La nationalité saoudienne accordée à des personnalités de premier plan

La liste de ces citoyens comprend des personnalités religieuses et universitaires qui ont aidé à fournir aux bibliothèques des ouvrages, des livres et des documents de recherche axés sur les sciences de la charia et l'histoire islamique.
La liste de ces citoyens comprend des personnalités religieuses et universitaires qui ont aidé à fournir aux bibliothèques des ouvrages, des livres et des documents de recherche axés sur les sciences de la charia et l'histoire islamique.
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Publié le Mardi 16 novembre 2021

La nationalité saoudienne accordée à des personnalités de premier plan

  • La liste comprend des universitaires qui ont approuvé le document historique de La Mecque, des médecins spécialistes et des chercheurs
  • La nationalité saoudienne a également été accordée à un groupe de personnalités ayant apporté des contributions importantes dans domaine de l'éducation

RIYAD: Des érudits islamiques de renom, des médecins éminents et des universitaires renommés font partie d'un groupe de 27 personnalités de premier plan dans divers domaines qui ont obtenu la nationalité saoudienne à la suite de l’octroi de l'approbation royale.

La nationalité a été accordée en reconnaissance des éminents services des bénéficiaires et de leur contribution exceptionnelle dans tous les grands domaines de la vie, selon le journal Asharq al-Awsat.

Le dévouement des bénéficiaires et leurs efforts inlassables durant des décennies leur ont permis d'atteindre une renommée remarquable dans la société saoudienne.

Outre les initiatives nationales, le fait d’attirer des spécialistes fait partie des fondements du Royaume pour relever les défis futurs, atteindre les objectifs de la Vision 2030, encourager la compétitivité locale et stimuler les secteurs économiques et scientifiques du pays.

Sur la base de la liste obtenue par Asharq Al-Awsat, la nationalité saoudienne a été accordée à d’éminentes personnalités dans les domaines religieux, médical, éducatif et universitaire.

Les chercheurs comprenaient ceux qui ont participé à l'élaboration du document historique de La Mecque présenté par le roi Salmane lors d'une conférence internationale organisée par la Ligue mondiale musulmane en 2019. Le document, qui promeut la tolérance et l'égalité religieuses, a été signé par des universitaires et des intellectuels islamiques du monde entier.

La liste des citoyens comprenait des personnalités religieuses et universitaires qui ont aidé à fournir aux bibliothèques des ouvrages, des livres et des documents de recherche axés sur les sciences de la charia et l'histoire islamique.

 

Les bénéficiaires sont:

Mustafa Ceric

Membre du Conseil suprême de la Ligue islamique mondiale (LIM) et l'un des principaux érudits qui ont approuvé le document de La Mecque, il a auparavant été grand mufti de Bosnie-Herzégovine et a joué un rôle influent dans le domaine de l'idéologie islamique. Grandement respecté par les institutions scientifiques, religieuses et intellectuelles islamiques et non islamiques, c’est un conférencier important et influent.

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Mustafa Ceric

 

Hussein al-Daoudi

Président du Conseil scandinave pour les relations et membre du Conseil suprême de la LIM, c’est l'une des personnalités qui ont approuvé le document de La Mecque. Il s'intéresse à la construction de ponts entre les religions et à la diffusion de la culture d’un islam modéré. C’est un intellectuel qui jouit d’une grande estime.  

Mohammed Nimr al-Sammak

Secrétaire général du Comité de dialogue islamo-chrétien et membre du Conseil suprême de la LIM, il est considéré comme l'un des principaux penseurs arabes dans son domaine de compétences et a été l'un des principaux universitaires qui ont approuvé le document de La Mecque. C’est un éminent écrivain et universitaire qui a publié des thèses politiques et culturelles ainsi que des ouvrages littéraires axés sur le dialogue entre l'Orient et l'Occident.

Abdullah Saleh Abdullah

Éminent universitaire irakien qui a beaucoup écrit sur l'histoire de la région du Golfe et du Royaume.

Radwan Nayef al-Sayed

Chercheur islamique, il est membre du Conseil suprême de la LIM et l'un des principaux universitaires qui ont approuvé le document de La Mecque. Il est également lauréat du Prix international du roi Fayçal dans la catégorie des études islamiques et une figure respectée dans les conférences en relation avec l’idéologie et les études islamiques.

