait se poursuivre jeudi mais son éventuelle adoption le 9 décembre reste très hypothétique dans la mesure où les groupes Horizons et LR menacent de voter contre ou de s'abstenir.


Un homme tué par balles près de Grenoble

Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Short Url
  • L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang
  • La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête

GRENOBLE: Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police.

L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang, la mâchoire brisée, avec une trottinette à ses pieds. En arrêt cardio-respiratoire, il a été déclaré décédé sur place par le SAMU.

Deux impacts de balles dans son dos et dans sa mâchoire ont été relevés par la suite par le médecin légiste, selon même la source.

La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête.