Le ministre saoudien de la Culture: le Royaume soutient les objectifs de développement durable

Une délégation saoudienne, présidée par le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane al-Saoud, a participé mercredi à la 41ᶱ session de la Conférence générale de l’Unesco (Photo fournie)
Une délégation saoudienne, présidée par le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane al-Saoud, a participé mercredi à la 41ᶱ session de la Conférence générale de l’Unesco (Photo fournie)
Une délégation saoudienne, présidée par le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane al-Saoud, a participé mercredi à la 41ᶱ session de la Conférence générale de l’Unesco (Photo fournie)
Une délégation saoudienne, présidée par le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane al-Saoud, a participé mercredi à la 41ᶱ session de la Conférence générale de l’Unesco (Photo fournie)
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Une délégation saoudienne, présidée par le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane al-Saoud, a participé mercredi à la 41ᶱ session de la Conférence générale de l’Unesco (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 11 novembre 2021

Le ministre saoudien de la Culture: le Royaume soutient les objectifs de développement durable

  • Dans une allocution prononcée lors de la conférence, le prince Badr a déclaré que «les secteurs culturel et scientifique constituent des éléments essentiels de la Vision 2030»
  • Le Royaume s’engage à renforcer l’action de la communauté internationale pour libérer le potentiel de la culture

PARIS: La délégation saoudienne, présidée par le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane al-Saoud, président de la Commission nationale pour l’éducation, les sciences et la culture, a participé mercredi à la 41ᶱ session de la Conférence générale de l’Unesco qui s’est déroulée au siège de l’organisation à Paris. 

Cette délégation comprend des représentants des ministères de la Culture et de l’Éducation, de l’Autorité saoudienne des données et de l’intelligence artificielle (SDAIA), de la Cité du roi Abdelaziz pour les sciences et la technologie et de la Commission des droits de l’homme. 

Le prince Badr a fait part de la fierté du Royaume d’être partenaire de l’Unesco, saluant soixante-quinze ans de réussites dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture. Il a par ailleurs souligné l’attachement de l’Arabie saoudite à la coopération avec l’Unesco afin de renforcer l’action de la communauté internationale pour libérer le potentiel de la culture, en accélérant la réalisation des objectifs de développement durable (ODD). Le pays soutient également la stratégie à moyen terme de l’Unesco pour 2022-2029. 

Dans une allocution prononcée lors de la conférence, le prince a déclaré que «les secteurs culturel et scientifique constituent des éléments essentiels de la Vision 2030 du Royaume. C’est pourquoi nous investissons dans des initiatives telles que le Programme de bourses culturelles, et le Fonds de développement culturel, qui contribueront à renforcer l’activité culturelle dans le pays, afin d’exploiter au mieux son vaste potentiel de développement». 

«Convaincu de l’importance de la culture et des sciences au niveau du développement, le Royaume, en collaboration avec ses partenaires internationaux, a pris l’initiative de créer un parcours culturel dans le cadre des itinéraires du G20. Il était fondé sur les engagements pris lors de la première réunion des ministres de la Culture en marge du G20 présidé par l’Arabie saoudite en 2020», a-t-il ajouté. 

Le ministre saoudien de la Culture a ensuite expliqué que le Royaume visait à renforcer les efforts internationaux de préservation du patrimoine. «Après l’adoption à l’unanimité par le Comité du patrimoine mondial du projet de résolution proposé par l’Arabie saoudite pour renforcer les capacités des professionnels travaillant dans le domaine du patrimoine pour les dix prochaines années, nous aspirons à ce que cette résolution contribue à promouvoir la diversité géographique des experts, à améliorer les compétences et à élaborer des mesures pour protéger les sites du patrimoine culturel», a-t-il indiqué. 

