«Mon fils et son combat sont mon inspiration», confie cet adepte saoudien du jiu-jitsu

Mohammed Jwaied M. Al-Mukhalis Al-Yami et Fahad, son fils malade, ont conquis le cœur des internautes en remportant des médailles d'or en jiu-jitsu brésilien aux États-Unis. (Photo fournie).
Mohammed Jwaied M. Al-Mukhalis Al-Yami et Fahad, son fils malade, ont conquis le cœur des internautes en remportant des médailles d'or en jiu-jitsu brésilien aux États-Unis. (Photo fournie).
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Publié le Vendredi 15 octobre 2021

«Mon fils et son combat sont mon inspiration», confie cet adepte saoudien du jiu-jitsu

  • De manière tout à fait inattendue, un père saoudien qui réside aux États-Unis a remporté une médaille d'or
  • Cet ancien employé d'Aramco a déménagé à Houston, au Texas, avec le plus jeune de ses trois enfants, Fahad, qui souffre d'une malformation cardiaque et pulmonaire congénitale

DJEDDAH: De manière tout à fait inattendue, un père saoudien qui réside aux États-Unis a remporté une médaille d'or. Son fils, malade, est à la fois son plus grand admirateur et sa plus grande source d’inspiration.

Mohammed Jwaied M. al-Mukhalis al-Yami a conquis les internautes avec son histoire, largement diffusée sur les réseaux sociaux et qui a attiré l'attention des Saoudiens du monde entier.

Cet ancien employé d'Aramco a déménagé à Houston, au Texas, avec le plus jeune de ses trois enfants, Fahad, qui souffre d'une malformation cardiaque et pulmonaire congénitale. Après des années de traitement dans des hôpitaux saoudiens, Fahad a été transféré dans l'un des meilleurs hôpitaux de Houston pour subir, avec l'aide du gouvernement saoudien, une transplantation pulmonaire vitale.

«J'avais besoin d'une distraction et je l'ai trouvée en m'entraînant au jiu-jitsu brésilien», confie Al-Mukhalis à Arab News.

«Mon fils est mon plus grand supporter, et c’est aussi mon entraîneur. Il est toujours à mes côtés pendant que je m'entraîne et c'est une bénédiction, d'autant plus que nous sommes seuls ici.»

Le jiu-jitsu brésilien est un art martial qui repose sur des combats au sol et des prises de soumission. C'est un sport excessivement difficile qui nécessite de la concentration et la maîtrise de nombreuses prises pour battre son adversaire – un apprentissage qu'Al-Mukhalis a trouvé facile. Ses entraîneurs l'ont aidé à découvrir ce talent qu'il n'aurait jamais pensé avoir. Il a été beaucoup aidé par Fahad, qui a encouragé son père à chaque étape de son parcours.

Sa femme et ses deux fils aînés étant restés dans le Royaume, Al-Mukhalis a porté sur son épaule la bouteille d'oxygène de son fils, qui suivait un traitement avant la transplantation, et l'a accompagné à l'hôpital tous les jours. Et Al-Mukhalis a passé son temps libre sur le tapis de jiu-jitsu pour s’entraîner et progresser.

«Cela m'a aidé à me débarrasser de mes sentiments de tristesse et de chagrin», confie-t-il.

Al-Mukhalis a commencé à gagner en confiance en remportant des compétitions locales et il a réalisé une performance remarquable lors du Championnat du monde IBJJF de jiu-jitsu brésilien 2021 au Curtis Culwell Center de Garland, dans l’État du Texas.

«J'ai remporté la première place dans la catégorie de jiu-jitsu brésilien adulte de 155 livres [70 kilos, NDLR]», raconte-t-il. «Mon fils et son combat ont été mon inspiration pour remporter le championnat. C’est le point culminant de mon aventure.»

Al-Mukhalis est passé du statut de Saoudien dans un pays étranger à celui de champion du monde grâce à un travail acharné et de nombreux efforts. Il n’aurait pu y arriver sans la présence de Fahad à ses côtés.

«Mon fils et moi avons fait le vœu de ne jamais abandonner lorsque je me bats. Lui aussi continuera de lutter contre sa maladie», déclare Al-Mukhalis.

 


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.


Frappe israélienne sur le sud du Liban: un mort 

Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
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  • Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé
  • Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal

BEYROUTH: Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre.

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmer viser la formation pro-iranienne.

Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé.

Israël n'a pas réagi dans l'immédiat.

Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

Le président Joseph Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Selon un bilan compilé par l'AFP à partir des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées depuis le début du mois.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Lors d'un entretien vendredi avec son homologue allemand Johann Wadephul, en visite à Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji lui a demandé "d'aider à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses agressions".

"Seule une solution diplomatique, et non militaire, peut assurer la stabilité et garantir le calme dans le sud", a assuré le ministre libanais, selon ses propos rapportés par l'Ani.

Il a assuré que "le gouvernement libanais poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de placer toutes les armes sous son contrôle".

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

 


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
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  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".