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Radwan Nayef al-Sayed

Mohammed al-Husseini

Secrétaire général du Conseil arabo-islamique au Liban, c’est un universitaire chiite ayant une présence médiatique remarquable tant à l'intérieur qu’à l'extérieur du monde musulman, en particulier en Europe. Il a soutenu les efforts visant à assurer la modération des propositions centristes, à dénoncer le sectarisme et à rejeter les tentatives de politiser la communauté chiite de l'intérieur à des fins politiques et idéologiques.

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Mohammed al-Husseini

Imad Mohammed Tlaygeh

Consultant en maladies infectieuses et agréé par le US Infectious Disease Board, il est titulaire d'un certificat de gestion médicale et de leadership du King's Fund en Grande-Bretagne, d'un certificat de conseil en santé internationale de la University of Liverpool, d'un certificat d'excellence en soins de santé de GE Healthcare ainsi que d'un certain nombre d'autres certificats en soins de santé. Il a publié plus de 87 articles de recherche scientifique et a reçu de nombreux prix locaux de recherche médicale. Entre 2007 et 2012, il a dirigé le groupe de spécialistes de l'endocardite infectieuse, Global Burden of Disease.

Farouk Oueida

Consultant en chirurgie cardiaque, titulaire d'un doctorat en chirurgie cardiovasculaire et agréé par l'European Board of Cardiothoracic Surger, il a été consultant en chirurgie cardiaque au National Guard Hospital de Riyad entre 2002 et 2004, et, depuis 2004, il est consultant en chirurgie cardiaque ainsi que chef du service de chirurgie cardiaque au Saud Al-Babtain Cardiac Center. Il a effectué plus de 5 000 interventions chirurgicales à cœur ouvert, et écrit plus de 20 articles de recherche scientifique au cours de sa carrière.

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Farouk Oueida

Imad Uddin Najeh Izzat Kanaan

Chef du service de neurologie au King Faisal Specialist Hospital, il est considéré comme l'un des meilleurs neurochirurgiens au monde et a été nommé parmi les 16 meilleurs chirurgiens par la Canadian Academy. Il a publié 115 articles de recherche, donné 230 conférences scientifiques et écrit 8 livres scientifiques. Il est agréé par la German Neurological Society. Il est également directeur du programme de neurologie à l’Alfaisal University et directeur du programme de neurologie clinique avancée, ainsi que membre du conseil consultatif médical du King Faisal Specialist Hospital et membre de nombreux comités scientifiques, notamment de la World Federation of Neurology.    

Khaled Hamawi

Vice-président de l'excellence clinique au First Health Cluster de la province de l’est, il est consultant agréé en médecine interne et en transplantation rénale de l'American Board of Internal Medicine. Il a reçu une bourse de l'American College of Healthcare Executives ainsi qu'une bourse pour la néphrologie. Il a été consultant en greffe rénale et directeur médical du programme de transplantation du pancréas au King Faisal Specialist Hopital. Il a également été directeur médical de la transplantation de pancréas à la Mayo Clinic aux États-Unis entre 2008 et 2012. Entre 2012 et 2018, il a été directeur du centre de transplantation d'organes du King Fahd Specialist Hospital de Dammam, tout en étant directeur co-médical de l'hôpital entre 2017 et 2018. Ses contributions comprennent 20 articles de recherche scientifique et plusieurs ouvrages de référence.

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Khaled Hamawi

Mohammed Ghyath Jamil

Consultant en soins intensifs, il est agréé par l'American Board for Pulmonary, Critical Care and Sleep Disorders. Il est le directeur médical de l'unité de soins intensifs de transplantation d'organes, le directeur médical de l'unité de soins virtuels et l'ancien directeur médical de l'unité de médecine du sommeil du King Faisal Specialist Hospital. Il a créé la première unité virtuelle de télésoins pour soigner virtuellement les patients et réduire les problèmes et les risques dus aux voyages, et a lancé le premier projet de ventilation à domicile pour les patients souffrant d'insuffisance respiratoire chronique. Il est l'ancien président du Saudi Sleep Medicine Group, ancien chef du département de médecine du sommeil et professeur adjoint clinique de médecine interne à la University of North Dakota, professeur adjoint à l’Alfaisal University, directeur du programme de soins virtuels et directeur de l'unité de soins intensifs de transplantation d'organes et d'oncologie.