Le prince Badr a précisé dans son discours qu’en dépit des défis auxquels ont été confrontés les secteurs culturels en raison du coronavirus, de nouvelles opportunités sont apparues en réponse aux restrictions imposées par la pandémie. «L’infrastructure numérique solide nous a permis de renforcer le secteur culturel durant la période de confinement. Cela a été possible grâce à la numérisation qui a contribué à préserver le patrimoine et à accroître la participation aux événements culturels. Le Royaume a réalisé des progrès importants en matière de compétitivité numérique et a été classé premier parmi les pays du G20. Il a bondi de 40 places dans l’indice des infrastructures numériques pour la communication et le filtrage de l’information. L’Arabie saoudite est également bien classée dans l’indice mondial de compétitivité en ce qui concerne le renforcement des facteurs permettant la réalisation des priorités nationales, notamment les données et l’intelligence artificielle», a-t-il assuré. 

En outre, le ministre a réaffirmé la fierté de son pays d’avoir accueilli le Sommet mondial de l’intelligence artificielle en 2020, sous le slogan: «L’intelligence artificielle pour le bien de l’humanité». Cet événement a été généreusement parrainé par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, confirmant la volonté du Royaume de devenir la capitale de l’intelligence artificielle (IA) à l’échelle mondiale. 

Le prince Badr a expliqué que cela avait incité l’Arabie saoudite à lancer sa stratégie nationale pour les données et l’intelligence artificielle. Son objectif est de développer les compétences et les données législatives, de mettre en place des ressources et d’encourager les investissements dans ces secteurs qui façonneront l’avenir. Il a ensuite exprimé sa fierté que le Royaume ait participé à l’élaboration d’un projet d’éthique de l’intelligence artificielle. 

Dans le domaine de l’éducation, le prince a annoncé le lancement de nombreuses initiatives pionnières de formation continue visant à promouvoir la compétitivité entre les individus à travers le développement permanent des compétences et des capacités grâce à la création du Programme de développement des capacités humaines dans le cadre de la Vision 2030. 

«En ce qui concerne la coopération internationale pour préserver l’environnement et promouvoir la développement durable, le Royaume a récemment annoncé le lancement de l’Initiative verte saoudienne et de l’Initiative verte pour le Moyen-Orient afin de lutter contre les effets du changement climatique dans le Royaume et dans la région», a-t-il expliqué avant de mentionner qu’un groupe de travail international sur le développement durable sera formé pour sensibiliser et offrir de meilleures opportunités pour un échange mondial d’idées dans ce domaine. De plus, il a indiqué que sommet de l’Initiative verte pour le Moyen-Orient, qui s’est tenu en présence d’importants dirigeants régionaux et internationaux, visait à favoriser la coopération et à unifier les efforts afin de mettre en œuvre des engagements communs en matière d’environnement. 

Pour conclure, le ministre de la Culture a exprimé son admiration pour «tous les efforts inlassables déployés par l’Unesco et ses États membres pour renforcer la coopération multilatérale, contribuant à instaurer la paix dans le monde, à bâtir des ponts et à libérer le potentiel de développement des sciences et de la culture, afin de réaliser les ODD». 


L'Égypte coordonne avec la Grèce le retour des victimes du bateau de migrants et met en garde contre les itinéraires irréguliers

L'Égypte a intensifié ses efforts pour freiner la migration irrégulière depuis le lancement d'une stratégie nationale en 2016. (File/AFP)
L'Égypte a intensifié ses efforts pour freiner la migration irrégulière depuis le lancement d'une stratégie nationale en 2016. (File/AFP)
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  • Le ministère a ajouté que l'ambassade était en contact avec les familles des personnes décédées afin d'organiser le transfert des dépouilles dans leur pays d'origine
  • Présentant ses condoléances aux familles des victimes, le ministère a renouvelé son avertissement aux citoyens concernant les risques de la migration irrégulière, exhortant les Égyptiens à protéger leur vie en utilisant des moyens de transport légaux

DUBAI: Les mesures prises par l'Égypte ont reçu le soutien de la communauté internationale, l'Union européenne s'étant engagée à verser 200 millions d'euros de subventions en mars 2024 pour renforcer la gestion des frontières.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a demandé à l'ambassade égyptienne à Athènes de renforcer la coordination avec les autorités grecques, a rapporté Ahram Online mardi.

