Alec Baldwin, gloire de Hollywood relancée par le petit écran

L'acteur américain Alec Baldwin Alec Baldwin à New York en septembre 2010. (Photo, Getty Images North America/AFP)
L'acteur américain Alec Baldwin Alec Baldwin à New York en septembre 2010. (Photo, Getty Images North America/AFP)
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Publié le Samedi 23 octobre 2021

Alec Baldwin, gloire de Hollywood relancée par le petit écran

  • Sa caricature de l'ancien président des Etats-Unis, dans la célèbre émission Saturday Night Live, a ravi le public et lui a valu en 2017 l'Emmy Award du meilleur second rôle comique
  • Avant de renouer avec le succès pour ses imitations de Donald Trump, Alec Baldwin avait surtout fait les gros titres pour ses éclats dans sa vie privée et ses emportements

LOS ANGELES : Gloire de Hollywood dans les années 90, connu pour ses démêlés conjugaux et son caractère irascible, l'acteur américain Alec Baldwin, impliqué dans un tir mortel sur un tournage jeudi, a vu sa carrière relancée par la télévision avec le succès de la "sitcom" "30 Rock" ou ses imitations de Donald Trump. 


Sa caricature de l'ancien président des Etats-Unis, singeant sa diction avec des lèvres poussées en avant à l'extrême et une perruque blonde touffue, dans la célèbre émission Saturday Night Live, a ravi le public et lui a valu en 2017 l'Emmy Award du meilleur second rôle comique.


Recevant son prix, le charismatique comédien avait plaisanté sur le fait qu'après avoir eu trois enfants en trois ans, sa femme n'en avait pas eu l'année précédente grâce à la fameuse perruque dont il s'affublait: "ça fait office de contraception".


Certains de ses sketchs pour SNL ont été visionnés sur Youtube jusqu'à 20 millions de fois.


Cerise sur le gâteau, sa performance avait passablement irrité son modèle: "il est temps de supprimer cette émission ennuyeuse et non amusante. Le portrait fait (de moi) par Alec Baldwin est pourri", avait tweeté Donald Trump fin 2016.


Dans les années 2000, l'acteur new-yorkais, aujourd'hui âgé de 63 ans, avait déjà reçu deux Emmy Awards, équivalent des Oscars pour la télévision américaine, pour la "sitcom" "30 Rock" où il incarnait un patron de studio face à Tina Fey. Avec ses sept saisons, la comédie avait signé un vrai succès pour Baldwin et considérablement redoré son blason d'acteur.


Aîné et plus célèbre des quatre frères Baldwin faisant carrière en tant qu'acteurs - les autres sont Stephen, William et Daniel - Alec a culminé pendant les années 80 et 90 avec notamment "Working Girl", "Beetlejuice", "A la poursuite d'octobre rouge".


Dans "La chanteuse et le milliardaire" et "Guet-Apens" il partageait l'affiche avec son ex-femme Kim Basinger. Ils ont formé un couple parmi les plus glamours de l'époque avant un divorce très acrimonieux. 

Harcèlement

Mais la gloire avait passé et il était ensuite resté cantonné dans des seconds rôles, malgré certaines performances remarquées comme une incarnation d'un mari d'une malade d'Alzheimer dans "Still Alice", ou un auteur de fraude financière volage dans "Blue Jasmine".


L'acteur était aussi régulièrement monté sur les planches de Broadway. 


Avant de renouer avec le succès pour ses imitations de Donald Trump, Alec Baldwin avait surtout fait les gros titres pour ses éclats dans sa vie privée et ses emportements.


Il a notamment insulté un photographe, lui lançant des propos homophobes et le poursuivant brièvement, alors qu'il essayait de prendre des clichés volés de sa femme Hilaria et de leur petite fille.


L'acteur a aussi été aux prises dans une longue bataille judiciaire avec une actrice québécoise, Geneviève Sabourin, condamnée à six mois de prison pour harcèlement à son encontre en 2013.


En janvier 2019, à la suite de négociations avec la justice, il avait lui-même plaidé coupable de harcèlement après avoir frappé un automobiliste qui lui disputait une place de stationnement.


Alec Baldwin avait été laissé en liberté après une audience dans un tribunal de Manhattan, à condition de suivre une "brève formation pour gérer sa colère".


Jeudi, il a été l'auteur du coup de feu mortel, et vraisemblablement accidentel, qui a touché la directrice de la photographie du western qu'il était en train de tourner dans l'Etat américain du Nouveau-Mexique. Le réalisateur du film "Rust" a quant à lui été blessé.


L'acteur a été interrogé par les enquêteurs et est reparti libre des lieux du tournage.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com