Walid Khaled Rasheed

Consultant en hématologie et greffe de cellules souches et de moelle osseuse au King Faisal Specialist Hospital, il a publié 32 articles de recherche scientifique et a travaillé dans plusieurs hôpitaux et centres de santé en Nouvelle-Zélande et en Australie pendant près de huit ans. Il a supervisé le traitement et la greffe de cellules souches pour les patients souffrant de diverses maladies du sang. Il a apporté d'importantes contributions globales dans les domaines de la greffe de cellules souches et de moelle osseuse, de la greffe de cellules souches du sang et de la greffe de cellules souches du sang de cordon ombilical. Il a également publié de nombreux articles de recherche scientifique médicale.

Mustafa Abdallah Salih

Médecin ayant à son actif 235 articles scientifiques dans des domaines scientifiques internationaux spécialisés – ses travaux ont été cités 7 761 fois –, il a contribué à l'amélioration de la santé des enfants. Il a obtenu son doctorat en médecine en Suède de l’Uppsala University en 1990, et un doctorat de la University of Khartoum au Soudan, en 1982.

 

La nationalité saoudienne a également été accordée à un groupe de personnalités ayant apporté des contributions importantes dans le domaine de l'éducation:

Nesar Merah

Membre de la faculté et professeur à la King Fahd University of Petroleum and Minerals (KFUPM), il est spécialisé dans l'ingénierie des matériaux, ses applications et les alliages métalliques. Il a supervisé un centre de coopération de recherche entre la KFUPM et le Massachusetts Institute of Technology. Il a publié plus de 90 articles de recherche et 50 autres dans le cadre de conférences internationales. Il a également enregistré 11 brevets et 3 autres sont en cours d'enregistrement. Il a reçu plusieurs prix.

Mohammed Abdel Aziz Mustafa Habib

Membre de la faculté et professeur à la KFUPM, il est spécialisé dans la thermodynamique, les inhibiteurs, la combustion et la corrosion des équipements industriels. Il supervise le centre de recherche sur la capture du carbone. Il a publié plus de 200 articles de recherche et 50 autres dans le cadre de conférences internationales. Il a par ailleurs enregistré 24 brevets et 20 autres sont en cours d'enregistrement. Il a également reçu plusieurs prix et soumis plus de 70 recherches.

Bekir Yilbas

Membre de la faculté et professeur à la KFUPM, il est spécialisé dans l'ingénierie des matériaux, ses applications, les alliages métalliques, la fabrication, la thermodynamique, les inhibiteurs, les applications laser et la production d'énergie. Il a écrit plus de 13 livres et un grand nombre de chapitres dans d'autres livres. Il a publié plus de 400 articles de recherche dans des revues à comité de lecture et enregistré 26 brevets. Il a également reçu plusieurs prix.

Mohammed Abdel Kareem Antar

Membre de la faculté et professeur à la KFUPM, spécialisé dans les technologies de dessalement de l'eau, il a mis en œuvre des projets de recherche appliquée. Il a publié plus de 70 articles de recherche et 40 autres dans le cadre de conférences internationales. Il a par ailleurs enregistré 8 brevets et 8 autres sont en cours d'enregistrement. Il a également reçu plusieurs prix.

Tawfiq Abdo Saleh Awad

Membre de la faculté et professeur à la KFUPM, il est spécialisé en chimie, en particulier dans les matériaux de fabrication, les matériaux secondaires, les composés polymères, les catalyseurs et la photolyse. Il a publié plus de 340 articles de recherche et 30 autres dans le cadre de conférences internationales. Il a également enregistré plusieurs brevets et figure parmi les chercheurs les plus cités au monde dans des articles de recherche publiés dans le domaine de la chimie.

Ali Hussein Muqaibel

Membre de la faculté et professeur à la KFUPM, il est spécialisé dans les communications, la propagation et l'analyse des signaux ainsi que les spécifications et les mesures d'ingénierie des canaux de communication. Il a publié plus de 40 articles de recherche et 70 autres dans le cadre de conférences internationales. Il a également enregistré plusieurs brevets et reçu plusieurs prix.

