L'Inde a administré un milliard de doses de vaccin contre la Covid-19

Un personnel médical dessine le design de Rangoli sur le sol de l'hôpital Ramaiah à Bangalore, le 21 octobre 2021 (Photo, AFP)
Un personnel médical dessine le design de Rangoli sur le sol de l'hôpital Ramaiah à Bangalore, le 21 octobre 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 21 octobre 2021

L'Inde a administré un milliard de doses de vaccin contre la Covid-19

Un personnel médical dessine le design de Rangoli sur le sol de l'hôpital Ramaiah à Bangalore, le 21 octobre 2021 (Photo, AFP)
  • Selon le gouvernement, environ trois quarts des adultes de ce pays de 1,3 milliard d'habitants ont reçu une injection, et environ 30% sont complètement vaccinés
  • Bombay, la capitale économique de l'Inde, a récemment enregistré un jour sans aucun décès lié à la Covid pour la première fois depuis le début de la pandémie

NEW DELHI: L'Inde a administré jeudi sa milliardième dose de vaccin contre la Covid-19, a annoncé le ministère de la Santé, six mois après une flambée dévastatrice des cas qui avait fait craindre l'effondrement du système de santé du pays.  

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Les cas ont depuis fortement diminué, avec moins de 15 000 infections par jour, et la plupart des activités sont revenues à la normale (Photo, AFP)

Selon le gouvernement, environ trois quarts des adultes de ce pays de 1,3 milliard d'habitants ont reçu une injection, et environ 30% sont complètement vaccinés.   

Des centaines de millions d'Indiens de moins de 18 ans, qui représentent environ 40 % de la population, n'ont cependant toujours pas été vaccinés.  

L'Inde a connu en avril et mai un pic très élevé, enregistrant plus de 400 000 infections et 4 000 décès par jour. De nombreux hôpitaux, submergés de malades, s'étaient montrés incapables de faire face, et les crématoriums avaient été débordés.  

Les cas ont depuis fortement diminué, avec moins de 15 000 infections par jour, et la plupart des activités sont revenues à la normale.  

Bombay, la capitale économique de l'Inde, a récemment enregistré un jour sans aucun décès lié à la Covid pour la première fois depuis le début de la pandémie.  

Le Premier ministre Narendra Modi a remercié les professionnels de la santé. Des annonces spéciales ont été faites dans les gares et les aéroports, et les monuments ont été illuminés aux couleurs nationales pour célébrer cette étape importante.   

Pour fêter l'événement, le ministre de la Santé, Mansukh Mandaviya, doit présenter une chanson inédite interprétée par le chanteur Kailash Kher et une production audiovisuelle au Fort Rouge, lieu historique de New Delhi.  

« Félicitations à l'Inde! C'est le résultat de la direction compétente du visionnaire Premier ministre Modi », a-t-il tweeté.  

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Le Premier ministre Narendra Modi a remercié les professionnels de la santé (Photo, AFP)

« Ouvert les yeux »   

L'Inde est le deuxième pays à avoir administré un milliard de doses après la Chine, qui en a injecté plus de 2,3 milliards selon Pékin.   

L'Inde a commencé les vaccinations en janvier et, après un démarrage lent, elle injecte maintenant environ huit millions de doses par jour.  

« Pendant la première vague, je me souviens avoir entendu les gens se demander si le coronavirus était réel ou non », a déclaré Reham Ali, un chauffeur de taxi de 49 ans à New Delhi qui dit avoir reçu une injection.   

« Maintenant, les gens savent qu'il l'est et il y a moins d'hésitation. La deuxième vague nous a ouvert les yeux », poursuit-il.  

Les exportations de vaccins, interrompues en début d'année, ont provisoirement repris, et les autorités affirment que la « pharmacie du monde » tournera à nouveau à plein régime en 2022.  

La plupart des restrictions étant levées, les foules ont pu célébrer ce mois-ci la principale saison des fêtes religieuses en Inde pour la première fois en deux ans.   

Les festivités ont pourtant suscité des inquiétudes quant à une nouvelle vague d'infections, et le gouvernement à encouragé la population à se faire injecter une nouvelle dose.  

La semaine dernière, un groupe d'experts de l'autorité indienne de réglementation des médicaments a recommandé l'utilisation du Covaxin, un des sept vaccins Covid-19 approuvés en Inde, pour les moins de 18 ans.  

« Je pense qu'il est peu probable que nous assistions à une troisième vague qui ressemble de quelque manière que ce soit à la deuxième vague », a déclaré le Dr Gangandeep Kang, du Christian Medical College de Vellore dans l'Etats du Tamil Nadu (sud-est).   

Un scénario qui ne pourrait selon lui se produire que « si nous avons une variante de virus complètement nouvelle. Il s'agira alors d'une nouvelle pandémie », a-t-elle déclaré.  

Officiellement, l'Inde a enregistré un peu plus de 34 millions d'infections et environ 452 000 décès depuis le début de la pandémie, bien que ce chiffre soit généralement considéré comme largement  sous-estimé. 