Cette mesure vise à soutenir les survivants et à accélérer le rapatriement des corps des victimes une fois les procédures légales achevées.

Le ministère a ajouté que l'ambassade était en contact avec les familles des personnes décédées afin d'organiser le transfert des dépouilles dans leur pays d'origine.

Présentant ses condoléances aux familles des victimes, le ministère a renouvelé son avertissement aux citoyens concernant les risques de la migration irrégulière, exhortant les Égyptiens à protéger leur vie en utilisant des moyens de transport légaux et réglementés.

L'Égypte a intensifié ses efforts pour freiner la migration irrégulière depuis le lancement d'une stratégie nationale en 2016, les responsables soulignant que le pays ne sera pas utilisé comme voie de transit vers l'Europe.

Les autorités affirment qu'aucun bateau de migrants n'a quitté les côtes égyptiennes depuis l'introduction de la stratégie, bien que l'Égypte accueille près de 10 millions de ressortissants étrangers, y compris des réfugiés, des demandeurs d'asile et des migrants de 133 pays.

L'approche a continué à évoluer au fil des ans, tout récemment avec l'adoption du plan d'action national 2024-2026 par le Comité national pour la lutte et la prévention de la migration illégale et de la traite des personnes.

Des initiatives antérieures ont également soutenu ces efforts, notamment le programme "Lifeboats" de 2019, qui a alloué 250 millions EGP pour créer des opportunités d'emploi dans les villages considérés comme les plus vulnérables à la migration irrégulière.

Les mesures prises par l'Égypte ont bénéficié d'un soutien international, l'Union européenne s'étant engagée à verser 200 millions d'euros de subventions en mars 2024 pour renforcer la gestion des frontières, les capacités de recherche et de sauvetage et les efforts de lutte contre le trafic de migrants.


Explosion du port de Beyrouth: un juge libanais en Bulgarie pour l'enquête

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  • Un tribunal bulgare avait refusé le 10 décembre d'extrader Igor Grechushkin, un citoyen russo-chypriote de 48 ans, faute d'assurances suffisantes du Liban qu'il n'appliquerait pas la peine de mort
  • Arrêté à l'aéroport de Sofia en septembre sur la base d'une notice rouge d'Interpol, il est accusé par les autorités judiciaires libanaises d'"introduction d'explosifs au Liban"

BEYROUTH: Le juge libanais Tarek Bitar s'est déplacé mercredi en Bulgarie pour interroger le propriétaire du navire lié à l'explosion meurtrière dans le port de Beyrouth en 2020, a indiqué un responsable judiciaire à l'AFP.

Un tribunal bulgare avait refusé le 10 décembre d'extrader Igor Grechushkin, un citoyen russo-chypriote de 48 ans, faute d'assurances suffisantes du Liban qu'il n'appliquerait pas la peine de mort.

M. Grechushkin est désigné par les autorités libanaises comme le propriétaire du Rhosus, le navire qui transportait le nitrate d'ammonium débarqué dans le port de Beyrouth dans un entrepôt, où il avait explosé suite à un incendie, faisant plus de 200 morts, des milliers de blessés et d'importants dégâts.

Arrêté à l'aéroport de Sofia en septembre sur la base d'une notice rouge d'Interpol, il est accusé par les autorités judiciaires libanaises d'"introduction d'explosifs au Liban, acte terroriste ayant entraîné la mort d'un grand nombre de personnes et désactivation de machines dans le but de faire couler un navire", selon le parquet bulgare.

"M. Bitar est parti pour Sofia mercredi" et doit interroger M. Grechushkin jeudi, a précisé sous couvert d'anonymat un responsable de la justice libanaise à l'AFP.

L'ambassade libanaise à Sofia s'est occupée de trouver un traducteur et un huissier chargé de prendre en note l'interrogatoire, qui se fera en présence d'autorités judiciaires bulgares, a précisé la même source.

