L'ONU tire la sonnette d'alarme sur les gaz à effet de serre avant la COP26

«C'est alarmant et c'est lié à la déforestation dans la région», a affirmé le secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas. (Photo, AFP)
«C'est alarmant et c'est lié à la déforestation dans la région», a affirmé le secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 25 octobre 2021

L'ONU tire la sonnette d'alarme sur les gaz à effet de serre avant la COP26

  • Dans son dernier bulletin sur les principaux gaz à effet de serre, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) révèle qu'une partie de l'Amazonie «n'est plus un puits mais une source de carbone»
  • Les trois principaux gaz à effet de serre - CO2, méthane (CH4) et protoxyde d'azote (N2O), ont atteint des sommets en 2020

GENÈVE: Les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint des records l'an dernier, tandis que l'Amazonie perd de sa capacité à absorber le CO2, a alerté l'ONU lundi, à six jours de la COP26 sur le climat à Glasgow.

Dans son dernier bulletin sur les principaux gaz à effet de serre, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) révèle qu'une partie de l'Amazonie "n'est plus un puits mais une source de carbone".

"C'est alarmant et c'est lié à la déforestation dans la région", a affirmé le secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas, en conférence de presse.

À peu près la moitié du dioxyde de carbone (CO2) émis par les activités humaines aujourd'hui demeure dans l'atmosphère. Le reste est absorbé par les océans et les écosystèmes terrestres, mais l'OMM craint que ces puits de CO2 se réduisent sous l'effet de la déforestation et du réchauffement des eaux, et de leur acidification.

Les trois principaux gaz à effet de serre - CO2, méthane (CH4) et protoxyde d'azote (N2O), ont atteint des sommets en 2020. Le taux d'augmentation annuel de concentrations de chacun de ces gaz a même dépassé la moyenne de la période 2011-2020.

Le ralentissement de l'économie imposé par la pandémie de Covid-19 "n'a pas eu d'incidence perceptible" sur le niveau et la progression des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, malgré un recul temporaire des nouvelles émissions, explique l'OMM.

"Au rythme où augmentent les concentrations de gaz à effet de serre, l'élévation des températures à la fin du siècle sera bien supérieure aux objectifs de l'Accord de Paris, soit 1,5 à 2 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels. Nous sommes très loin du but", a averti M. Taalas.

"Si nous continuons à utiliser les ressources fossiles de manière illimitée, nous pourrions atteindre un réchauffement d'environ 4 degrés d'ici la fin du siècle", a-t-il averti.

La crise climatique, risque pour la survie de l'espèce, alertent les gynécologues-obstétriciens

PARIS: Quelques jours avant le début de la COP 26, à Glasgow, la principale organisation internationale de gynécologues-obstétriciens lance un appel à "agir maintenant", la crise climatique mettant, selon eux, en danger l'espèce humaine.

La Fédération internationale de gynécologie et d'obstétrique (Figo) - qui représente des centaines de milliers de praticiens de la santé maternelle et infantile dans plus de 130 pays à travers le monde - souligne l'impact de la crise climatique sur la reproduction humaine. 

Dans un article publié en ligne dans l'"International Journal of Gynecology and Obstetrics", les auteurs soutiennent que cette crise est devenue "une urgence de santé publique qui affecte de manière disproportionnée les personnes enceintes, les enfants, les personnes issues de communautés défavorisées et marginalisées, les personnes de couleur et la reproduction humaine". 

"Le changement climatique peut également aggraver les soins prodigués tout au long de la grossesse et de la maternité, ainsi que l'issue des grossesses dans les pays déjà à faibles ressources", estiment-ils.

Ainsi, l'exposition à la chaleur et à la pollution de l'air pendant la grossesse provoque "des risques accrus de mortinatalité, de faible poids à la naissance et de naissances prématurées, et une augmentation significative du risque d'anomalies congénitales fœtales", indique l'article. 

