En Islande, le CO2 éliminé de l'air et transformé en pierre

L’opération permet de libérer le gaz pur (Photo, AFP).
L’opération permet de libérer le gaz pur (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mardi 02 novembre 2021

En Islande, le CO2 éliminé de l'air et transformé en pierre

  • Un projet pilote qui se distingue du traditionnel captage de CO2 à la sortie des cheminées d’industries polluantes
  • Huit conteneurs de transport maritime superposés en duo forment une structure d’une dizaine de mètres de haut. L’air est aspiré par l'avant avec un ventilateur et rejeté, purifié, à l’arrière

HENGILL: En contrebas des versants abrupts d’un massif volcanique en Islande, une usine d'un nouveau genre aspire l’air ambiant pour capter le CO2, principal responsable du réchauffement climatique, avant de l’emprisonner dans le basalte souterrain.

Monstre d'acier surélevé par des dalles en béton et relié à un dédale de tuyauteries, Orca - "orka" signifiant "énergie" en islandais - est la plus grande usine au monde conçue pour capter le dioxyde de carbone directement dans l'air et le transformer ensuite en roche.

Un projet pilote qui se distingue du traditionnel captage de CO2 à la sortie des cheminées d’industries polluantes.

Lancée en septembre dernier par la start-up suisse Climeworks, cette installation de 1.700 mètres carrés est le fruit d’une alliance avec CarbFix, une entreprise islandaise pionnière dans le stockage souterrain de carbone, et ON Power, opérateur de la centrale géothermique voisine de Hellisheidi.

Huit conteneurs de transport maritime superposés en duo forment une structure d’une dizaine de mètres de haut. L’air est aspiré par l'avant avec un ventilateur et rejeté, purifié, à l’arrière.

"Il y a un matériau filtrant très sélectif à l'intérieur de nos conteneurs collecteurs qui attrape les molécules de CO2", explique Lukas Kaufmann, chef de projet chez Climeworks.

Injecté dans la roche

"Dès que le filtre est plein, nous le fermons, puis nous le chauffons jusqu’à environ 100°C", ajoute l’ingénieur suisse.

L’opération permet de libérer le gaz pur. D'abord débarrassé de ses ultimes impuretés, le dioxyde de carbone est alors acheminé via un pipeline souterrain long de plus de trois kilomètres vers des injecteurs abrités sous des petits dômes gris.

Dissous dans l’eau, le gaz y est finalement injecté à haute pression dans la roche basaltique, entre 800 et 2.000 mètres de profondeur.

Le mélange aqueux chargé en CO2 pénètre dans la roche, poreuse comme une éponge, et se solidifie grâce à une réaction chimique du gaz avec le calcium, le magnésium et le fer contenus dans le basalte. Sous forme de cristaux blancs calcaires, le dioxyde de carbone vient s’incruster dans les petites cavités de la roche brune.

En pleine COP, la Chine augmente sa production de charbon

La Chine a augmenté de plus d'un million de tonnes sa production quotidienne de charbon dans un contexte de pénurie d'électricité, au moment où les dirigeants mondiaux négocient âprement un accord à la COP26 pour épargner à la planète un réchauffement climatique "catastrophique".

En pleine reprise économique mondiale, la Chine subit de plein fouet la flambée du coût des matières premières, en particulier du charbon, dont le géant asiatique dépend à 60% pour alimenter ses centrales électriques.

Cette situation pousse les centrales à tourner au ralenti, malgré une forte demande, ce qui entraîne un rationnement de l'électricité et fait bondir les coûts de production pour les entreprises. 

Pour alléger la pression, les autorités ont autorisé ces dernières semaines la réouverture de mines de charbon. La démarche s'inscrit en contradiction avec la promesse du président chinois Xi Jinping de commencer à réduire les émissions carbonées de son pays avant 2030.

Depuis la mi-octobre, la production quotidienne de charbon dépasse les 11,5 millions de tonnes, a indiqué dimanche la puissante agence de planification NDRC. Cela représente une hausse de capacités de 1,1 million de tonnes par rapport à fin septembre.

