23 Brook Street, Mayfair, Londres, la «vraie» maison de Jimi Hendrix

L'intérieur du Hendrix Flat, un appartement londonien où le légendaire auteur-compositeur-interprète américain Jimi Hendrix a vécu en 1968-69, restauré en musée par le Handel House Trust, à Londres le 16 septembre 2020 (Daniel LEAL-OLIVAS / AFP)
L'intérieur du Hendrix Flat, un appartement londonien où le légendaire auteur-compositeur-interprète américain Jimi Hendrix a vécu en 1968-69, restauré en musée par le Handel House Trust, à Londres le 16 septembre 2020 (Daniel LEAL-OLIVAS / AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 18 septembre 2020

23 Brook Street, Mayfair, Londres, la «vraie» maison de Jimi Hendrix

  • Dans le quartier de Mayfair, au 23 Brook Street, le petit immeuble blanc a abrité en 1968 et 1969 le guitariste de légende, né à Seattle en 1942
  • Comme les Rolling Stones ou les Beatles, Hendrix est « un personnage emblématique du Londres des années 1960 », ville qui « lui a permis de devenir lui-même »

LONDRES : Derrière la porte au bouton de porcelaine orné d'une rose, des tapis, couleurs chaudes, une ambiance de chambre d'étudiant. Jimi Hendrix a décrit l'endroit comme sa première « vraie maison », à Londres, ville qui a vu ce génie de la musique du XXe siècle exploser, puis s'éteindre il y a 50 ans.

Dans le quartier de Mayfair, au 23 Brook Street, le petit immeuble blanc a abrité en 1968 et 1969 le guitariste de légende, né à Seattle en 1942.

Après une enfance « très très malheureuse », l'armée, il « n'avait pas vraiment idée » de ce qu'est un « chez soi », explique Christian Lloyd, chercheur spécialiste de Jimi Hendrix.

Quand il arrive à Londres, en septembre 1966, le guitariste américain de 23 ans est totalement inconnu du public.

Dans l'avion qui le fait traverser l'Atlantique, résolu à se faire un nom, il décide de troquer Jimmy James pour Jimi Hendrix (son vrai nom de famille). « Le signe qu'il va se recréer à Londres », où « personne ne sait qui il est », souligne Christian Lloyd, « il peut être qui il veut ».

Quitte à prendre quelques libertés avec la réalité. Que ce soit pour entrer dans le pays - il s'était fait passer pour un auteur de chanson venu toucher ses royalties - puis dans ses premières interviews, sur son âge, sa famille, ou les raisons pour lesquelles il a dû quitter l'armée.

« Tout ce qu'il voulait, c'était jouer encore et encore », explique le chercheur, qui officie dans un institut anglais dépendant de l'université Queen's au Canada. Il enregistre « Hey Joe », « Are you experienced », son ascension est fulgurante.

La technologie des studios connaît des avancées majeures, permet de « nouveaux effets », Hendrix se distingue par son « authenticité » et cette « orientation futuriste, ce n'est possible qu'à Londres à l'époque », selon M. Lloyd.

Le fantôme de Haendel

Après avoir vécu d'un appartement à l'autre avec ses managers, Hendrix veut s'installer avec sa petite amie de l'époque.

C'est d'ailleurs elle qui a trouvé leur cocon, non sans mal. « J'étais allée chez un agent immobilier ou deux à Mayfair, mais dès qu'ils entendaient que c'était pour Jimi Hendrix, c'était non ! », s'est souvenue Kathy Etchingham en 2016 sur Channel 4. « Ils ne voulaient pas de quelqu'un comme lui ».

Dans le petit appartement, « il y avait de la moquette grise », que Jimi ne supportait plus, « on est allés chez John Lewis », un grand magasin d'Oxford Street, à deux pas, a-t-elle raconté.

Kathy Etchingham a de nouveau été mise à contribution pour recréer à l'identique la décoration de l'antre, reconvertie en musée depuis 2016, avec ses tapis persans, certains même enroulés tant Jimi Hendrix les accumulait. Dans la chambre baignée de rouge, orange, rose, cendrier plein, tasses à thé vides côtoient un Monopoly.

L'appartement n'était entouré que de magasins et de bureaux, « ce qui permettait à Hendrix de passer des disques aussi fort qu'il le voulait, de brancher sa guitare et jouer en plein milieu de la nuit s'il le voulait, aucun voisin pour se plaindre », explique Sean Doherty, responsable du musée.

Quand le couple s'est séparé et a quitté l'appartement en juin 69, Hendrix avait « donné pour instruction à son manager de vendre ou de se débarrasser de ce qui lui appartenait », poursuit-il. « On ne sait pas ce qui est arrivé à toutes ces choses ».

Plus de deux siècles auparavant, un autre génie de la musique a vécu là: Haendel. Enfin juste à côté, au 25, mais la plaque signalant l'illustre occupant se trouvait alors entre les deux immeubles, si bien que Hendrix a cru habiter chez lui. « Ils sont tous les deux musiciens, tous les deux immigrés, tous les deux novateurs », souligne Christian Lloyd, évoquant une anecdote selon laquelle Hendrix aurait un jour cru voir le fantôme de Haendel dans un miroir.

Comme les Rolling Stones ou les Beatles, Hendrix est « un personnage emblématique du Londres des années 1960 », ville qui « lui a permis de devenir lui-même ».

Il mourra le 18 septembre 1970 dans un hôtel du quartier de Notting Hill, emporté par un cocktail de médicaments et de vin, à l'âge de 27 ans.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com