Les auteurs détaillent également les risques accrus que les catastrophes naturelles telles que les inondations et les ouragans représentent pour les femmes, les enfants et les personnes enceintes, y compris une exposition plus élevée aux polluants nocifs et aux produits chimiques. Avec une augmentation du risque d'hypertension chez les femmes enceintes, de dépression ou de pré-éclampsie.

Les combustibles fossiles, le pétrole et le gaz naturel sont utilisés pour la fabrication de produits qui peuvent perturber le système endocrinien, ajoutent-ils.

"La production de ces produits chimiques n'a cessé d'augmenter depuis les années 1950 et correspond à une augmentation spectaculaire des problèmes de santé affectant les femmes et leurs familles, tels que le diabète, les problèmes de fertilité, le cancer et les troubles neurologiques", soutient l'article.

«Dérapage incontrôlé»

L'ONU espère que les dirigeants mondiaux prendront à Glasgow des mesures pour maintenir la planète sur une trajectoire supportable de réchauffement dans les prochaines années, alors que les données montrent que les niveaux de CO2 ont continué d'augmenter en 2021.

Et le CO2, qui provient principalement de la combustion de matières fossiles et de la production de ciment, est de très loin le principal responsable de ce réchauffement.

L'an dernier, sa concentration s'est établie à 413,2 ppm (parties par million), soit 149% supérieure au niveau préindustriel. 

"Il ne s'agit pas juste d'une formule chimique et de chiffres sur un graphique. Cela a des répercussions massives sur notre vie quotidienne et notre bien-être, sur l'état de la planète et sur l'avenir de nos enfants et petits-enfants", a alerté M. Taalas.

Le méthane, dont environ 60% des rejets atmosphériques sont d'origine humaine (élevage de ruminants, riziculture, décharges...), et le protoxyde d'azote, dont environ 40% des émissions dans l'atmosphère sont d'origine humaine (engrais et fumiers) ont aussi atteint des pics de concentration en 2020.

Quant au forçage radiatif (la capacité de la Terre à conserver l'énergie du Soleil ou à la renvoyer dans l'espace), qui a pour effet de réchauffer le climat, il s'est accru de 47% entre 1990 et 2020. 

La température mondiale continuera d'augmenter tant que les émissions se poursuivront. Et, étant donné que le CO2 demeure pendant des siècles dans l'atmosphère et encore plus longtemps dans l'océan, le réchauffement déjà observé persistera pendant plusieurs décennies, même si les émissions nettes étaient ramenées à zéro rapidement, prévient l'OMM.

Ce rapport montre que le climat est "en dérapage incontrôlé" malgré les avertissements des experts, souligne Euan Nisbet, chercheur à la Royal Holloway University of London: "La catastrophe se rapproche, mais on ne peut pas l'empêcher, tout ce que l'on peut faire, c'est hurler".


Gaza: Bruxelles propose de taxer des biens importés d'Israël dans l'UE et de sanctionner deux ministres

La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.  "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu. "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
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  • L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres
  • Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE

BRUXELLES: La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.

Les mesures commerciales devraient, si elles étaient adoptées par les pays de l'UE, renchérir de quelque 227 millions d'euros le coût de certaines importations israéliennes, principalement d'origine agricole.

La Commission européenne a également proposé de sanctionner deux ministres israéliens d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, chargé de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich chargé des Finances, selon un responsable de l'UE.

L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres. Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE.

"Tous les États membres conviennent que la situation à Gaza est intenable. La guerre doit cesser", a toutefois plaidé mercredi Mme Kallas. Ces propositions seront sur la table des représentants des 27 Etats membres dès mercredi.

Les sanctions dans le domaine commercial ne nécessitent que la majorité qualifiée des Etats membres. Mais là encore, un accord sera difficile à obtenir, jugent des diplomates à Bruxelles.