Azzedine Zerguine

Membre de la faculté et professeur à la KFUPM, il est spécialisé dans la technologie des communications brouillées, les filtres auto-ajustables, l'analyse des signaux numériques, les canaux et l'intelligence artificielle. Il a publié plus de 80 articles de recherche et 130 autres dans le cadre de conférences internationales. Il a enregistré 18 brevets, reçu plusieurs prix et a à son actif de nombreux projets de recherche appliquée.

Samir Mekid

Membre de la faculté et professeur à la KFUPM, il est spécialisé dans les technologies de fabrication modernes, la conception de produits et de machines de précision, les matériaux intelligents et la mécatronique. Il a publié plus de 70 articles de recherche et 100 autres dans le cadre de conférences internationales, et a co-écrit des livres. Il a 20 brevets à son actif, entre brevets enregistrés et brevets en cours d'enregistrement, et a également reçu plusieurs prix.

Aiman ​​Helmi al-Maleh

Membre de la faculté et professeur à la KFUPM, il est spécialisé en génie informatique, en particulier dans la conception, la fabrication et le test de systèmes numériques et de circuits électroniques hautement intégrés. Il a publié plus de 40 articles de recherche dans des revues à comité de lecture et 50 articles de recherche dans le cadre de conférences internationales. Il a enregistré 7 brevets, reçu plusieurs prix et mis en œuvre un certain nombre de projets appliqués dans son domaine de spécialisation.

Bassam el-Ali

Membre de la faculté et professeur à la KFUPM, spécialisé en chimie, en particulier en chimie industrielle et en catalyseurs homogènes et hétérogènes, il a publié plus de 90 articles de recherche et 15 autres dans le cadre de conférences internationales. Il a également enregistré 12 brevets et reçu plusieurs prix.

El-Hadi Mohammed Aggoune

Titulaire d'une maîtrise et d'un doctorat en génie électrique de la University of Washington aux États-Unis, ingénieur professionnel inscrit aux États-Unis, il a formé un certain nombre d'étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs dans plusieurs universités aux États-Unis et à l'étranger. Il a exercé les fonctions de professeur titulaire, vice-président et président d'universités. Il a reçu le Boeing Excellence Award et le prix du professeur de l'année de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers. Il a également été nommé parmi les inventeurs du brevet principal de Boeing. Les thèmes de ses recherches comprennent les systèmes d'alimentation, les réseaux de capteurs sans fil, la visualisation scientifique et la neuro-informatique. Il a écrit un livre sur les réseaux de capteurs et publié 36 articles de recherche remarquables dans des revues internationales, 37 autres dans le cadre de conférences internationales et 9 dans l'enseignement supérieur.

Salaheldin Mahmoud Ahmed Elkatatny

Membre de la faculté et professeur à la KFUPM, spécialisé en génie pétrolier, il a publié plus de 77 articles de recherche et plus de 100 dans le cadre de conférences internationales. Il a également enregistré 23 brevets et 13 autres sont en cours d'enregistrement. Il a reçu plusieurs prix.

Mohammed Ahmed Nasr Eldin Mahmoud

Membre de la faculté et professeur à la KFUPM, il est spécialisé dans l'ingénierie pétrolière, en particulier dans l'augmentation de la productivité et de l'efficacité des puits de pétrole et de gaz. Il a publié plus de 130 articles de recherche et 170 autres dans le cadre de conférences internationales. Il a enregistré 60 brevets et 25 autres sont en cours d'enregistrement. Il a également reçu plusieurs prix.

Mussa Qari Syed

Né dans le Royaume, Syed a obtenu sa licence en médecine nucléaire de la University of Incarnate Word au Texas, sa maîtrise en radiochimie de la University of Iowa, un doctorat en sciences radiologiques de la University of Toledo College of Medicine and Life de l’Ohio et un doctorat en administration de l'enseignement supérieur de la University of Pensylvania. Il travaille actuellement comme professeur de sciences de la santé à la University of California et a déjà été doyen des quatre facultés de la même université. Son expérience dans l'administration de l'enseignement supérieur aux États-Unis comprend le poste de directeur des programmes des professions de la santé et de directeur de l'Institut de médecine nucléaire de la University of Findlay durant huit ans. Il a également dirigé le département de radiologie diagnostique de la Thomas Jefferson University, entre 1998 et 2002.

