«Puisque tout passe» : Hossein Valamanesh expose pour la première fois à Paris

Exposition de l’artiste australien Hossein Valamanesh. Photo Hakima Bedouani
Exposition de l’artiste australien Hossein Valamanesh. Photo Hakima Bedouani
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Publié le Mardi 09 novembre 2021

«Puisque tout passe» : Hossein Valamanesh expose pour la première fois à Paris

Exposition de l’artiste australien Hossein Valamanesh
  • Des œuvres de l’artiste australien Hossein Valamanesh seront exposées pour la première fois en Europe à l’Institut des cultures d’islam (ICI) du 23 septembre 2021 au 13 février 2022
  • Les visiteurs découvriront des productions inspirées par les écrits de Djalâl ad-Dîn Rûmî, ce poète mystique persan du XIIIe siècle qui a profondément influencé le soufisme

PARIS: Des œuvres universelles qui évoquent l’amour, la nature et la spiritualité de l’artiste australien Hossein Valamanesh seront exposées pour la première fois en Europe à l’Institut des cultures d’islam (ICI), à Paris, du 23 septembre 2021 au 13 février 2022.

L’exposition «Puisque tout passe» présente des œuvres inspirées par les racines de ce créateur, et par sa terre d'adoption: l’Australie.

 

Exposition de l'artiste Hossein Valamanesh
D’origine iranienne, Hossein Valamanesh explore la diversité de ces thématiques en proposant des œuvres aussi intimes qu’universelles. Photo Hakima Bedouani.

D’origine iranienne, Hossein Valamanesh explore la diversité de ces thématiques en proposant des œuvres aussi intimes qu’universelles. «Fidèle à la fluidité de cette pensée, l’exposition navigue entre les époques et les inspirations, les œuvres préexistantes et celles qui sont spécialement conçues pour cet événement», précise-t-on à l’ICI.

Qui est Hossein Valamanesh?

Artiste plasticien australien, il naît à Téhéran en 1949. Il fréquente l’université d’art de Téhéran, où il suit une formation essentiellement teintée par l’histoire de l’art occidental – il sort diplômé de cette institution en 1970 –, mais pratique également la peinture miniature et la calligraphie. En 1973, Il émigre à Perth, en Australie, un peu par hasard, essentiellement guidé par sa soif de liberté́. En 1975, il s’installe à Adélaïde, au sud de l’île, et obtient un diplôme de l’école centrale d’art d’Adélaïde en 1977. Il y rencontre sa future femme, Angela Valamanesh. Il partage avec elle une forme de fascination pour la vulnérabilité́ de la nature et pour sa manifestation dans l’acte créateur.

Hossein Valamanesh expose en Australie, au Japon, aux Émirats arabes unis et en Iran. Il obtient de nombreux prix, comme celui de la Smithsonian Artist Research Fellowship (Sarf) à Washington DC, en 2014, ou celui de la commission Art & Moving Image du Festival du film d’Adélaïde, en 2015.

Avec une sélection des œuvres des années 1980 à nos jours, l’organisme propose aux visiteurs de découvrir des productions inspirées par les écrits de Djalâl ad-Dîn Rûmî, ce poète mystique persan du XIIIe siècle qui a profondément influencé le soufisme.

«Mêlant l’humour surréaliste et la sobriété de l’Arte povera [littéralement “l’art pauvre”, mouvement artistique italien, NDLR], Hossein Valamanesh conjugue librement de multiples références qui évoquent ses souvenirs d’enfance, son expérience de l’exil ou encore le profond lien spirituel qu’entretiennent les aborigènes avec leur environnement. Il les fait converger dans une prise de conscience de l’impermanence des choses et des êtres: Puisque tout passe», indique la direction de l’ICI.

 

Exposition de l'artiste Hossein Valamanesh
Hossein Valamanesh, un artiste a construit sa carrière pendant plus de quarante ans en Australie. Photo Hakima Bedouani.

Première exposition individuelle

Interrogée par Arab News en français, Stéphanie Chazalon, directrice générale de l’ICI, nous explique qu’il s’agit de la première exposition individuelle en Europe de Hossein Valamanesh, un artiste qui a construit sa carrière pendant plus de quarante ans en Australie.

 

Exposition de l'artiste Hossein Valamanesh
Hossein Valamanesh est un artiste qui respire l’optimisme. Photo Hakima Bedouani.

