Un lien de parenté avec le chef amérindien Sitting Bull confirmé grâce à une innovation génétique

Sitting Bull, dont le vrai nom était Tatanka-Iyotanka, est né en 1831 et mort en 1890. En 1876, il mène 1 500 guerriers Lakota à la célèbre bataille de Little Big Horn, où ils écrasent les troupes américaines du général Custer. (AFP)
Sitting Bull, dont le vrai nom était Tatanka-Iyotanka, est né en 1831 et mort en 1890. En 1876, il mène 1 500 guerriers Lakota à la célèbre bataille de Little Big Horn, où ils écrasent les troupes américaines du général Custer. (AFP)
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Publié le Jeudi 28 octobre 2021

Un lien de parenté avec le chef amérindien Sitting Bull confirmé grâce à une innovation génétique

  • La découverte a été rendue possible par une nouvelle technique qui permet d'obtenir des informations génétiques à partir d'un échantillon minuscule d'ADN ancien
  • Une natte de cheveux appartenant à Sitting Bull et prélevée après sa mort, avait été rendue par un musée de Washington à Ernie LaPointe en 2007

WASHINGTON: Pour la première fois, la technologie génétique a permis de corroborer un lien de parenté entre un personnage historique et un descendant vivant, en l'occurrence entre le célèbre chef amérindien Sitting Bull et un homme qui affirmait être son arrière-petit-fils.


La découverte a été rendue possible par une nouvelle technique qui permet d'obtenir des informations génétiques à partir d'un échantillon minuscule voire fragmenté d'ADN ancien. La technique a été développée par une équipe de scientifiques menée par le Pr. Eske Willerslev de l'université de Cambridge au Royaume-Uni, et du centre de géo-génétiques de la fondation Lundbeck au Danemark.


Leurs résultats ont été publiés mercredi dans la revue Science Advances.


Des études précédentes, fondées sur des échantillons génétiques anciens, s'étaient attelées à trouver des correspondances en utilisant des marqueurs génétiques sexuels, notamment trouvés dans le chromosome Y.

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Une natte de cheveux appartenant à Sitting Bull et prélevée après sa mort, avait été rendue par un musée de Washington à Ernie LaPointe en 2007, mais avant qu'il ne la transmette au Pr. Willerslev, il a souhaité savoir si les intentions du scientifiques étaient pures. (AFP)


Ernie LaPointe, 73 ans, affirme être le descendant de Sitting Bull du côté maternel, a déclaré le Pr. Willerslev à l'AFP, empêchant l'utilisation de ces techniques.


Avec ses collègues chercheurs, le Pr. Willerslev a trouvé en revanche un moyen de chercher de l'ADN "autosomal", soit non-marqué sexuellement.


Ils ont ainsi localisé une petite quantité d'ADN autosomal dans un échantillon de cheveux de Sitting Bull avant de développer une méthode de calcul informatique pour la comparer avec l'ADN d'Ernie LaPointe.


"En se basant sur cela, nous pouvons estimer le lien de parenté avec Sitting Bull", a affirmé le Pr. Willerslev, ajoutant: "Nous sommes certains à 100%" qu'Ernie LaPointe est l'arrière-petit-fils de Sitting Bull.


"Au fil des ans, beaucoup de personnes ont tenté de remettre en question la relation que mes soeurs et moi avons avec Sitting Bull", a déclaré de son côté Ernie LaPointe dans un communiqué de l'université de Cambridge.


Selon lui, les restes de Sitting Bull se situent actuellement à Mobridge dans le Dakota du Sud, Etat qui abrite encore une importante population amérindienne, dans un lieu qui ne possède aucune résonance avec l'histoire du chef Lakota et la culture qu'il représentait.


Ernie LaPointe a ainsi cherché à établir un lien génétique afin de l'aider à obtenir le droit d'exhumer son ancêtre et de transporter ses restes dans un lieu plus approprié.

Homme-médecine 
Sitting Bull, dont le vrai nom était Tatanka-Iyotanka, est né en 1831 et mort en 1890. 


En 1876, il mène 1 500 guerriers Lakota à la célèbre bataille de Little Big Horn, où ils écrasent les troupes américaines du général Custer.


Il y a près de 10 ans, le Pr. Willerslev apprend la quête de vérité d'Ernie LaPointe, et offre ses services.


Une natte de cheveux appartenant à Sitting Bull et prélevée après sa mort, avait été rendue par un musée de Washington à Ernie LaPointe en 2007, mais avant qu'il ne la transmette au Pr. Willerslev, il a souhaité savoir si les intentions du scientifiques étaient pures.


Ernie LaPointe a ainsi demandé à Eske Willerslev de prendre part à une cérémonie impliquant un homme-médecine (fonction de guérisseur au sein des tribus amérindiennes), des percussions, et des chants dans une salle assombrie.


"Une lumière bleu-vert est apparue au milieu de la salle -et je suis un scientifique par nature, j'ai donc pensé, +et bien c'est l'homme médecine qui court autour avec une lampe+, mais quand j'ai étendu mes bras dans l'obscurité, il n'y avait personne", a déclaré le professeur.


Eske Willerslev et ses hôtes ont ensuite fumé un calumet Lakota, et ont mangé de la viande de bison avant qu'Ernie LaPointe ne l'informe que la mystérieuse lumière n'était autre que l'esprit de Sitting Bull, donnant sa bénédiction à l'étude.


Ernie LaPointe n'a cependant transmis que quatre centimètres de la natte de Sitting Bull, longue de plus de 30 centimètres, et a ensuite incinéré le reste, conformément aux instructions de l'esprit de son ancêtre.


"C'est un désastre", pensait à l'époque le Pr. Willerslev, considérant qu'il n'aurait pas assez d'ADN restant. 


Mais les circonstances l'ont forcé avec son équipe à développer une méthode innovante au cours des 10 années suivantes.


La même méthode peut désormais être utilisée pour enquêter sur les liens avec d'autres personnages historiques, du bandit Jesse James, à la famille impériale russe... si des échantillons anciens d'ADN sont disponibles.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com