Des mesures beaucoup moins ambitieuses, également présentées par la Commission européenne il y a quelques semaines, n'avaient pas trouvé de majorité suffisante pour être adoptées. Avait notamment fait défaut le soutien de pays comme l’Allemagne ou l'Italie.

Les exportations israéliennes vers l'UE, son premier partenaire commercial, ont atteint l'an dernier 15,9 milliards d'euros.

Seuls 37% de ces importations seraient concernés par ces sanctions, si les 27 devaient donner leur feu vert, essentiellement dans le secteur agro-alimentaire.


Trump s'en prend à des magistrats après l'assassinat de Charlie Kirk

Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X
  • Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a de nouveau stigmatisé mercredi des magistrats qui l'avaient poursuivi et jugé durant le mandat de Joe Biden, prenant prétexte du récent assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.

Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X.

Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.

"Pourquoi le merveilleux Turning Point a-t-il été mis sous ENQUÊTE par le +Dérangé+ Jack Smith et l'administration Biden Corrompue et Incompétente ?", s'interroge Donald Trump dans un message sur Truth.

"Ils ont essayé de forcer Charlie, ainsi que de nombreuses autres personnes et mouvements, à cesser leurs activités. Ils ont instrumentalisé le ministère de la Justice contre les opposants politiques de Joe Biden, y compris MOI!", s'offusque-t-il encore.

Jack Smith, lui-même visé par une enquête administrative depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, avait été nommé procureur spécial en 2022.

Il avait lancé des poursuites fédérales contre Donald Trump, pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 et rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Les poursuites avaient été abandonnées après la réélection de Trump, en vertu de la tradition consistant à ne pas poursuivre un président en exercice. Jack Smith avait ensuite démissionné du ministère de la Justice.

Sans jamais le citer nommément, le président Trump s'en prend également sur le réseau Truth à Juan Merchan, qui a présidé le procès Stormy Daniels. Le président avait été reconnu coupable de 34 chefs d'accusation, pour des paiements cachés de 130.000 dollars à l'ex-star du X.

Donald Trump exprime le souhait que le juge "corrompu" paie "un jour un prix très élevé pour ses actions illégales".

Depuis l'assassinat de Charlie Kirk, le camp républicain redouble de véhémence contre les démocrates et organisations progressistes, accusés de promouvoir la violence politique.

"La gauche radicale a causé des dégâts énormes au pays", a affirmé le président républicain mardi, avant son départ au Royaume-Uni. "Mais nous y remédions".

Selon le Washington Post, un élu républicain du Wisconsin a déposé une proposition de loi visant à bloquer les fonds fédéraux aux organisations employant des personnes "qui tolèrent et célèbrent la violence politique".

Le New York Times précise pour sa part que sont notamment dans le viseur l'Open Society Foundation du milliardaire George Soros ainsi que la Ford Foundation, qui toutes deux financent des organisations de gauche.


Pompe exceptionnelle pour la deuxième visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni

Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Donald Trump entame une visite d'État de deux jours au Royaume-Uni, marqué par un faste inédit à Windsor malgré des manifestations annoncées à Londres
  • Alors que le gouvernement de Keir Starmer tente de tirer profit de cette visite par des annonces d’investissements technologiques majeurs, la rencontre est aussi ternie par l’affaire Epstein

LONDRES: Tour en calèche, garde d'honneur géante, défilé aérien inédit: le Royaume-Uni sort le grand jeu pour la deuxième visite d'Etat de Donald Trump, reçu mercredi à Windsor par Charles III, à l'abri des manifestations.

"Cela va être un très grand jour", a commenté M. Trump en arrivant au Royaume-Uni mardi soir, se réjouissant de voir le roi, son "ami de longue date".

Encadrée par un dispositif de sécurité exceptionnel, cette visite d'Etat de deux jours débute par un déploiement spectaculaire de faste royal, dont le dirigeant républicain est friand, et une cérémonie militaire d'une ampleur sans précédent, impliquant 1.300 membres des forces armées britanniques.

