Des armes iraniennes fournies au Yémen passent en contrebande en Somalie

Les armes fournies par l'Iran à ses alliés houthis au Yémen sont passées en contrebande à travers le golfe d'Aden vers la Somalie, selon un groupe de réflexion basé à Genève. (Photo, AFP /Archives)
Les armes fournies par l'Iran à ses alliés houthis au Yémen sont passées en contrebande à travers le golfe d'Aden vers la Somalie, selon un groupe de réflexion basé à Genève. (Photo, AFP /Archives)
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Publié le Jeudi 11 novembre 2021

Des armes iraniennes fournies au Yémen passent en contrebande en Somalie

  • «Les armes provenant du commerce d'armes entre l'Iran et le Yémen font l'objet d'un trafic vers la Somalie même», a révélé l'étude
  • Une étude a révélé que les armes fournies à l'origine par l'Iran comprenaient des numéros de série très proches les uns des autres

NAIROBI: Selon un groupe de réflexion basé à Genève, des armes à feu fournies par l'Iran à ses alliés houthis au Yémen sont passées en contrebande à travers le golfe d'Aden vers la Somalie, où les insurgés d'Al-Chabab, liés à Al-Qaïda, luttent contre un gouvernement faible et divisé.

L'Initiative Mondiale contre la Criminalité Transnationale Organisée a indiqué que son étude s'appuyait sur les données de plus de 400 armes répertoriées dans 13 endroits à travers la Somalie pendant huit mois et sur les inventaires de 13 boutres interceptés par des navires de la marine.

Il s'agit de la première étude accessible au public sur l'ampleur de la contrebande d'armes illicites du Yémen vers le pays de la Corne de l'Afrique.

«Les armes provenant du commerce d'armes entre l'Iran et le Yémen font l'objet d'un trafic vers la Somalie même», a révélé l'étude, qui doit être publiée mercredi.

«Téhéran a nié à plusieurs reprises toute implication dans le trafic d'armes à destination des Houthis. Cependant, une prépondérance de preuves indique que l'État iranien fournit ces armes.»

Le ministère iranien des Affaires étrangères et un porte-parole des forces houthies du Yémen n'ont pas répondu à une demande de commentaire sur cette étude. L'Iran a nié à plusieurs reprises toute implication dans le trafic d'armes à destination de ses alliés houthis au Yémen, où la guerre civile, vieille de six ans, a fait des dizaines de milliers de morts.

Le porte-parole du gouvernement somalien et le ministre de la Sécurité intérieure n'ont également pas répondu aux appels ni aux messages sollicitant des commentaires.

L'étude indique que les enquêteurs n’ont pas été en mesure d’établir avec précision l’identité des acheteurs et des vendeurs d’armes.

Cependant, elle précise que plusieurs signes suggèrent que les armes ont été fournies à l’origine par l'État iranien: des numéros de série très proches les uns des autres, indiquant qu'elles faisaient partie de la même cargaison, des informations provenant de systèmes de navigation par satellite sur les boutres saisis et des agents de renseignements infiltrés dans des gangs de trafiquants d’armes.

Selon le rapport, un boutre transportant des armes qui a été saisi par un navire de la marine américaine était muni d’un GPS indiquant des points de stockage en Iran, dans le sud du Yémen et en Somalie. Ces points de stockage comprennent un petit mouillage près du port de Jask abritant une base navale iranienne, et ayant comme «foyer» le port yéménite d'Al-Mukallâ, une plaque tournante bien connue de la contrebande d'armes.

L'étude indique également que les armes se retrouvent dans des réseaux de contrebande commerciale dont les clients peuvent être des factions armées cherchant à obtenir des avantages avant les élections présidentielles somaliennes reportées à plusieurs reprises, ainsi que des milices claniques et des groupes d'insurgés extrémistes rivaux liés à Al-Qaïda et à Daech.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com