Des familles manquent le travail et l’école pour profiter de Winter Wonderland, au festival Riyadh Season

Winter Wonderland, du festival Riyadh Season, ouvre ses portes aux visiteurs avec plus de 103 jeux pour adultes et enfants. (Photo AN, Hoda Bashatah)
Winter Wonderland, du festival Riyadh Season, ouvre ses portes aux visiteurs avec plus de 103 jeux pour adultes et enfants. (Photo AN, Hoda Bashatah)
Winter Wonderland, du festival Riyadh Season, ouvre ses portes aux visiteurs avec plus de 103 jeux pour adultes et enfants. (Photo AN, Hoda Bashatah)
Winter Wonderland, du festival Riyadh Season, ouvre ses portes aux visiteurs avec plus de 103 jeux pour adultes et enfants. (Photo AN, Hoda Bashatah)
Winter Wonderland, du festival Riyadh Season, ouvre ses portes aux visiteurs avec plus de 103 jeux pour adultes et enfants. (Photo AN, Hoda Bashatah)
Winter Wonderland, du festival Riyadh Season, ouvre ses portes aux visiteurs avec plus de 103 jeux pour adultes et enfants. (Photo AN, Hoda Bashatah)
Winter Wonderland, du festival Riyadh Season, ouvre ses portes aux visiteurs avec plus de 103 jeux pour adultes et enfants. (Photo AN, Hoda Bashatah)
Winter Wonderland, du festival Riyadh Season, ouvre ses portes aux visiteurs avec plus de 103 jeux pour adultes et enfants. (Photo AN, Hoda Bashatah)
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Publié le Vendredi 29 octobre 2021

Des familles manquent le travail et l’école pour profiter de Winter Wonderland, au festival Riyadh Season

  • Plus de 60 000 billets d’entrée ont été vendus dès l’ouverture du guichet
  • Winter Wonderland ouvre ses portes aux visiteurs tous les jours de 16h à 1h pendant toute la saison

RIYAD: Des zombies qui dansent, des clowns qui font des numéros, des feux d’artifice qui illuminent le ciel de la capitale saoudienne: c’est ainsi que les visiteurs ont été accueillis au Winter Wonderland, l’une des 14 zones du festival Riyadh Season. Certaines familles ont même raté l’école et le travail pour être sûres de pouvoir profiter en premier des activités.

Moustafa Usman, responsable des opérations logistiques dans une entreprise et originaire d’Ouzbékistan, raconte à Arab News qu’il avait adoré la précédente saison de Winter Wonderland, et était impatient d’y revenir. «La dernière fois, j’avais effectué deux visites, et je voulais que mes enfants profitent de l’expérience dès l’ouverture. Ils étaient très enthousiastes. C’est la raison pour laquelle j’ai obtenu une autorisation de mon employeur pour être ici», indique M. Usman, qui a visité presque toutes les zones au cours des dix premiers jours du festival.

 «J’étais présent à la grande ouverture de la Riyadh Season, à la Crown Jewel de la WWE. Je suis également allé au Combat Field, et aujourd'hui, je suis ici, à Winter Wonderland. Vendredi, je vais voir l’orchestre (égyptien) au boulevard de Riyad, dans l’arène de Mohammed Abdo. J’ai hâte de visiter le safari dès que le temps sera meilleur», raconte-t-il.

Un grand nombre d’amateurs de jeux étaient impatients de découvrir Winter Wonderland, qui a ouvert ses portes hier. La zone est divisée en six secteurs, et compte pour la première fois un coin pour les enfants, dédié à la garde et à l’accueil des bambins âgés de 1 à 7 ans, équipé de jeux pour les tout-petits.

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Winter Wonderland, au festival Riyadh Season, ouvre ses portes aux visiteurs avec plus de 103 jeux pour adultes et enfants. (Photo AN, Hoda Bashatah)

Turki al-Cheikh, président du conseil de l’Autorité générale pour le divertissement, a révélé plus tôt dans un tweet que plus de 60 000 billets d’entrée ont été vendus dès les premières minutes d’ouverture du guichet. Cela témoigne de l’enthousiasme des visiteurs, d’autant plus que la capacité de la zone a augmenté de 40% par rapport à la saison dernière.

Celle-ci comprend plus de 103 jeux qui répondent aux goûts de toutes les tranches d’âge, des adultes aux enfants. Dans des scènes enneigées et lumineuses, les visiteurs peuvent déguster des boissons chaudes et différents types de nourriture. Ils ont également tout le loisir d’essayer le labyrinthe de neige et faire leurs premiers pas sur la patinoire.

Cette atmosphère hivernale attire des visiteurs du monde entier, désireux de revivre des expériences qui leur rappellent des souvenirs d’enfance, avec des décorations qui mêlent rêve et réalité. De nombreux touristes des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), comme le Qatar, Oman et le Koweït, sont venus visiter la Riyadh Season.

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Winter Wonderland, du festival a ouvert ses portes aux visiteurs avec plus de 103 jeux pour adultes et enfants. (Photo AN, Hoda Bashatah)

Eisa Adnan, ingénieur civil originaire du Koweït, précise qu’il restera à Riyad deux semaines afin d’assister à la majorité des événements de la saison. «Nous voulons visiter la zone Al-Mourabba, et j’ai entendu dire que Mohammed Hunaidi, un acteur très célèbre, va jouer dans une pièce de théâtre à laquelle nous aimerions assister», dit-il à Arab News. «Je remercie tous ceux qui ont organisé ces événements incroyables. C’est la première saison à laquelle j’assiste, et c’est luxueux.»

Winter Wonderland ouvre ses portes aux visiteurs tous les jours de 16h à 1h pendant toute la saison. Les billets d’entrée peuvent être réservés en ligne sur le site Web ou l’application de la Riyadh Season.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
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  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com