Le PDG de la Commission royale d’AlUla: «Nous avons la chance de proposer un tourisme innovant »

L'emblématique Elephant Rock d'Alula
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Publié le Samedi 13 novembre 2021

Le PDG de la Commission royale d’AlUla: «Nous avons la chance de proposer un tourisme innovant »

  • La pandémie de Covid-19 a changé la mentalité du touriste de demain, selon le PDG de la Commission royale d’AlUla
  • «Le monde d’aujourd’hui est confronté à des défis mondiaux qui deviennent de plus en plus transfrontaliers et pertinents», estime-t-il

PARIS: Classé premier patrimoine mondial de l’Arabie saoudite par l’Unesco en 2008, connu depuis de nombreux siècles, AlUla est appelé à devenir un site touristique ouvert au monde.

Amr al-Madani, PDG de la Commission royale d’AlUla, explique à Arab News en français qu’un travail approfondi doit être accompli avec des partenariats mondiaux afin de sauvegarder ses atouts et de présenter sa nouvelle identité. «Ce travail est essentiel pour que le modèle économique d’AlUla devienne une économie florissante qui repose sur un tourisme culturel, naturel et durable, à faible impact sur l’environnement», nous confie-t-il.

«Une expérience transformatrice»

M. Al-Madani explique par ailleurs que la pandémie de Covid-19 a changé la mentalité du touriste de demain. Selon lui, les touristes ne traverseront plus de longues distances – comme ils le faisaient par le passé – s’ils ne sont pas certains de vivre une aventure exceptionnelle. «Ils cherchent davantage qu'un simple moment à immortaliser en photos. Ils ont besoin d'une expérience transformatrice, ils veulent être dans la nature et rencontrer la population de la destination qu'ils visitent», indique-t-il.

«Nous avons la chance de proposer un tourisme innovant, qui instaure une véritable relation entre les visiteurs et la nature. Nous voulons que les touristes viennent, apprennent, laissent leur marque, voyagent et racontent une expérience merveilleuse», ajoute-t-il.

«Méthodes de transport durables»

Amr al-Madani affirme que le type de tourisme que souhaite développer l’Arabie saoudite avec le site d’AlUla s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de développement juste et maîtrisée, qui repose sur la sécurisation des acquis du passé et sur les projections de demain. «Pour réaliser nos ambitions, nous devons appliquer l'innovation à toute la chaîne de valeur du tourisme. Avec le tramway à faible impact environnemental et les infrastructures vertes, notamment, nous souhaitons encourager les visiteurs à utiliser des méthodes de transport durables», précise-t-il.

Le PDG de la Commission royale d’AlUla estime qu’un tel programme nécessite une vision claire pour atteindre de tels objectifs. «AlUla cible les personnes qui s'inspirent de la culture et de la nature. Il est donc essentiel pour nous de rencontrer ce public. Nous avons travaillé assidûment avec le réseau mondial d'agences de voyages pour définir la marque, atteindre des clients ciblés, ceux qui apprécient que les expériences culturelles et naturelles soient transformatrices. L’essentiel, pour nous, est donc de toucher les bons clients», déclare-t-il.

«Lorsqu’ils arriveront sur le site, les touristes verront que les musées ne sont pas forcément dans des bâtiments: un musée vivant encourage le visiteur à se renseigner et à s’imprégner de l’ambiance. AlUla présente cette opportunité de fusion entre la nature et la culture», ajoute-t-il, précisant que les produits et les services proposés permettront aux visiteurs de se reconnecter à la fois à eux-mêmes et à l’environnement.

Interrogé sur les partenariats nécessaires à la réussite de la destination d’AlUla, Amr al-Madani nous confie que «le monde d’aujourd’hui est confronté à des défis mondiaux qui deviennent de plus en plus transfrontaliers et pertinents». Le PDG de la Commission royale d’AlUla donne en exemple le cas de la pandémie de Covid-19, qui, selon lui, symbolise l'un de ces défis.

«Nous nous dirigeons vers un tourisme ambitieux, authentique, à faible impact, et vers une économie florissante. Travailler avec des partenaires est le seul moyen de générer de nouvelles idées afin d’accélérer le développement de solutions. Nous accueillons déjà de nombreux partenaires à travers le monde, parmi lesquels l’Unesco, avec lequel nous travaillons depuis cinq ans», indique-t-il.

La Commission royale d’AlUla travaille avec de nombreux autres partenaires, notamment dans les domaines de la planification, du développement et de la programmation. Nous croyons en l'innovation et le partenariat est un catalyseur essentiel pour favoriser le développement», conclut-il.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.