RIYAD: Nissan Motor Co. Ltd. et Nissan Middle East ont été sommées de payer plus de 1,3 milliard de dirhams (environ 305 millions de dollars), intérêts compris, à Al-Dahana FZCO, à la suite de la plainte déposée par cette dernière en 2019, a affirmé Al-Dahana dans un communiqué.
L'affaire visait à obtenir réparation pour les dommages subis en raison d'une rupture de contrat présumée avoir été commise par le constructeur automobile japonais Nissan, sa filiale Nissan Middle East, et deux directeurs désignés, à la suite de l'arrestation à Tokyo de l'ancien président de Nissan Carlos Ghosn.
Le tribunal de Dubaï a émis une ordonnance de saisie conservatoire sur les biens et effets mobiliers, ainsi que les comptes bancaires des deux sociétés, selon le communiqué.
Al-Dahana a été fondée en 2008 pour aider à promouvoir les ventes de véhicules Nissan dans la région du Golfe. Elle est détenue conjointement par le milliardaire saoudien Khaled Juffali et Nasser Watar, un homme d'affaires libanais, a rapporté Bloomberg.
Le constructeur automobile japonais Nissan a déclaré à Bloomberg que le partenariat avait pris fin en 2019 après s'être pleinement conformé à ses obligations contractuelles, et que des procédures judiciaires étaient en cours dans l'Émirat.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com