«Nous avons voulu montrer un parcours assez chronologique, mais également thématique. Nous nous sommes intéressés à la dimension spirituelle et poétique de son travail ainsi qu’au lien qu’il entretient avec ses racines iraniennes et à la manière dont ces éléments dialoguent avec les cultures aborigènes dans son pays d’adoption, l’Australie», nous confie-t-elle lors de notre visite.

 

Exposition de l'artiste Hossein Valamanesh
«À travers cette exposition, nous souhaitons accompagner les visiteurs afin qu’ils acquièrent des références qu’ils ne possèdent peut-être pas et qu’il est important d’avoir» Photo Hakima Bedouani.

«Cela se traduit par la dimension amoureuse qui imprègne l’ensemble de son travail et que l’on retrouve à la fois dans la partie poétique et spirituelle, pratiquement sous forme autobiographique, introspective, et dans l’autre volet de son œuvre, davantage tournée vers l’Australie.»

 

Exposition de l'artiste Hossein Valamanesh
«Les cultures n’ont pas à être enfermées dans un sens étroit. L’idée est que chacun puisse se faire sa propre opinion». Photo Hakima Bedouani.

Stéphanie Chazalon raconte que cette exposition est également née d’une rencontre avec l’artiste lors de l’un de ses passages à Paris, en 2017. «Hossein Valamanesh est un artiste qui respire l’optimisme. Il célèbre l’amour partout et, en même temps, il porte un regard sans concession sur le monde qui l’entoure, tout cela avec une grande dose d’humour», nous révèle la directrice de l’ICI.

 

Exposition de l'artiste Hossein Valamanesh
Les œuvres de Hossein Valamanesh s’inspirent de sa double culture, de sa double identité. Photos Hakima Bedouani.

«À travers cette exposition, nous souhaitons accompagner les visiteurs afin qu’ils acquièrent des références qu’ils ne possèdent peut-être pas et qu’il est important d’avoir», poursuit-elle.

Double identité

Elle précise par ailleurs que les œuvres de Hossein Valamanesh s’inspirent de sa double culture, de sa double identité, mais qu’elles sont aussi liées à l’exil, à la poésie et à la spiritualité, avec des références très fortes au soufisme et aux derviche tourneurs.

Elle ajoute que cet artiste qui a développé un rapport fascinant à la nature a calligraphié sous les formes les plus étonnantes des œuvres textuelles. Il effectue ainsi des moulages sur des branches pour en faire des lettres calligraphiées, ou des bronzes.

«C’est notre rôle en tant qu’institut que d’apporter un soutien à la création et aux artistes, de montrer des œuvres qu’on n’a pas l’habitude de voir à Paris», explique-t-elle, précisant que, «pour chaque exposition, l’institut présente de nouvelles œuvres de manière à faire vivre cette création dans sa diversité et sa complexité», indique-t-elle encore.

 

Exposition de l'artiste Hossein Valamanesh
À l’occasion d’une soirée-événement, la poésie de de Djalâl ad-Dîn Rûmî entre en résonance avec les œuvres de Hossein Valamanesh. Photo Hakima Bedouani.

«Les cultures n’ont pas à être enfermées dans un sens étroit. L’idée est que chacun puisse se faire sa propre opinion».

L’exposition s’accompagne d’une programmation pluridisciplinaire qui mêle arts de la scène, tables rondes et films. Dans ce voyage mystique, le jazz se mélange aux rythmes afro-iraniens. Un cérémonial Ahl-e Haqq, typique du Kurdistan irakien, est célébré par l’ensemble Razbar. À l’occasion d’une soirée-événement, la poésie de de Djalâl ad-Dîn Rûmî entre en résonance avec les œuvres de Hossein Valamanesh.

La représentation de la culture persane et l’évolution géopolitique de l’Iran contemporain seront également abordées; des films qui évoquent la situation des aborigènes d’Australie seront projetés.

En outre, le jeune public n’est pas oublié: des spectacles lui sont réservés, ainsi que des ciné-goûters et un atelier de réalisation d’une derviche toupie.

À propos de l’ICI

L’Institut des cultures d’islam est un établissement artistique de la Ville de Paris dont la mission est de montrer la diversité et le dynamisme de la création contemporaine dans le monde, en lien avec les cultures et civilisations d’islam. Il propose des expositions, des concerts, des conférences, des projections-débats ainsi que des ateliers.

De l’Afrique à l’Asie en passant par l’Europe et le Moyen-Orient, les cultures d’islam sont multiples et inspirent les artistes, quelles que soient leurs origines, leurs attaches, leurs croyances ou leur nationalité́.