La justice libanaise espère obtenir des informations sur la cargaison de nitrate d'ammonium et en particulier son commanditaire. Elle veut aussi savoir si Beyrouth était la destination finale du navire.

Le juge indépendant Tarek Bitar avait repris en début d'année l'enquête qu'il avait dû interrompre en janvier 2023, se heurtant à l'hostilité d'une grande partie de la classe politique, notamment du Hezbollah qui l'accusait d'impartialité, avant d'être poursuivi pour insubordination.

Son enquête a pu reprendre après l'entrée en fonction du président Joseph Aoun et de son Premier ministre, qui ont promis de préserver l'indépendance de la justice, à la suite de la guerre entre Israël et le Hezbollah dont le mouvement chiite soutenu par l'Iran est sorti très affaibli à l'automne 2024.


«Des habitants meurent de froid»: Gaza frappé par de nouvelles intempéries

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs. (AFP)
Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs. (AFP)
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  • "Avec les fortes pluies et le froid apportés par la tempête Byron, des habitants de la bande de Gaza meurent de froid", a écrit lundi sur X Philippe Lazzarini, le chef de l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens (Unrwa)
  • "Nos aides attendent depuis des mois d'entrer à Gaza. Elles permettraient de couvrir les besoins de centaines de milliers de personnes en détresse", a-t-il déploré

GAZA: De nouvelles pluies hivernales se sont abattues cette semaine sur la bande de Gaza, déjà ravagée par la guerre, faisant au moins 18 morts depuis le début des intempéries.

Des Palestiniens poussant une voiture dans une rue inondée, une charrette tirée par un âne progressant difficilement à travers les eaux, des tentes et des abris de fortune de déplacés inondés: la situation s'aggrave dans un territoire palestinien en ruines.

"Avec les fortes pluies et le froid apportés par la tempête Byron, des habitants de la bande de Gaza meurent de froid", a écrit lundi sur X Philippe Lazzarini, le chef de l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens (Unrwa).

"Nos aides attendent depuis des mois d'entrer à Gaza. Elles permettraient de couvrir les besoins de centaines de milliers de personnes en détresse", a-t-il déploré.

Si un cessez-le-feu est entré en vigueur en octobre après deux années de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, l'ONU estime que l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante face à l'ampleur des besoins de la population démunie.

Nourrissons «en danger»

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs.

Trois enfants étaient décédés dans des conditions similaires la semaine dernière, d'après la Défense civile, organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du mouvement islamiste.

Si un cessez-le-feu est entré en vigueur en octobre, l'ONU estime que l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante face à l'ampleur des besoins de la population démunie.

Environ 1,3 million de personnes, sur une population de plus de deux millions d'habitants dans le territoire, ont actuellement besoin d'un hébergement d'urgence, selon les Nations unies, qui mettent en garde contre un risque croissant d'hypothermie.

Les nourrissons encourent particulièrement un "grand danger" avec les conditions hivernales, avertit l'organisation.

«Reconstruire le territoire»

La Défense civile de Gaza avait indiqué vendredi qu'au moins 16 personnes étaient mortes en 24 heures des suites de l'effondrement de bâtiments ou des effets du froid.

Outre le nourrisson, le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal, a fait état mardi d'un autre décès après l'effondrement du toit d'un bâtiment à la suite de fortes pluies dans le nord-ouest de la ville de Gaza.

Il a précisé que la maison avait déjà été endommagée par des frappes aériennes pendant la guerre.

Des images de l'AFP montrent des secouristes extraire le corps d'un Palestinien des décombres d'un bâtiment. Non loin, des proches en deuil pleurent.

"Nous appelons le monde à résoudre nos problèmes et à reconstruire le territoire afin que nous puissions avoir des maisons au lieu (...) de vivre dans la rue", a déclaré Ahmed al-Hossari, qui a perdu un membre de sa famille.

La bande de Gaza connaît généralement un épisode de fortes pluies à la fin de l'automne et en hiver, mais l'état de dévastation du territoire, des conséquences de la guerre, a rendu ses habitants plus vulnérables.