Syed a été doyen du College of Medicine de la University of California à Los Angeles, et a travaillé comme professeur adjoint et consultant en radiologie diagnostique et en médecine nucléaire. Il a également été directeur académique de la University of Sciences de Philadelphie. En outre, il a travaillé au King Faisal Specialist Hospital de Riyad, où il a dirigé la division des doses de rayonnement et a obtenu son accréditation de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Il a mené de nombreuses recherches scientifiques innovantes axées sur la préparation de colorants diagnostiques pour l'imagerie par résonance magnétique du cancer du sein qui se propage au foie. Le financement des travaux de recherche qu'il a reçu s'élevait à plus de 6 millions de dollars, dont la plus grande partie provenait du département de la santé et des services sociaux des États-Unis.

Il a reçu le US Fulbright Certificate for Senior Scientists, le prix du meilleur professeur de la Charles R. Drew University of Medicine and Science de Los Angeles, ainsi que le prix des services sociaux de la University of Incarnate Word. Il a été élu président de l'American Board of Science in Nuclear Medicine, devenant ainsi la première personne du Moyen-Orient à occuper ce poste.

En outre, il a été président de l’American Board of Nuclear Medicine et de l’American National Council of Radiation Protection and Measurements. Syed a également travaillé comme consultant pour des universités en Allemagne, en Malaisie, au Japon, en Arabie saoudite et au Koweït. Il a été invité en tant que conférencier ou président de conseils scientifiques à plus de 187 conférences scientifiques.

 

Cet article a été initialement publié en langue arabe dans Al-Sharq Al-Awsat

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

   


Iran: deux « terroristes  » tués dans une frappe de drone

Téhéran, photo d'illustration. (AFP).
Téhéran, photo d'illustration. (AFP).
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  • La province du Sistan-Baloutchistan, l'une des plus pauvres du pays, abrite majoritairement la minorité ethnique baloutche
  • Le groupe jihadiste Jaish al-Adl (Armée de la Justice en arabe), basé au Pakistan, avait revendiqué ces derniers mois plusieurs attaques meurtrières dans cette zone

TEHERAN: Les forces iraniennes ont tué jeudi soir deux "terroristes" dans une frappe de drone dans la région du Sistan-Baloutchistan (sud-est) qui abrite une minorité ethnique, a annoncé un média officiel.

"Une attaque de drone menée par des forces de sécurité contre une voiture transportant des terroristes à proximité de Zahedan a entraîné la mort de deux terroristes", a indiqué l'agence Irna, sans fournir des détails.

La province du Sistan-Baloutchistan, l'une des plus pauvres du pays, abrite majoritairement la minorité ethnique baloutche, qui adhère à l'islam sunnite plutôt qu'à la branche chiite prédominante en Iran.

Le groupe jihadiste Jaish al-Adl (Armée de la Justice en arabe), basé au Pakistan, avait revendiqué ces derniers mois plusieurs attaques meurtrières dans cette zone. Formé en 2012, il est considéré comme une "organisation terroriste" par l'Iran, ainsi que par les Etats-Unis.

Le 9 avril, le groupe avait revendiqué une attaque contre un véhicule de la police, qui avait coûté la vie à cinq policiers.

Jaish al-Adl avait déjà revendiqué une double attaque le 4 avril contre une base des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, à Rask, et un poste de police à Chabahar, dans la même région. Seize membres des forces de l'ordre et 18 assaillants avaient été tués, selon un bilan des autorités.


Tensions Israël-Hezbollah, discussions pour une trêve à Gaza

Des personnes se rassemblent sur le site d'une frappe israélienne sur un véhicule dans la région de la plaine d'Adloun, entre les villes de Sidon et Tyr, au sud du Liban, le 23 avril 2024. (AFP)
Des personnes se rassemblent sur le site d'une frappe israélienne sur un véhicule dans la région de la plaine d'Adloun, entre les villes de Sidon et Tyr, au sud du Liban, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Des avions militaires ont frappé des "infrastructures" du Hezbollah dans le secteur de Kfarchouba, a précisé l'armée israélienne dans un bref communiqué
  • De son côté, le Hezbollah libanais, mouvement soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien, a revendiqué dans un communiqué des tirs ayant "touché" les forces israéliennes à la frontière

JERUSALEM: L'armée israélienne et le Hezbollah libanais ont échangé des tirs de missiles dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu'une délégation égyptienne est attendue en Israël, dans l'espoir de faire avancer les pourparlers pour une trêve et la libération d'otages à Gaza.

