COP26: Le ministre saoudien de l'Énergie fustige les «mensonges» à l’égard de son pays

Le prince Abdelaziz ben Salmane a fermement défendu le bilan de l'Arabie saoudite dans la lutte contre le réchauffement climatique. (Photo AP)
Le prince Abdelaziz ben Salmane a fermement défendu le bilan de l'Arabie saoudite dans la lutte contre le réchauffement climatique. (Photo AP)
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Publié le Jeudi 11 novembre 2021

COP26: Le ministre saoudien de l'Énergie fustige les «mensonges» à l’égard de son pays

Le prince Abdelaziz ben Salmane a fermement défendu le bilan de l'Arabie saoudite dans la lutte contre le réchauffement climatique. (Photo AP)
  • Le prince Abdelaziz ben Salmane a défendu le bilan saoudien dans la lutte contre le «phénomène universel» du changement climatique
  • Greenpeace, un groupe de militants écologistes connu pour son animosité envers le Royaume, a affirmé de manière non fondée que les négociateurs saoudiens avaient entravé les progrès lors de réunions clés

DUBAÏ: Mercredi, le ministre saoudien de l'Énergie a dénoncé les «mensonges» et les «inventions» sur la position du Royaume, lors du sommet sur le changement climatique COP26 à Glasgow. Après un discours dans lequel il a fermement défendu le bilan de l'Arabie saoudite dans la lutte contre le réchauffement climatique, des questions ont été posées au prince Abdelaziz ben Salmane sur les «graves allégations» selon lesquelles le Royaume aurait bloqué les négociations lors de la réunion. 

 «Ce ne sont pas des allégations sérieuses, mais fabriquées de toutes pièces», a-t-il rétorqué. Lorsqu'on lui a demandé si ces affirmations étaient des mensonges, il a répondu: «Absolument.» 

Greenpeace, un groupe de militants écologistes connu par le passé pour son animosité envers le Royaume, a émis cette semaine des affirmations non fondées selon lesquelles les négociateurs saoudiens avaient entravé les progrès lors de réunions clés à Glasgow. Ces derniers ont déclaré à Arab News que les affirmations étaient «sans fondement et inexactes». 

Dans son discours à la COP26, le prince Abdelaziz a lancé un vibrant plaidoyer pour une évaluation impartiale et objective des solutions possibles au problème urgent du réchauffement climatique. Le monde est confronté à un «phénomène universel» nécessitant «une réponse internationale commune et efficace», a-t-il affirmé. «Cette réponse devrait porter sur trois piliers principaux: la sécurité énergétique, le développement économique au profit de l'humanité, et le changement climatique. Tous ces piliers doivent être abordés de manière globale, sans compromettre l'un au profit de l'autre», a-t-il poursuivi. 

«Il est impératif de reconnaître la diversité des solutions climatiques et l'importance de la réduction des émission de gaz à effets de serre, comme stipulé dans l'Accord de Paris, sans parti pris aucun envers ou contre une source d'énergie particulière», a-t-il encore ajouté. 

Le Royaume a pris des mesures radicales en octobre pour lutter contre le changement climatique au niveau national et international, a déclaré le prince Abdelaziz, avec 53 initiatives clés pour un coût prévu de 185 milliards de dollars (environ 160 milliards d’euros).  

Il a précisé que le Royaume considérait qu’il était nécessaire que les efforts soient renouvelés pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris, «tout en gardant à l'esprit le principe des responsabilités partagées, mais distinctes, entre les différents pays». 

«De même, nous devons tous être conscients des circonstances particulières des pays les moins développés, et nous avons le devoir de travailler ensemble pour aider ces pays à atténuer l'impact des politiques relatives au changement climatique, sans compromettre leur développement durable.» 

L'Initiative verte saoudienne et l'Initiative verte du Moyen-Orient visent à réduire les émissions régionales de plus de 10 %, un chiffre disproportionné au regard des populations et des économies relativement petites. 

Le Royaume a plus que doublé les objectifs de réduction des émissions de CO2 au cours de la dernière décennie, et s'est fixé un objectif de neutralité carbone d'ici à 2060 – soit plus rapidement que certaines économies énergétiques beaucoup plus importantes – dans le cadre de l'économie circulaire du carbone. 

D'autres initiatives incluent l'élimination progressive du pétrole pour la production d'énergie domestique, des milliards de dollars d'investissements dans les carburants renouvelables et alternatifs tels que le solaire et l'hydrogène, et une campagne mondiale pour fournir du carburant de cuisson propre à plus de 750 millions de personnes dans le monde. 

«Cela contribuera à garantir que le Royaume maintienne et renforce son rôle de leader dans la promotion de la sécurité et de la stabilité des marchés de l'énergie», a conclu le prince Abdelaziz. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Bruxelles valide les efforts de la France pour réduire son déficit

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
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  • Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme"
  • La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen

STRASBOURG: La Commission européenne a estimé mardi que la France respectait les engagements qu'elle avait pris pour réduire son déficit public colossal, tout en notant l'"incertitude considérable" entourant le projet de budget pour 2026.

Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme" aux recommandations émises dans le cadre de la procédure de déficit excessif lancée en juillet 2024 contre la France.

La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen.

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025.

"Cependant, cette évaluation est entourée d'une incertitude considérable, vu les discussions parlementaires toujours en cours", prévient l'exécutif européen.

La France n'est pas le seul pays membre sous le coup d'une procédure pour déficit excessif: c'est le cas aussi de l'Autriche, la Belgique, l'Italie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la Roumanie, et la Commission a annoncé en outre vouloir placer sous cette procédure un dixième État, la Finlande.

Selon ses projections, ce pays devrait voir son déficit public, qui dépasse la barre des 3% du PIB depuis l'an dernier, grimper à 5% l'an prochain, après 4,9% cette année.

Helsinki avait invoqué la forte augmentation de ses dépenses militaires sur fond de guerre en Ukraine pour justifier le dérapage de ses comptes publiques, mais la Commission estime que cela n'explique pas en totalité l'augmentation de ses dépenses publiques ces dernières années.

En revanche, Bruxelles a donné un blanc-seing à l'Allemagne, pays qui a abandonné sa prudence budgétaire des années précédentes pour se réarmer, et dont le déficit devrait dépasser 3% du PIB cette année et grimper à 4% l'an prochain, selon ses projections.


Chalhoub Group célèbre 70 ans de croissance et d’innovation à Dubaï

Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
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  • La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux
  • Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience

DUBAI: Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir.

À cette occasion, le PDG Michael Chalhoub a rappelé l’importance stratégique des Émirats arabes unis dans le développement du groupe, où se réalise aujourd’hui 40 % de ses activités. Il a réaffirmé la volonté du groupe d’évoluer d’un rôle de partenaire vers celui de « House of Brands », en développant notamment ses propres créations tout en renforçant ses marques existantes. Parmi les projets phares : l’ouverture prochaine de Level Shoes aux États-Unis, une première pour une marque née à Dubaï.

Une « Symphonie du futur » portée par l’innovation et le capital humain

La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux.
Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience.

 


Genève mise sur l'excellence horlogère pour renforcer ses liens économiques avec le Moyen-Orient

À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur. (Photos fournies)
À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur. (Photos fournies)
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  • Les pièces maîtresses exposées, comme la Breguet Classique Souscription — lauréate de l’« Aiguille d’Or » — ou la Möbius de Fam Al Hut, ont rappelé le poids économique de l’horlogerie suisse
  • La participation de Genève à la Dubai Watch Week 2025 a mis en lumière non seulement l’excellence horlogère suisse, mais aussi les ambitions économiques de la ville dans une région devenue essentielle pour son industrie du luxe

DUBAÏ: La participation de Genève à la Dubai Watch Week 2025 a mis en lumière non seulement l’excellence horlogère suisse, mais aussi les ambitions économiques de la ville dans une région devenue essentielle pour son industrie du luxe. À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur.

Les pièces maîtresses exposées, comme la Breguet Classique Souscription — lauréate de l’« Aiguille d’Or » — ou la Möbius de Fam Al Hut, ont rappelé le poids économique de l’horlogerie suisse, qui représente plus de 26 milliards de francs suisses d’exportations annuelles, dont une part croissante est destinée aux Émirats arabes unis, au Qatar et à l’Arabie saoudite. Le Moyen-Orient demeure l’un des marchés les plus dynamiques pour les montres haut de gamme, soutenu par une clientèle jeune, fortunée et férue de pièces d’exception.

Pour Adrien Genier, directeur général de Genève Tourisme, l’événement constitue un levier majeur pour renforcer la visibilité et les relations commerciales de Genève :
« Le Golfe est aujourd’hui un marché stratégique pour Genève. Présenter notre savoir-faire ici, là où la demande pour le luxe et l’artisanat d’exception ne cesse de croître, permet de consolider notre attractivité économique et d’encourager de nouvelles collaborations. »

Raymond Loretan, président du GPHG, souligne l’importance de Dubaï dans l’écosystème mondial de l’horlogerie :
« La Dubai Watch Week joue un rôle clé dans le développement du marché régional. Y présenter nos créations permet de renforcer la présence suisse dans un hub économique qui façonne les tendances et les investissements du secteur du luxe. »

Genève, qui abrite des maisons prestigieuses telles que Patek Philippe, Rolex et Vacheron Constantin, combine tradition artisanale et innovation technologique pour alimenter une industrie qui représente un pilier essentiel de l’économie suisse. La ville attire également des talents et investisseurs internationaux, séduits par son écosystème horloger et son cadre économique stable.

Au-delà de son industrie phare, Genève s’appuie sur un art de vivre haut de gamme — gastronomie, nature, culture, shopping — pour renforcer son positionnement auprès des voyageurs du Golfe, dont le pouvoir d’achat et la fidélité constituent un moteur important pour le tourisme suisse.

Avec cette nouvelle édition de la Dubai Watch Week, Genève réaffirme sa volonté de renforcer ses liens économiques avec le Moyen-Orient, un marché incontournable pour l’avenir du luxe, du tourisme et des investissements liés à l’horlogerie.