Tunisie: ouverture du festival international de cinéma de Carthage

Le réalisateur sénagalais Baba Diop, lauréat du Tanit d'Or pour l'ensemble de sa carrière, lors de la cérémonie d'ouverture de la 32e édition du festival international du cinéma de Carthage, à Tunis, le 30 octobre 2021. (Photo, AFP)
Le réalisateur sénagalais Baba Diop, lauréat du Tanit d'Or pour l'ensemble de sa carrière, lors de la cérémonie d'ouverture de la 32e édition du festival international du cinéma de Carthage, à Tunis, le 30 octobre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 31 octobre 2021

Tunisie: ouverture du festival international de cinéma de Carthage

  • Le festival se veut «attentif aux nouvelles tendances cinématographiques en Afrique et dans le monde arabe», selon la brochure de présentation
  • «C'est un choix éminemment politique de la part du festival, car c'est un film subsaharien, qui parle des droits des femmes, dans les pays arabes et dans le monde entier»

TUNIS : La 32e édition du festival international de cinéma de Carthage s'est ouverte samedi à Tunis et propose une affiche très diversifiée, 45 pays arabes et africains participant à diverses compétitions avec 57 films présentés.


"Rêvons, vivons !" est le slogan choisi pour les Journées Cinématographiques de Carthage, avec des projections et débats dans une demi-douzaine de salles tunisiennes jusqu'au 6 novembre.


Grande première pour ce prestigieux festival, un groupe de prisonniers tunisiens a été autorisé à assister aux représentations et à tourner un documentaire. Des projections sont prévues dans des prisons comme les années précédentes mais également pour la première fois dans des casernes militaires.


Le festival se veut "attentif aux nouvelles tendances cinématographiques en Afrique et dans le monde arabe", selon la brochure de présentation.


Le jury, présidé par le producteur italien Enzo Porcelli, reflète cette volonté d'ouverture, avec la présence de l'acteur angolais Hoji Fortuna ("Game of Thrones"), de la réalisatrice haïtienne Gessica Généus ("Freda") et du cinéaste-photographe marocain Daoud Aoulad Syad ("Adieu Forain").

L'actrice égyptienne Nelly Karim, lauréate du Tanit d'Or pour l'ensemble de sa carrière, lors de la cérémonie d'ouverture de la 32e édition du festival international du cinéma de Carthage, à Tunis, le 30 octobre 2021. (Photo, AFP)


Dans la même veine, les artistes étaient accompagnés à leur arrivée sur le tapis rouge samedi par un groupe de jeunes atteints de trisomie 21.


Les questions de société sont le principal fil rouge du festival, à l'instar du film d'ouverture du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun, "Lingui, les liens sacrés", remarqué à Cannes, qui raconte l'histoire d'une adolescente qui cherche à avorter.


Interrogé à son arrivée, le réalisateur s'est dit "honoré" d'ouvrir les JCC avec "un sujet tabou". "C'est un choix éminemment politique de la part du festival, car c'est un film subsaharien, qui parle des droits des femmes, dans les pays arabes et dans le monde entier", a-t-il dit.


D'autres films seront à l'affiche, comme "Amira" de l'Egyptien Mohamed Diab, récompensé à Venise et qui porte sur le trafic de sperme de détenus palestiniens en Israël, ou le dernier long métrage du Marocain Nabil Ayouch, "Haut et fort", sélectionné à Cannes, sur l'émancipation de jeunes filles via le hip hop.


Toute la semaine, des films belges et libyens seront à l'honneur.


Une section mettra aussi en lumière les films francophones en vue de la tenue en novembre 2022 en Tunisie du prochain Sommet de la francophonie. Deux monographies seront consacrées aux cinéastes tunisiens réputés Hamouda Ben Halima et Moufida Tlatli.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.