Le Musée des armes de Riyad donne envie aux visiteurs d’en savoir plus

Le Musée des armes, l’un des principaux participants au festival Riyadh Season, fait découvrir aux visiteurs les armes qui ont servi à défendre les premier, deuxième et troisième États saoudiens. (Photo AN, Zaid Khashogji)
Le Musée des armes, l’un des principaux participants au festival Riyadh Season, fait découvrir aux visiteurs les armes qui ont servi à défendre les premier, deuxième et troisième États saoudiens. (Photo AN, Zaid Khashogji)
Le Musée des armes, l’un des principaux participants au festival Riyadh Season, fait découvrir aux visiteurs les armes qui ont servi à défendre les premier, deuxième et troisième États saoudiens. (Photo AN, Zaid Khashogji)
Le Musée des armes, l’un des principaux participants au festival Riyadh Season, fait découvrir aux visiteurs les armes qui ont servi à défendre les premier, deuxième et troisième États saoudiens. (Photo AN, Zaid Khashogji)
Le Musée des armes, l’un des principaux participants au festival Riyadh Season, fait découvrir aux visiteurs les armes qui ont servi à défendre les premier, deuxième et troisième États saoudiens. (Photo AN, Zaid Khashogji)
Le Musée des armes, l’un des principaux participants au festival Riyadh Season, fait découvrir aux visiteurs les armes qui ont servi à défendre les premier, deuxième et troisième États saoudiens. (Photo AN, Zaid Khashogji)
Le Musée des armes, l’un des principaux participants au festival Riyadh Season, fait découvrir aux visiteurs les armes qui ont servi à défendre les premier, deuxième et troisième États saoudiens. (Photo AN, Zaid Khashogji)
Le Musée des armes, l’un des principaux participants au festival Riyadh Season, fait découvrir aux visiteurs les armes qui ont servi à défendre les premier, deuxième et troisième États saoudiens. (Photo AN, Zaid Khashogji)
Le Musée des armes, l’un des principaux participants au festival Riyadh Season, fait découvrir aux visiteurs les armes qui ont servi à défendre les premier, deuxième et troisième États saoudiens. (Photo AN, Zaid Khashogji)
Le Musée des armes, l’un des principaux participants au festival Riyadh Season, fait découvrir aux visiteurs les armes qui ont servi à défendre les premier, deuxième et troisième États saoudiens. (Photo AN, Zaid Khashogji)
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Publié le Mardi 09 novembre 2021

Le Musée des armes de Riyad donne envie aux visiteurs d’en savoir plus

  • L’un des boucliers exposés a été porté pour la dernière fois par le roi Saoud ben Abdelaziz al-Saoud, le premier fils du roi Abdelaziz à devenir roi d’Arabie saoudite
  • Les armes exposées ont également été utilisées dans les batailles arabes livrées au Levant, en Égypte et pendant la Première et la Seconde Guerres mondiales

RIYAD: Le Musée des armes, l’un des principaux participants au festival Riyadh Season, fait découvrir aux visiteurs les armes qui ont servi à défendre les premier, deuxième et troisième États saoudiens.

Des fusils à mèche qu’on remplissait manuellement avec de la poudre à canon aux épées fabriquées à Damas, en Perse, au Yémen et en Inde, ces outils anciens sont tous arrivés dans la péninsule Arabique pour être utilisés dans ses guerres.

Situé sur le site du Festival de la culture et du patrimoine de Janadriyah à Riyad, le musée présente des expositions populaires, dont une intitulée Baroud, qui signifie poudre à canon, où une galerie de grottes expose certaines des premières armes explosives utilisées pour gagner des batailles dans les trois États saoudiens.

Les armes exposées ont également été utilisées dans les batailles arabes livrées au Levant, en Égypte et pendant la Première et la Seconde Guerres mondiales.

Mohammed al-Kamaan, qui a fondé le Musée des armes en 1997, a partagé avec Arab News la raison pour laquelle il a décidé de participer cette année à l’exposition d’armes de Combat Field, l’une des 14 zones du festival Riyadh Season 2021.