Cette hausse de la production intervient au moment où les dirigeants de la planète tentent de s'accorder à Glasgow sur un objectif mondial plus ambitieux en matière de réductions des gaz à effet de serre à l'occasion de la conférence de l'ONU sur le climat, la COP26.

Le président chinois figure parmi les grands absents de ce rendez-vous, auquel il s'est adressé par la voie d'un discours écrit. 

Son pays est à la fois le premier producteur mondial de charbon et le premier pollueur mondial. La Chine est cependant le pays qui investit le plus dans les énergies propres.

Une technique qui permet d’accélérer en moins de deux ans un processus naturel appelé minéralisation, qui prend normalement des centaines de milliers d’années. 

Selon Thomas Ratouis, l'ingénieur en chef français de CarbFix, il s’agit de la forme la plus stable et sécurisée de stockage du carbone actuellement.

"Ce qui peut faire que le CO2 se relibèrerait dans l’atmosphère, ce serait que les roches soient chauffées à haute température", par exemple en cas d'éruption volcanique, explique Didier Dalmazzone, professeur en génie chimique à l’ENSTA Paris.

L’usine Orca, d’un coût de 10 à 15 millions de dollars, peut aspirer jusqu’à 4.000 tonnes de CO2 par an. Dérisoire alors que les modèles actuels suggèrent qu’il faudrait en éliminer plusieurs milliards chaque année d’ici 2050.

"On est très lucides là-dessus, mais il est très important d’apprendre à marcher avant de savoir courir", plaide Julie Gosalvez, responsable marketing chez Climeworks.

La capture et le stockage du dioxyde de carbone dans le sous-sol terrestre sont parmi les méthodes encouragées par le Groupe international d'experts sur le climat (Giec) pour contenir d’ici 2100 le réchauffement à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

Coûteux

Par opposition à la filière la plus avancée dite CCS ("carbon capture and storage") qui capte le CO2 avant qu’il n’entre dans l’atmosphère depuis une source de pollution hautement concentrée d’un site industriel, le processus DAC ("direct air capture") s’attaque aux rejets déjà présents dans l’air ambiant.

De nombreuses sources diffuses de CO2 (avions, voitures, navires, etc) ne peuvent en outre pas se prêter au captage en amont.

Selon les experts, la technologie n’en est toutefois qu’à ses balbutiements et se heurte au défi de la faible concentration de CO2 dans l'atmosphère.

Si cette dernière a battu un nouveau record alarmant en 2020, elle ne représente qu’une infime partie de l’air (0,041%).

Orca doit ainsi traiter deux millions de mètres cubes d’air en moyenne pour capturer une seule tonne de CO2, un procédé très énergivore et coûteux.

Si Climeworks refuse de dévoiler des chiffres, le coût du captage d’une tonne de CO2 dans l’air coûterait entre 80 et 200 euros selon une estimation de la Commission européenne en 2019.

Pour Didier Dalmazonne, une piste serait de se contenter de capter seulement les deux tiers du CO2 contenu dans l'air prélevé. "Ca peut être moins coûteux et faire l’affaire malgré tout puisque le but c’est de retirer du CO2 et pas tout le CO2".

Si l’Islande, où plus de 70% de l’énergie primaire provient de la géothermie et qui dispose de ressources en eau abondantes, semble le terrain de jeu idéal, la méthode n’est pas copiable partout.

Carbfix prévoit ainsi l’été prochain une injection pilote avec de l’eau de mer, pour adapter sa technique, qui nécessite actuellement 20 à 25 tonnes d’eau désalinisée par tonne de CO2.

Un terminal portuaire doit également bientôt voir le jour dans la baie de Straumsvík aux portes de la capitale islandaise.

Baptisé Coda, il accueillera le carbone capté sur des sites industriels d’Europe du Nord pour ensuite être emprisonné en Islande.

Un premier navire en opération doit permettre de traiter 300.000 tonnes de CO2 par an en 2025, avec un objectif dix fois plus élevé en 2030. Selon Carbfix, seulement 4 à 7% du CO2 serait libéré dans l’atmosphère lors du transport.


Islamabad assure que le cessez-le-feu avec l'Afghanistan «tient»

Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
Short Url
  • "Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu"
  • Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite

ISLAMABAD: Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères.

"Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu", a assuré Tahir Andrabi, porte-parole de ce ministère. Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite.

 


Soudan: le Conseil de sécurité de l'ONU condamne «l'assaut» des paramilitaires sur El-Facher

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
Short Url
  • Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher"
  • El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir"

NATIONS-UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils".

Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher", dont les paramilitaires des Forces de soutien rapide viennent de prendre le contrôle, et condamne les "atrocités qu'auraient commises les FSR contre la population civile, y compris exécutions sommaires et détentions arbitraires".

El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir, avec des informations crédibles d'exécutions de masse" après l'entrée des paramilitaires, a dénoncé devant le Conseil de sécurité le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher.

"Nous ne pouvons pas entendre les cris, mais pendant que nous sommes assis ici, l'horreur se poursuit. Des femmes et des filles sont violées, des gens mutilés et tués, en toute impunité", a-t-il ajouté.

Mais "la tuerie n'est pas limitée au Darfour", a-t-il alerté, s'inquiétant notamment de la situation dans le Kordofan voisin.

"Des combats féroces au Kordofan-Nord provoquent de nouvelles vagues de déplacement et menacent la réponse humanitaire, y compris autour de la capitale El-Obeid".

Des informations font état "d'atrocités à large échelle commises par les Forces de soutien rapide à Bara, dans le Kordofan-Nord, après la récente prise de la ville", a également dénoncé Martha Ama Akyaa Pobee, sous-secrétaire générale de l'ONU chargée de l'Afrique.

"Cela inclut des représailles contre des soi-disant collaborateurs, souvent ethniquement motivées", a-t-elle déploré.

"Au moins 50 civils ont été tués ces derniers jours à Bara, à cause des combats et par des exécutions sommaires. Cela inclut l'exécution sommaire de cinq bénévoles du Croissant rouge", a-t-elle indiqué.

Le Kordofan "est probablement le prochain théâtre d'opérations militaires pour les belligérants", a-t-elle mis en garde.

"Des attaques de drones de la part des deux parties touchent de nouveaux territoires et de nouvelles cibles. Cela inclut le Nil Bleu, Khartoum, Sennar, le Kordofan-Sud et le Darfour-Ouest, ce qui laisse penser que la portée territoriale du conflit s'élargit", a ajouté la responsable onusienne.

Décrivant la situation "chaotique" à El-Facher où "personne n'est à l'abri", elle a d'autre part noté qu'il était difficile d'y estimer le nombre de victimes.

La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué la pire crise humanitaire actuelle, selon l'ONU.

Elle a été déclenchée en avril 2023 par une lutte de pouvoir entre deux anciens alliés: le général Abdel Fattah al-Burhane, commandant de l'armée et dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d'Etat de 2021, et le général Mohamed Daglo, à la tête des FSR.


Ouragan Melissa: près de 50 morts dans les Caraïbes, l'aide afflue

Un homme passe devant les débris d'une maison endommagée après le passage de l'ouragan Melissa dans le village de Boca de Dos Rios, province de Santiago de Cuba, Cuba, le 30 octobre 2025. (AFP)
Un homme passe devant les débris d'une maison endommagée après le passage de l'ouragan Melissa dans le village de Boca de Dos Rios, province de Santiago de Cuba, Cuba, le 30 octobre 2025. (AFP)
Short Url
  • L’ouragan Melissa, le plus puissant à frapper la Jamaïque en près de 90 ans, a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque, laissant derrière lui des destructions massives et des centaines de milliers de sinistrés
  • L’aide internationale afflue vers les Caraïbes, avec des secours venus des États-Unis, du Venezuela, de la France et du Royaume-Uni, alors que les experts rappellent le rôle du réchauffement climatique dans l’intensification de ces catastrophes

CUBA: L'aide internationale afflue vendredi vers les Caraïbes dévastées par le passage de l'ouragan Melissa qui a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque.

Habitations en ruines, quartiers inondés et communications coupées... L'heure est à l'évaluation des dégâts causés par Melissa qui devrait désormais faiblir au dessus dans l'Atlantique nord après avoir passé les Bermudes.