Début de la récolte des dattes précoces à Al-Ahsa

À Al-Ahsa, les premiers signes de la récolte annuelle de dattes se font sentir, et les agriculteurs commencent à récolter les premiers rutab de la saison. (Fourni)
À Al-Ahsa, les premiers signes de la récolte annuelle de dattes se font sentir, et les agriculteurs commencent à récolter les premiers rutab de la saison. (Fourni)
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  • La récolte s'étend généralement du 20 mai au 20 juillet, marquant une période importante pour l'agriculture locale et le marché national des dattes
  • Les marchés de toute l'Arabie saoudite se préparent à accueillir plus de 20 variétés de dattes de qualité supérieure cultivées à Al-Ahsa

DJEDDAH : Alors que les températures augmentent, Al-Ahsa voit apparaître les premiers signes de sa récolte annuelle de dattes, les agriculteurs commençant à récolter les premières rutab - dattes au stade tendre et précoce de la maturation.

La récolte s'étend généralement du 20 mai au 20 juillet, marquant une période importante à la fois pour l'agriculture locale et pour le marché national des dattes.

Cette année, les marchés de toute l'Arabie saoudite se préparent à accueillir plus de 20 variétés de dattes de qualité supérieure cultivées à Al-Ahsa, dont les très prisées Khalas, Shishi et Ghar.

Le ministère de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture a confirmé que la saison 2025 du rutab à Al-Ahsa s'annonçait prometteuse, les premières quantités étant déjà acheminées à travers le Royaume.

Des variétés telles que Rutab Al-Tayyar, Majnaz, Ghar, Khneizi, Shishi et Khalas devraient arriver à différents stades de la période de récolte, offrant un flux régulier de produits frais. La récolte du rutab d'arrière-saison devrait commencer début juillet et se poursuivre jusqu'à la mi-août, avec des variétés prisées comme Um Rahim, Zamli, Shahl et Hilali.

Après la saison du rutab, Al-Ahsa passera à la récolte des dattes complètes (tamr) de la mi-août au début octobre, avec des variétés populaires telles que Shishi, Khalas et Raziz formant le cœur de cette étape.

Outre les dattes fraîches, Al-Ahsa est également connue pour produire certaines des meilleures variétés de mélasse (dibs), notamment des variétés comme Marzban, Hatemi et Shahl, très appréciées pour leur riche saveur et leur texture sirupeuse.

Al-Ahsa, reconnue comme la plus grande oasis de palmiers au monde et inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, abrite plus de 2 millions de palmiers. Chaque année, la région produit plus de 120 000 tonnes de dattes, ce qui en fait une pierre angulaire du paysage agricole de l'Arabie saoudite.

Avec son mélange unique de terres fertiles, d'héritage profondément enraciné et de produits divers, elle continue d'être un centre mondial de la culture des dattes et un contributeur essentiel à l'identité culturelle et économique du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les festivals d'été à Baha et Najran proposent un large éventail d'événements culturels

Le prince Hussam bin Saud, gouverneur de Baha, a officiellement inauguré le Festival d'été de Baha, qui propose plus de 500 événements visant à attirer quelque 2,5 millions de visiteurs. (Emarah AlBaha)
Le prince Hussam bin Saud, gouverneur de Baha, a officiellement inauguré le Festival d'été de Baha, qui propose plus de 500 événements visant à attirer quelque 2,5 millions de visiteurs. (Emarah AlBaha)
Le prince Hussam bin Saud, gouverneur de Baha, a officiellement inauguré le Festival d'été de Baha, qui propose plus de 500 événements visant à attirer quelque 2,5 millions de visiteurs. (Emarah AlBaha)
Le prince Hussam bin Saud, gouverneur de Baha, a officiellement inauguré le Festival d'été de Baha, qui propose plus de 500 événements visant à attirer quelque 2,5 millions de visiteurs. (Emarah AlBaha)
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  • Le prince Hussam bin Saud inaugurera le Festival d'été 2025.
  • Plus de 500 événements sont prévus pour animer le festival de Baha.

RIYAD : un été riche en événements artistiques, musicaux et culturels s'annonce dans les régions de Baha et Najran.

Le prince Hussam bin Saud, gouverneur de Baha, a officiellement inauguré le Festival d'été de Baha, qui propose plus de 500 événements visant à attirer quelque 2,5 millions de visiteurs.

Il a déclaré que toutes les personnes impliquées travaillaient ensemble pour offrir une expérience exceptionnelle aux habitants et aux visiteurs de la région.