«Notre message ici au musée est de nature nationale, culturelle et historique. Nous voulons montrer aux gens notre histoire, à travers les fusils, les armes et les outils que nous utilisions, les armures que les chevaliers portaient au combat et les épées brandies par les fondateurs des premier et deuxième États saoudiens et le fondateur de l’Arabie saoudite moderne, le roi Abdelaziz.»

Alors que les visiteurs s’arrêtaient pour admirer la vaste collection d’armes originales exposées, M. Al-Kamaan a pris le temps d’expliquer leur signification historique. Tout au long de ses explications, sa joie de guider les visiteurs était évidente.

«Tous ceux qui entrent dans le musée sont stupéfaits», affirme-t-il. «Les Saoudiens locaux et les résidents et visiteurs étrangers apprécient tous l’importance historique de ces artefacts qui ont conduit à l’unification du royaume d’Arabie saoudite.»

«Mon père était un compagnon du roi Faisal, paix à leurs âmes, et il a hérité des armes des XVIIIe, XIXe et XXe siècles qui sont transmises de génération en génération. Ainsi, lorsque mon père est décédé, j’en ai hérité et j’ai passé les trente dernières années de ma vie à recueillir et enregistrer leur signification historique.»

Des hommes puissants comme Saoud ben Abdelaziz al-Saoud, Turki ben Abdallah al-Saoud et Abdelaziz ben Abdelrahman, comme on l’appelait avant d’unifier l'Arabie saoudite actuelle, étaient parmi ceux qui utilisaient ces armes au combat.

«Beaucoup des fusils à mèche et à silex modernes utilisés pour unifier le Royaume ont été fabriqués dans ces régions par des armuriers locaux», indique M. Al-Kamaan, ajoutant: «Cela a commencé dès le premier État saoudien en 1744, également connu sous le nom d’émirat de Diriyah.»

Ces armuriers locaux se trouvaient partout dans le désert d’Arabie.

Les régions comme Al-Ahsa à l’est du Royaume, Najran au sud, Hijaz à l’ouest et Hail au nord étaient «les lieux les plus connus pour la fabrication d’armes et d’armes à feu durant les trois États saoudiens».

Bien que les armes à feu existassent, le roi Abdelaziz préférait le combat rapproché à l’épée, selon le collectionneur d’armes.

«Les épées provenant de Damas ont été légèrement modifiées pour s’adapter à notre style de combat», précise-t-il. «L’épée était toujours l’arme de prédilection du roi Abdelaziz au combat».

Le fondateur de l’Arabie saoudite aimait tellement les épées qu’il leur donnait des noms, comme «Yaqoot», qui signifie rubis, «Sweileh» et «Raqban», selon M. Al-Kamaan.

«La “Shalfa” que vous voyez ici est différente de la lance ordinaire. Alors que la lance est formée d’une seule pièce, la Shalfa est constituée de trois parties: la tête, le corps et le “jub” où la lame entre.»

Tous ces outils et armes étaient utilisés en même temps.

L’un des boucliers exposés a été porté pour la dernière fois par le roi Saoud ben Abdelaziz al-Saoud, le premier fils du roi Abdelaziz à devenir roi d’Arabie saoudite. Il le protégeait au combat contre de nombreuses armes qui se trouvent dans le musée, comme la Shalfa et différentes épées étrangères.

«Ce n’est pas la première fois que nous accueillons une telle exposition, mais nous travaillons normalement avec les institutions culturelles du Royaume. Nous prévoyons bientôt d’ouvrir notre propre musée physique», a mentionné M. Al-Kamaan.

Outre le musée, la zone Combat Field comprend également des magasins vendant des canons à air, des canons à gaz avec des licences du ministère de l’Intérieur et d’autres équipements utiles à la chasse en Arabie saoudite.

Cette zone est ouverte du 23 octobre au 16 mars 2022. L’âge minimum pour y entrer est de 12 ans et les billets d’entrée coûtent 55 riyals (1 riyal saoudien = 0,23 euro) en semaine et 110 riyals le week-end.

Parmi les autres attractions de la méga-expo militaire figurent des jeux de combat, du paintball, un jeu laser et une zone technologique avec des combats de robots et des combats en réalité virtuelle.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com