SociabilArt : une formation franco-marocaine pour un meilleur accès aux arts et à la culture

Photo du compte Instagram (@fondation.alizaoua)
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SociabilArt : une formation franco-marocaine pour un meilleur accès aux arts et à la culture

  • Pendant 3 ans, une douzaine de professionnels de la culture, au Maroc et en France, vont bénéficier d’une formation active en matière de «Droits Culturels»
  • Pour marquer le lancement de ce nouveau projet, la Fondation Ali Zaoua organisera le 28 octobre à Casablanca, une rencontre qui visera notamment à interroger l’expertise marocaine mais également française, en matière de droit d’accès à la culture

MONTRÉAL : Un projet de formation dédié aux acteurs culturels marocains et français, baptisé « SociabilArt », vient d'être lancé à l'initiative de la fondation Ali Zaoua. 


 
Le programme est porté conjointement avec la Fédération des Maisons de la Jeunesse et de la Culture de la région Ile de France (FRMJC IdF), grâce au soutien de l’Institut français de Paris et de l’Agence française de développement (AFD), dans le cadre du nouveau programme d’appui aux opérateurs culturels africains, Accès Culture, indique un communiqué de la fondation. 
Pendant 3 ans, une douzaine de professionnels de la culture, au Maroc et en France, vont bénéficier d’une formation active en matière de « Droits Culturels », dans le but de développer leurs compétences pédagogiques en matière de transmission des pratiques artistiques afin de favoriser le lien social, ajoute la même source. 
Le projet prévoit de mettre en pratique les connaissances théoriques des formateurs sélectionnés à travers le montage d’un projet artistique commun mêlant les publics français et marocain d’ici le dernier trimestre de 2023.

Fondation Ali Zaoua

Créée en 2009 par le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch, la Fondation Ali Zaoua est née d’une conviction que la culture est un outil d’insertion socio-économique et de démocratisation. Partant d’une volonté de reconnecter les habitants des quartiers défavorisés avec le reste de la population et leur offrir un avenir meilleur, Nabil Ayouch mise sur les arts et la culture comme moyen de développement. L’idée séduit l’artiste peintre marocain Mahi Binebine convaincu lui aussi par ce constat. Ensemble, ils portent ce projet.

La Fondation a développé un réseau de 5 centres culturels à travers le Maroc. Ces établissements offrent à la jeunesse marocaine des espaces d’expression, de dialogue et de découverte.

La formation sera assurée par deux formateurs culturels de haut niveau, le premier Jean-Pierre Seyvos (français), est compositeur et metteur en scène, fondateur et co-directeur artistique de S-composition. Il est également formateur et consultant dans le domaine des politiques culturelles, avec une expertise particulière pour les questions d’éducation et d’enseignements artistiques, et de création partagée dans le domaine du spectacle vivant. Le second formateur est Hicham Ibn Abdelouahab, également homme de théâtre et passionné d’art vidéo. 
Fondateur de l’atelier Craig, ensuite de la compagnie professionnelle Prova des Arts visuels, il est actuellement consultant en développement durable et en ingénierie culturelle auprès de plusieurs entreprises au Maroc et ONG internationales. 
A travers cette collaboration, la Fondation Ali Zaoua et la Fédération des MJC souhaitent améliorer la manière dont les projets sociaux et culturels, à destination des publics marocain et français, sont pensés et mis en œuvre, dans une optique de coopération équitable, de durabilité et de remise en question perpétuelle au service de l’élaboration collective du vouloir-vivre-ensemble et du développement de « l’accessibilité aux expressions culturelles et aux cultures du monde ». 
Pour marquer le lancement de ce nouveau projet, la Fondation Ali Zaoua organisera le 28 octobre à Casablanca, une rencontre professionnelle, en marge de la formation, afin de débattre de la question des « Droits culturels », laquelle rencontre visera notamment à interroger l’expertise marocaine mais également française, en matière de droit d’accès à la culture. 

(Avec MAP)


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com