L'armée israélienne a fait état de "deux tirs de missiles anti-chars" ayant touché le nord d'Israël depuis le Liban dans la nuit et dit avoir ciblé les "sources de ces frappes" avec des tirs d'artillerie.

Des avions militaires ont frappé des "infrastructures" du Hezbollah dans le secteur de Kfarchouba, a précisé l'armée israélienne dans un bref communiqué.

De son côté, le Hezbollah libanais, mouvement soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien, a revendiqué dans un communiqué des tirs ayant "touché" les forces israéliennes à la frontière.

L'armée israélienne avait annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, d'où le Hezbollah mène des attaques contre l'armée israélienne qui frappe, elle, des positions du mouvement chiite allié du Hamas palestinien.

Le Hamas et Israël sont engagés depuis plus de six mois dans une guerre dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne se prépare à une opération terrestre à Rafah, "dernier" bastion du mouvement islamiste située dans le sud du territoire.

Détruire ou libérer 

De nombreuses capitales et organisations humanitaires redoutent, en cas d'offensive, un bain de sang dans cette ville du sud de la bande de Gaza frontalière avec l'Egypte, refuge pour près d'un million et demi de Palestiniens.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu estime qu'une offensive sur Rafah est nécessaire pour "vaincre" le Hamas et libérer les plus de cent otages toujours retenus à Gaza.

Le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, a annoncé jeudi que le cabinet de guerre s'était réuni "pour discuter des moyens de détruire les derniers bataillons du Hamas".

Mais selon des médias israéliens, le cabinet a discuté d'un nouveau projet de trêve associée à une libération d'otages, avant une visite prévue vendredi d'une délégation égyptienne, pays médiateur à l'instar du Qatar et des Etats-Unis.

D'après le site Walla, qui cite un haut responsable israélien sans le nommer, les discussions portent plus précisément sur une proposition pour libérer dans un premier temps 20 otages considérés comme des cas "humanitaires".

Un responsable politique du Hamas, Ghazi Hamad, a de son côté assuré à l'AFP depuis le Qatar qu'un assaut sur Rafah ne permettrait pas à Israël d'obtenir "ce qu'il veut", soit d"éliminer le Hamas ou récupérer" les otages.

Un « accord maintenant »

Jeudi, des proches d'otages ont une nouvelle fois manifesté à Tel-Aviv, pour faire pression sur le gouvernement afin qu'il obtienne leur libération.

Certains avaient les mains liées et teintées de rouge, la bouche couverte d'un sparadrap marqué du chiffre "202", le nombre de jours écoulés depuis le 7 octobre, ou portaient une pancarte avec les mots "Un accord sur les otages maintenant".

Le Hamas a diffusé mercredi une vidéo de l'otage Hersh Goldberg-Polin, un geste considéré par la presse locale comme visant entre autres à faire pression sur Israël dans les pourparlers.

Parlant vraisemblablement sous la contrainte, cet Israélo-américain âgé de 23 ans accuse dans cette vidéo M. Netanyahu et les membres de son gouvernement d'avoir "abandonné" les otages.

Les dirigeants de 18 pays, dont les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et le Brésil, ont appelé jeudi le Hamas à "la libération immédiate de tous les otages". "L'accord sur la table pour libérer les otages permettrait un cessez-le-feu immédiat et prolongé à Gaza", poursuit le texte.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée depuis Gaza contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas et lancé une opération militaire à Gaza ayant fait jusqu'à présent 34.305 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

« C'est allé trop loin »

Dans la nuit de jeudi à vendredi des témoins ont fait état de bombardements à Gaza, notamment dans le secteur de Rafah où des rescapés ont tenté jeudi de récupérer des objets dans les décombres après des frappes.