Selon le Centre national américain des ouragans (NHC), les inondations devraient s'atténuer aux Bahamas, mais les crues pourraient demeurer à un niveau élevé à Cuba, en Jamaïque, en Haïti et en République dominicaine voisine.

Rendu plus destructeur par le réchauffement climatique, l'ouragan a été le plus puissant à toucher terre en 90 ans lorsqu'il a frappé la Jamaïque mardi en catégorie 5, la plus élevée sur l'échelle Saffir-Simpson, avec des vents d'environ 300 km/h.

"Le bilan confirmé est désormais de 19 morts" dont neuf à l'extrémité ouest de l'île, a déclaré jeudi soir la ministre jamaïcaine de l'Information Dana Morris Dixon, citée par les médias locaux.

De nombreux habitants n'ont toujours pas pu contacter leurs proches, ont expliqué les autorités. L'armée jamaïcaine s'emploie à dégager les routes bloquées, selon le gouvernement.

"Il y a eu une destruction immense, sans précédent, des infrastructures, des propriétés, des routes, des réseaux de communication et d'énergie", a déclaré depuis Kingston Dennis Zulu, coordinateur pour l'ONU dans plusieurs pays des Caraïbes. "Nos évaluations préliminaires montrent que le pays a été dévasté à des niveaux jamais vus auparavant".

- Melissa "nous a tués" -

A Haïti, pas directement touché par l'ouragan mais victime de fortes pluies, au moins 30 personnes, dont dix enfants, sont mortes, et 20 portées disparues, selon le dernier bilan des autorités communiqué jeudi. Vingt-trois de ces décès sont dus à la crue d'une rivière dans le sud-ouest du pays.

A Cuba, les communications téléphoniques et routières restent largement erratiques.

A El Cobre, dans le sud-ouest de l'île communiste, le son des marteaux résonne sous le soleil revenu: ceux dont le toit s'est envolé s'efforcent de réparer avec l'aide d'amis et de voisins, a constaté l'AFP.

Melissa "nous a tués, en nous laissant ainsi dévastés", a déclaré à l'AFP Felicia Correa, qui vit dans le sud de Cuba, près d'El Cobre. "Nous traversions déjà d'énormes difficultés. Maintenant, évidement, notre situation est bien pire."

Quelques 735.000 personnes avaient été évacuées, selon les autorités cubaines.

- Secouristes -

L'aide promise à l'internationale s'achemine dans la zone dévastée.

Les États-Unis ont mobilisé des équipes de secours en République dominicaine, en Jamaïque et aux Bahamas, selon un responsable du département d'État. Des équipes étaient également en route vers Haïti.

Le secrétaire d'État Marco Rubio a également indiqué que Cuba, ennemi idéologique, est inclus dans le dispositif américain.

Le Venezuela a envoyé 26.000 tonnes d'aide humanitaire à son allié cubain.

Le président du Salvador Nayib Bukele a annoncé sur X envoyer vendredi "trois avions d'aide humanitaire en Jamaïque" avec "plus de 300 secouristes" et "50 tonnes" de produits vitaux.

Kits de première nécessité, unités de traitement de l'eau: la France prévoit de livrer "dans les prochains jours" par voie maritime une cargaison d'aide humanitaire d'urgence en Jamaïque, selon le ministère des Affaires étrangères.

Le Royaume-Uni a débloqué une aide financière d'urgence de 2,5 millions de livres (2,8 millions d'euros) pour les pays touchés.

Le changement climatique causé par les activités humaines a rendu l'ouragan plus puissant et destructeur, selon une étude publiée mardi par des climatologues de l'Imperial College de Londres.

"Chaque désastre climatique est un rappel tragique de l'urgence de limiter chaque fraction de degré de réchauffement, principalement causé par la combustion de quantités excessives de charbon, de pétrole et de gaz", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de l'ONU chargé du changement climatique, alors que la grande conférence climatique des Nations unies COP30 s'ouvre dans quelques jours au Brésil.

Avec le réchauffement de la surface des océans, la fréquence des cyclones (ou ouragans ou typhons), les plus intenses augmente, mais pas leur nombre total, selon le groupe d'experts du climat mandatés par l'ONU, le Giec.