Nigeria: au moins 40 morts après des affrontements avec un gang armé

Régulièrement en proie à des tensions intercommunautaires, notamment entre agriculteurs sédentaires et éleveurs nomades qui se disputent l'accès aux terres et aux ressources, l'Etat du Plateau connaît depuis plusieurs mois une flambée des violences. (AFP)
Régulièrement en proie à des tensions intercommunautaires, notamment entre agriculteurs sédentaires et éleveurs nomades qui se disputent l'accès aux terres et aux ressources, l'Etat du Plateau connaît depuis plusieurs mois une flambée des violences. (AFP)
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  • Des membres d'un groupe armé ont tué au moins 40 membres d'un groupe d'auto-défense lors de l'attaque d'un village dans le centre du Nigeria et des affrontements qui ont suivi, dimanche, ont déclaré mardi des sources locales et la Croix rouge à l'AFP
  • Régulièrement en proie à des tensions intercommunautaires, notamment entre agriculteurs sédentaires et éleveurs nomades qui se disputent l'accès aux terres et aux ressources, l'Etat du Plateau connaît depuis plusieurs mois une flambée des violences

JOS: Des membres d'un groupe armé ont tué au moins 40 membres d'un groupe d'auto-défense lors de l'attaque d'un village dans le centre du Nigeria et des affrontements qui ont suivi, dimanche, ont déclaré mardi des sources locales et la Croix rouge à l'AFP.

Le secrétaire de la Croix-Rouge de l'Etat de Plateau, Nuruddeen Hussain Magaji, a déclaré à l'AFP que "des centaines de miliciens d'auto-défense ont été pris en embuscade" dimanche dans le village de Kukawa. Cette attaque est survenue alors que les miliciens se regroupaient après des affrontements qui ont fait dix morts parmi les miliciens dans le village voisin de Bunyun, selon un habitant.

Régulièrement en proie à des tensions intercommunautaires, notamment entre agriculteurs sédentaires et éleveurs nomades qui se disputent l'accès aux terres et aux ressources, l'Etat du Plateau connaît depuis plusieurs mois une flambée des violences.

"Selon les premiers rapports de notre personnel sur le terrain, au moins 30 corps ont été amenés dans un hôpital local, et certains blessés ont été transférés vers un hôpital de l'Etat voisin de Bauchi", a précisé Nuruddeen Hussain Magaji. "On s'attend à ce que d'autres corps de miliciens soient retrouvés dans la brousse", a-t-il ajouté.

Musa Ibrahim, un habitant de Bunyun, dans la circonscription voisine de Wase, a déclaré que "dix membres des milices ont été confirmés morts après que des bandits ont attaqué notre communauté, dimanche".


Trump reçoit Netanyahu à la recherche d'un accord à Gaza

Le président américain Donald Trump rencontre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans la Salle bleue de la Maison Blanche à Washington, DC, le 7 juillet 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump rencontre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans la Salle bleue de la Maison Blanche à Washington, DC, le 7 juillet 2025. (AFP)
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  • M. Netanyahu a de nouveau exclu la création d'un Etat palestinien à part entière, affirmant qu'Israël conserverait "toujours" le contrôle de la sécurité dans la bande de Gaza
  • Selon des sources palestiniennes proches des discussions, l'accord comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus

WASHINGTON: Donald Trump, qui se dit déterminé à mettre fin à la guerre à Gaza, a reçu Benjamin Netanyahu à dîner à la Maison Blanche lundi soir, lequel a dit avoir présenté le président américain pour le Nobel de la Paix.

La troisième visite à Washington du Premier ministre israélien M. Netanyahu depuis le retour au pouvoir de Donald Trump intervient à un moment crucial, le président américain espérant profiter de l'élan donné par la récente trêve entre Israël et l'Iran après une guerre de 12 jours.

"Je ne pense pas qu'il y ait de blocage. Je pense que les choses se passent très bien", a déclaré M. Trump aux journalistes au début du dîner, lorsqu'on lui a demandé ce qui empêchait la conclusion d'un accord de paix.

Assis l'un en face de l'autre autour d'une grande table, le président américain s'est dit convaincu que le Hamas était prêt à accepter un cessez-le-feu à Gaza.

"Ils veulent une rencontre et ils veulent ce cessez-le-feu", a-t-il dit.

Le Premier ministre israélien a lui annoncé avoir présenté la nomination du président américain pour le prix Nobel de la paix, en lui remettant la lettre qu'il a envoyée au comité Nobel.

"A l'heure où nous parlons, il rétablit la paix dans un pays (après l'autre), dans une région après l'autre", a loué M. Netanyahu.

La rencontre lundi intervient en pleins pourparlers indirects entre Israël et le Hamas.

Depuis dimanche, deux sessions de pourparlers indirects entre Israël et le Hamas se sont tenues à Doha, selon des sources palestiniennes proches des négociations. "Aucune percée" n'a été encore réalisée, a indiqué à l'AFP l'une d'elles.

Mardi matin, l'armée israélienne a annoncé que cinq soldats avaient été tués et deux autres grièvement blessés au combat dans le nord de la bande de Gaza.

L'émissaire américain Steve Witkoff doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison Blanche.

