La BBC dévoile un plan pour améliorer son impartialité

Dans une photo publiée par la BBC, le chancelier de l'Échiquier britannique Rishi Sunak s'entretient avec le journaliste britannique Andrew Marr dans le cadre de l’émission politique de la BBC The Andrew Marr Show à Londres le 24 octobre 2021. (Jeff Overs / BBC / AFP)
Dans une photo publiée par la BBC, le chancelier de l'Échiquier britannique Rishi Sunak s'entretient avec le journaliste britannique Andrew Marr dans le cadre de l’émission politique de la BBC The Andrew Marr Show à Londres le 24 octobre 2021. (Jeff Overs / BBC / AFP)
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Publié le Vendredi 29 octobre 2021

La BBC dévoile un plan pour améliorer son impartialité

  • Le plan en dix points dévoilé vendredi prévoit notamment des formations pour améliorer l'impartialité, un passage en revue régulier des contenus de la BBC, une transparence accrue ainsi qu'une politique en faveur des lanceurs d'alertes
  • Le contenu du plan reprend les recommandations d'un rapport également rendu public vendredi, commandé après qu'un précédent rapport a étrillé la BBC sans sa gestion de l'affaire de l'entretien avec la princesse Diana en 1995

LONDRES : La BBC, sous forte pression politique et régulièrement accusée au Royaume-Uni de ne pas refléter la diversité de ce pays, a rendu public vendredi un plan pour améliorer son impartialité.

Souvent ciblé par le gouvernement conservateur de Boris Johnson et soumis à la vive concurrence des plateformes comme Netflix, le groupe audiovisuel public a également été ébranlé par plusieurs scandales dont les répliques l'ont encore récemment secoué, à l'instar de l'interview de la princesse Diana il y a un quart de siècle décrochée par un journaliste en recourant à de faux documents.

Le plan en dix points dévoilé vendredi prévoit notamment des formations pour améliorer l'impartialité, un passage en revue régulier des contenus de la BBC, une transparence accrue ainsi qu'une politique en faveur des lanceurs d'alertes.

"Les valeurs éditoriales de la BBC d'impartialité, d'exactitude et de confiance sont les fondations de notre relation avec le public au Royaume-Uni et à travers le monde", a déclaré le directeur général de la BBC, Tim Davie.

"Les changements que nous avons annoncés permettent non seulement de nous assurer que nous avons tiré les leçons du passé mais aussi de protéger ces valeurs pour l'avenir", a-t-il ajouté.

Le contenu du plan reprend les recommandations d'un rapport également rendu public vendredi, commandé après qu'un précédent rapport a étrillé la BBC sans sa gestion de l'affaire de l'entretien avec la princesse Diana en 1995.

La réputation de rigueur journalistique et d'indépendance du géant audiovisuel a été la cible d'accusations de partialité, comme au moment de la couverture du Brexit, et il est régulièrement accusé d'élitisme londonien.

Face à ces accusations, le groupe cherche à délocaliser certains services en province et a durci les règles encadrant la participation de ses employés aux réseaux sociaux.

Déjà forte à l'approche de discussions prochaines sur la charte encadrant sa mission, la pression politique s'est récemment accrue avec la nomination d'une nouvelle ministre de la Culture considérée comme étant très critique, Nadine Dorries.

Après avoir pris ses fonctions, cette dernière a dit vouloir obtenir "un vrai changement", accusant les employés de la "Beeb" d'avoir "tous les mêmes partis pris politiques" et de "parler beaucoup de diversité sans parler des enfants des milieux populaires".


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.