"Assez de destruction, assez de guerre. Assez de sang versé d'enfants, de femmes, de personnes âgées et de civils non armés (...) c'est allé trop loin (...) Laissez les gens vivre", a lancé l'un d'eux, Samir Daban, au milieu des gravats.

Alors que les 2,4 millions d'habitants du territoire assiégé sont confrontés à un désastre humanitaire, les Etats-Unis ont commencé à construire un port temporaire et une jetée face au littoral de Gaza, qui permettra à des navires militaires ou civils de déposer leurs cargaisons d'aide.

Washington avait annoncé début mars la construction de ce port artificiel face aux difficultés d'acheminement de l'aide internationale par voie terrestre depuis l'Egypte, en raison des contrôles très stricts imposés par Israël.

Ces développement interviennent alors qu'aux Etats-Unis, un mouvement de protestation contre la guerre à Gaza se généralise.

De Los Angeles à Atlanta, d'Austin à Boston, le mouvement d'étudiants américains pro-palestiniens grossit d'heure en heure après être parti il y a plus d'une semaine de l'université Columbia à New York.


Soudan: Washington s'alarme d'une possible offensive «  imminente  » des paramilitaires au Darfour

Depuis un an, la guerre fait rage entre les forces armées soudanaises (FAS) du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), sous le commandement du général Mohamed Hamdane Daglo, plongeant le pays dans une grave crise humanitaire. (AFP).
Depuis un an, la guerre fait rage entre les forces armées soudanaises (FAS) du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), sous le commandement du général Mohamed Hamdane Daglo, plongeant le pays dans une grave crise humanitaire. (AFP).
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  • "Les Etats-Unis appellent toutes les forces armées du Soudan à immédiatement cesser leurs attaques sur el-Facher", a déclaré le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller dans un communiqué
  • "Nous sommes alarmés par des éléments faisant état d'une offensive imminente des Forces de soutien rapide (FSR) et de ses milices affiliées", a-t-il ajouté

WASHINGTON: La diplomatie américaine a alerté mercredi d'une possible offensive "imminente" de paramilitaires au Soudan sur la ville d'el-Facher, au Darfour, un carrefour pour l'aide humanitaire dans ce pays ravagé par plus d'un an de guerre et au bord de la famine.

"Les Etats-Unis appellent toutes les forces armées du Soudan à immédiatement cesser leurs attaques sur el-Facher", a déclaré le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller dans un communiqué.

"Nous sommes alarmés par des éléments faisant état d'une offensive imminente des Forces de soutien rapide (FSR) et de ses milices affiliées", a-t-il ajouté.

Depuis un an, la guerre fait rage entre les forces armées soudanaises (FAS) du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), sous le commandement du général Mohamed Hamdane Daglo, plongeant le pays dans une grave crise humanitaire.

El-Facher fait office de hub humanitaire pour le Darfour, région où vivent environ un quart des 48 millions d'habitants du Soudan. Accueillant de nombreux réfugiés, la ville avait jusque là été relativement épargnée par les combats.

Mais depuis mi-avril, des bombardements et des affrontements ont été rapportés dans les villages environnants.

"Les Etats-Unis sont extrêmement troublés par les informations crédibles selon lesquelles les FSR et ses milices affiliées ont rasé de nombreux villages à l'ouest d'el-Facher", a relevé Matthew Miller, ajoutant qu'une offensive sur la ville "mettrait les habitants dans une situation de danger extrême".

El-Facher est la seule capitale des cinq Etats du Darfour que les FSR ne contrôlent pas.

Vendredi, l'ONU avait déjà alerté sur ce "nouveau front" du conflit. Il pourrait "entraîner un conflit intercommunautaire sanglant à travers le Darfour" et freiner encore plus la distribution de l'aide humanitaire dans une région "déjà au bord de la famine", selon la sous-secrétaire générale de l'ONU pour les Affaires politiques Rosemary DiCarlo.

La région a déjà été ravagée il y a plus de 20 ans par la politique de la terre brûlée menée par les Janjawids --les miliciens arabes depuis enrôlés dans les FSR-- sous le président de l'époque Omar el-Béchir.

Le nouveau conflit au Soudan, qui a débuté le 15 avril 2023 a déjà fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 8,5 millions de personnes, selon l'ONU.