Auparavant, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, avait indiqué que "la priorité absolue du président au Moyen-Orient est de mettre fin à la guerre à Gaza et le retour de tous les otages".

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël, à laquelle l'armée a riposté en lançant une offensive d'envergure à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire.

Dimanche, Donald Trump a estimé qu'il existait "de bonnes chances" de parvenir à un accord "cette semaine".

Les négociations indirectes, menées via les médiateurs qatari, égyptien et américain, portent "sur les mécanismes de mise en oeuvre" d'un accord de cessez-le-feu et d'un "échange" d'otages retenus à Gaza contre des Palestiniens détenus en Israël, selon un responsable palestinien.

- "Inacceptables" -

La délégation du Hamas se trouvait dans une salle et la délégation israélienne dans une autre, dans le même bâtiment, a-t-il précisé.

"Le Hamas est sérieux et soucieux d'aboutir à un accord pour mettre fin à la guerre et à la souffrance de notre peuple, à condition que la partie israélienne fasse preuve de bonne foi et ne cherche pas à entraver ou à faire traîner le processus", a affirmé le responsable palestinien.

Lundi soir, M. Netanyahu a de nouveau exclu la création d'un Etat palestinien à part entière, affirmant qu'Israël conserverait "toujours" le contrôle de la sécurité dans la bande de Gaza.

"Maintenant, les gens diront que ce n'est pas un Etat complet, que ce n'est pas un Etat. Nous nous en moquons", a-t-il dit.

Selon des sources palestiniennes proches des discussions, l'accord comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.

- "On ne savait plus où aller" -

Des dizaines de personnes, dont des parents d'otages détenus à Gaza, se sont rassemblées lundi soir devant l'antenne de Tel-Aviv de l'ambassade des Etats-Unis en Israël pour demander à M. Trump de parvenir à un cessez-le-feu.

Les manifestants ont brandi des drapeaux américains, des affiches portant des photos d'otages et une grande pancarte sur laquelle on pouvait lire "Président Trump, faites l'histoire, ramenez-les tous à la maison, mettez fin à la guerre".

Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du Hamas du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Une première trêve d'une semaine en novembre 2023, puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.

Sur le terrain à Gaza, la Défense civile a fait état de 12 Palestiniens tués par des frappes israéliennes, dont six morts dans la clinique Al-Rimal de Gaza-ville (nord), qui "abrite des centaines de déplacés".

"On a été surpris par des missiles et des explosions à l'intérieur du bâtiment. On ne savait plus où aller à cause de la poussière et des dégâts", témoigne auprès de l'AFP Salman Qoudoum, en exhortant à un accord de cessez-le-feu. "On ne peut plus attendre".


Le Japon se tourne vers les pays du CCG pour assurer la stabilité au Moyen-Orient

Les deux parties sont convenues de maintenir une coopération étroite pour contribuer à la paix et à la stabilité au Moyen-Orient. (MOFA)
Les deux parties sont convenues de maintenir une coopération étroite pour contribuer à la paix et à la stabilité au Moyen-Orient. (MOFA)
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  • Le ministre des Affaires étrangères Takeshi Iwaya rencontre le Dr Jasem Al-Budaiwi du CCG
  • L'industrie pétrolière mondiale et l'instabilité au Moyen-Orient ont été abordées.

TOKYO : Le ministre japonais des Affaires étrangères, M. Takeshi Iwaya, a rencontré lundi le secrétaire général du CCG, M. Jasem Al-Budaiwi, pour discuter de l'industrie pétrolière mondiale et de l'instabilité croissante au Moyen-Orient.

Iwaya a déclaré que les pays du CCG jouaient un rôle de plus en plus important dans le contexte de l'agitation régionale et internationale, a indiqué le ministère japonais des Affaires étrangères.

Le Japon souhaite approfondir la coopération politique et économique avec le CCG afin d'apporter la paix et la stabilité à la région, y compris la conclusion des négociations de l'accord de partenariat économique entre le Japon et le CCG.

M. Al-Budaiwi a déclaré que le bloc régional espérait également l'achèvement des négociations de l'APE et la poursuite de la coopération dans le cadre du plan d'action Japon-CCG.

M. Al-Budaiwi a ajouté que Tokyo était un partenaire important et a lancé une invitation pour une réunion des ministres des affaires étrangères des deux parties.

Les fonctionnaires ont parlé franchement des questions relatives au Moyen-Orient, notamment du conflit entre Israël et l'Iran, des attaques contre la bande de Gaza et de la situation en Syrie.

M. Iwaya a déclaré que le Japon poursuivrait ses efforts diplomatiques pour faire en sorte que l'accord de cessez-le-feu entre Israël et l'Iran soit mis en œuvre et que les voies du dialogue soient rouvertes.

M. Al-Budaiwi s'est fait l'écho de ce point de vue et a déclaré que les pays du CCG restaient attachés au dialogue.

Les fonctionnaires ont fait part de leurs préoccupations concernant les actes qui menacent les routes maritimes et les attaques contre les installations pétrolières.

- Cet article est également publié sur Arab News Japan