Le programme de la saison estivale de Baha, qui se déroule sous le slogan « Color Your Summer » (Colorez votre été), comprend des spectacles artistiques et musicaux, des festivals de cirque, des spectacles de magie et toute une série d'activités récréatives et culturelles.

Les préparatifs du festival ont notamment consisté à entretenir les routes, à rénover les parcs et les sites touristiques, à créer de vastes parkings, à installer une signalisation claire et à mettre en place un réseau Wi-Fi gratuit dans les parcs publics. La propreté, la surveillance et les mesures de sécurité ont également été considérablement renforcées sur tous les sites. 

Par ailleurs, le festival d'été organisé par la municipalité de Najran débutera mardi sous le slogan « Notre été est formidable ».

Le maire, Saleh Al-Ghamdi, a déclaré que les préparatifs de la saison comprenaient l'aménagement de plus de 160 parcs, jardins, places municipales et allées piétonnes afin d'accueillir les participants, en coordination avec divers organismes publics et privés.

Il a ajouté que le festival proposerait des événements dans plusieurs endroits de la ville de Najran et de ses gouvernorats, notamment un festival du shopping, des spectacles équestres, du parapente, des expositions de voitures anciennes, ainsi que des programmes pour les familles et les enfants, des activités récréatives et culturelles, des soirées poésie, des compétitions sportives, des démonstrations d'artisanat, des pièces de théâtre, des programmes et des cours de formation.

Ces activités, qui se dérouleront sur 45 jours, contribueront à la réalisation des objectifs de la Vision 2030, a déclaré M. Al-Ghamdi, soulignant que la nature unique et les sites touristiques de la région de Najran en faisaient une attraction majeure. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des étudiants saoudiens récompensés pour leur réussite internationale

Alrebdi bin Fahd Al-Rebdi, directeur du Bureau national de gestion des données de l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle. (SPA)
Alrebdi bin Fahd Al-Rebdi, directeur du Bureau national de gestion des données de l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle. (SPA)
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  • Le programme « Generation Research and Innovation Enrichment » a récemment été lancé à la Cité du roi Abdulaziz pour la science et la technologie.
  • Alrebdi bin Fahd Al-Rebdi, directeur du Bureau national de gestion des données de l'Autorité saoudienne des données et de l'IA, a déclaré que les performances des étudiants reflétaient leur créativité et leur compétitivité à l'échelle mondiale.

RIYAD : les élèves de l'Académie Tuwaiq ont remporté un succès remarquable lors du Salon international de l'invention, de l'innovation et de la technologie en Malaisie, où ils ont obtenu 12 médailles d'or et 16 prix spéciaux.

Alrebdi bin Fahd Al-Rebdi, directeur du Bureau national de gestion des données de l'Autorité saoudienne des données et de l'IA, a déclaré que les performances des étudiants reflétaient leur créativité et leur compétitivité à l'échelle mondiale.

Il les a félicités pour avoir représenté le Royaume de manière positive, ajoutant que cette réussite était le fruit d'investissements continus dans le capital humain, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Une cérémonie en leur honneur comprenait une présentation visuelle de leur participation et une exposition mettant en valeur leurs projets. Deux lauréats ont également donné des conférences sur leur parcours, les défis qu'ils ont rencontrés et les leçons qu'ils en ont tirées. 

Le programme d'enrichissement de la recherche et de l'innovation pour la génération a récemment été lancé à la Cité du roi Abdulaziz pour la science et la technologie. (SPA)
Le programme d'enrichissement de la recherche et de l'innovation pour la génération a récemment été lancé à la Cité du roi Abdulaziz pour la science et la technologie. (SPA)

Par ailleurs, le programme « Generation Research and Innovation Enrichment » a récemment été lancé à la Cité du roi Abdulaziz pour la science et la technologie, réunissant plus de 90 étudiants brillants venus de toute l'Arabie saoudite.

Organisé par la Cité du roi Abdulaziz via l'Académie 32, en partenariat avec la Fondation du roi Abdulaziz et ses compagnons pour le don et la créativité, ce programme a pour objectif d'initier les étudiants aux principes fondamentaux de la recherche scientifique et de promouvoir l'innovation.

Il met les participants en relation avec des centres de recherche et des experts, leur propose des formations pratiques et encourage les contributions au contenu scientifique local.

Amani Al-Shawi, PDG de l'Academy 32, a déclaré que ce programme permettait de développer les jeunes talents et de les préparer à la compétition, citant les récents succès d'étudiants saoudiens, notamment à l'International Science and Engineering Fair et en Malaisie. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com