"On dit que le château de Windsor, c'est le top, non? Donc ça va être chouette", avait lancé Donald Trump, 79 ans, avant son départ de Washington, se félicitant aussi d'être le seul président américain à avoir deux fois les honneurs d'une visite d'Etat au Royaume-Uni. La première avait eu lieu en 2019.

Le président et son épouse Melania seront accueillis à la mi-journée dans ce domaine royal situé à l'ouest de Londres, d'abord par le prince héritier William et son épouse Catherine, puis par le roi Charles III, 76 ans, et la reine Camilla, 78 ans.

Une incertitude entoure toutefois la présence de Camilla: la reine consort se remet d'une sinusite aiguë qui l'a empêchée d'assister à des funérailles royales mardi.

Après une salve royale tirée du château et depuis la Tour de Londres, les trois couples doivent participer à une procession en calèche, mais toujours dans l'enceinte du domaine, et non dans les rues de la ville comme cela avait été le cas lors de la visite d'Etat du président français Emmanuel Macron en juillet.

- Fanfare et cornemuses -

Donald Trump aura l'unique privilège de passer en revue une garde d'honneur comprenant exceptionnellement trois régiments de la Garde royale, accompagnée d'une fanfare, tambours et cornemuses dans la cour carrée du château.

Après un déjeuner en privé avec la famille royale, le couple Trump déposera des fleurs sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022, dans la chapelle St George.

Un défilé aérien, alliant de façon inédite des avions de combat F35 britanniques et américains, et la patrouille acrobatique des "Red Arrows", précèdera le traditionnel banquet royal avec quelque 150 invités.

Une profusion d'honneurs de nature à flatter l'ego du milliardaire américain, qui s'est plus tôt cette année lui-même comparé à un monarque.

Mais à 40 km de là, des milliers de manifestants sont attendus dans le centre de Londres, pour protester contre la venue d'un président très impopulaire dans le pays. Le rassemblement à l'appel de la coalition "Stop Trump", prévu à partir de 14H00 (13H00 GMT), sera encadré par plus de 1.600 policiers. D'autres sont prévus ailleurs au Royaume-Uni.

Le deuxième jour de la visite, jeudi, sera consacrée à une séquence plus politique, qui se déroulera à Chequers, résidence de campagne du Premier ministre Keir Starmer.

La conférence de presse pourrait donner lieu à des questions embarrassantes pour les deux dirigeants, relatives notamment à l'affaire Jeffrey Epstein. Elle est revenue hanter cette semaine Keir Starmer, qui a limogé son ambassadeur à Washington Peter Mandelson, après des révélations sur ses liens avec le délinquant sexuel américain, mort en prison en 2019.

Un sujet dont se passerait bien Donald Trump, qui voit sa présidence également empoisonnée par l'affaire Epstein depuis des semaines.

Des images du financier américain ont d'ailleurs été diffusées mardi soir par un groupe anti-Trump sur une tour du château de Windsor.

De son côté, le gouvernement de Keir Starmer, fragilisé sur le plan économique et en pleine crise politique, cherche à tirer parti de cette visite pour multiplier les annonces, entre accord sur la tech et investissements américains.

Il a déjà enregistré un investissement massif de 30 milliards de dollars (25 milliards d'euros) de Microsoft, un autre de 5 milliards de livres (5,8 milliards d'euros) de Google et l'annonce d'un partenariat incluant OpenAI et Nvidia pour développer des infrastructures dédiées à l'IA dans le nord-est de l'Angleterre.

Un partenariat plus général pour doper la coopération technologique dans l'IA, le quantique et le nucléaire doit être signé pendant la visite, mais ses contours sont encore flous.

Les espoirs d'accord pour faire baisser les droits de douane actuellement appliqués sur le whisky (10%) et l'acier (25%) semblent en revanche avoir été douchés, selon la presse britannique.