Encore des pluies et la mort au tableau des préjudices. Même anticipées par les BMS, les intempéries continuent à endeuiller des familles et à détruire des biens et des infrastructures en Algérie. Nos villes sont non seulement désagréables à vivre, mais en plus ce sont des pièges mortels pour des millions d’habitants, victimes potentielles des caprices de la nature et des politiques de la ville.
Inondations, séismes, glissements de terrains…, ces cataclysmes naturels font des bilans encore plus lourds à cause de l’infrastructure fragile ou inadaptée.
La dégradation du vieux bâti et la déformation du nouveau, villes nouvelles compris, tuent les Algériens. Les quartiers construits anarchiquement dans les lits d’oueds ou ceux produits par la commande publique sont au même titre des lieux risqués. N’est-ce pas que la ville nouvelle Ali Mendjeli a été érigée sans réseau d’évacuation des eaux pluviales, et l’arnaque (impunie) n’a été découverte qu’à la suite des inondations d’août 2015 ayant fait quatre morts ?
Les citoyens ont payé le prix fort, les spécialistes ont tiré à maintes reprises la sonnette d’alarme, et les ministres sont venus, ont constaté et ont promis d’y remédier. Mais rien n’a été entrepris. La suite : les mêmes causes engendrent les mêmes effets.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.