Exposition des œuvres du "musée palestinien en exil" à l'Institut du monde arabe

Performances et distanciation sur l’esplanade de l’Institut du Monde arabe à Paris lors de la fête de la Musique en juin dernier (Abdulmonam Eassa/AFP)
Performances et distanciation sur l’esplanade de l’Institut du Monde arabe à Paris lors de la fête de la Musique en juin dernier (Abdulmonam Eassa/AFP)
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Publié le Vendredi 18 septembre 2020

Exposition des œuvres du "musée palestinien en exil" à l'Institut du monde arabe

  • Tout est parti d'un partenariat signé en 2015 entre l'ancien ministre de la Culture Jack Lang, président de l'IMA, et Elias Sanbar, ambassadeur de la Palestine à l'Unesco, initiateur de ce projet visant à constituer "un musée national palestinien".
  • "C'est un musée palestinien en exil formé de dons d'artistes de différents pays que nous accueillons depuis trois ans dans nos réserves", a expliqué Jack Lang

PARIS : "Couleurs du monde", une exposition présentant les œuvres d'artistes contemporains qui ont toutes été offertes pour constituer un futur "Musée national de la Palestine" s'est ouverte à Paris à l'Institut du monde arabe (IMA), chargé de conserver ces collections depuis 2015.

Julio Le Parc et Vladimir Velickovic pour la peinture, Jef Aerosol pour l'art urbain, Henri Cartier-Bresson, Martine Franck et la Vénézuélienne Anabell Guerrero pour la photo, Vincent Barré et Françoise Pierson pour la sculpture, Bilal et Tardi pour la BD etc. : toutes les formes d'expression sont représentées.

C'est la troisième exposition organisée par l'IMA à partir des collections qu'elle héberge, riches de quelque 400 pièces et qui ne cessent de s'enrichir.

Tout est parti d'un partenariat signé en 2015 entre l'ancien ministre de la Culture Jack Lang, président de l'IMA, et Elias Sanbar, ambassadeur de la Palestine à l'Unesco, initiateur de ce projet visant à constituer "un musée national palestinien".

Sur le cartel de chacune des 50 œuvres exposées est indiqué "Collection du Musée national d'art moderne et contemporain de la Palestine".

"C'est un musée palestinien en exil formé de dons d'artistes de différents pays que nous accueillons depuis trois ans dans nos réserves", a expliqué Jack Lang à l'AFP. Il souhaite qu'un jour cette collection "prenne place dans un musée spécialement construit à Jérusalem-Est".

"On peut appeler ce projet utopique mais nous sommes dans la filiation de musées" qui avaient été pensés "pour le Chili pendant la dictature de Pinochet et l'Afrique du Sud durant l'apartheid et qui aujourd'hui existent dans ces pays", a déclaré l'ambassadeur Sanbar.

Pour le Prix Goncourt 2004 Laurent Gaudé, chargé de la sélection des œuvres avec l'artiste Ernest Pignon-Ernest, "notre geste étant d'offrir des œuvres au public palestinien, pourquoi ne pas lui offrir la couleur ? Car il y a un piège dès qu'on pense palestinien : on va tout de suite mentalement vers quelque chose de dur, de noir et blanc, de heurté".

Au même moment, l'IMA présente "Mémoires partagées", une exposition de photos et vidéos d'artistes arabes choisis dans la vaste donation que l'IMA a reçue du collectionneur libanais Claude Lemand : la Tunisie de jadis en noir et blanc, des femmes allongées dans leur intérieur de la Franco-Algérienne Halida Boughriet ou les fenêtres ouvertes sur l'horizon de la Syrienne Randa Maddah.

"Couleurs du monde" et "Mémoires partagées", IMA, jusqu'au 20 décembre

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.