One Piece, un manga fleuve devenu saga culte

Sur ces photos prises le 18 novembre 2021, une affiche de personnages de l'anime "One Piece" à la gare de Shibuya à Tokyo, avant la sortie du 1000e épisode le 21 novembre. (Behrouz Mehri/AFP)
Sur ces photos prises le 18 novembre 2021, une affiche de personnages de l'anime "One Piece" à la gare de Shibuya à Tokyo, avant la sortie du 1000e épisode le 21 novembre. (Behrouz Mehri/AFP)
Sur ces photos prises le 18 novembre 2021, une affiche de personnages de l'anime "One Piece" à la gare de Shibuya à Tokyo, avant la sortie du 1000e épisode le 21 novembre. (Behrouz Mehri/AFP)
Sur ces photos prises le 18 novembre 2021, une affiche de personnages de l'anime "One Piece" à la gare de Shibuya à Tokyo, avant la sortie du 1000e épisode le 21 novembre. (Behrouz Mehri/AFP)
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Publié le Vendredi 19 novembre 2021

One Piece, un manga fleuve devenu saga culte

  • La sortie de l'épisode 1.000 du manga fleuve One Piece, programmée ce week-end dans 80 pays, est un événement mondial et un cap symbolique pour les fans
  • En France, deuxième marché mondial du manga, plus d'une centaine de cinémas du réseau CGR prévoient dimanche un «marathon» de projections avant la diffusion du 1.000e épisode

PARIS : Les aventures de son pirate au chapeau de paille passionnent dans le monde entier: le manga fleuve One Piece s'est imposé depuis plus de 20 ans comme l'une des séries animées les plus populaires avec la sortie ce week-end du 1.000e épisode.

"C'est un miracle", reconnaît Ryuji Kochi, président Europe, Moyen-Orient et Afrique de Toei Animation, l'entreprise japonaise qui produit la série animée depuis 1999.

"Au début, ce n'était pas facile d'avoir une diffusion à la TV ou d'avoir des fans", confie-t-il. "Mais nous avons persisté et ce n'est qu'après 13 ans de diffusion que One Piece est devenu un phénomène."

Depuis la publication du tome 1 en 1997 au Japon, la chasse pour le One Piece, trésor convoité par tous les pirates et en premier lieu Luffy, héros de la série, tient en haleine des centaines de millions de fans à travers le globe.

Et multiplie les records. Avec 490 millions d'exemplaires du manga vendus, l'auteur et dessinateur de l'oeuvre Eiichiro Oda (46 ans) s'est même vu décerner un "Guinness World Record" dans la catégorie "plus grand nombre d'exemplaires d'une même bande-dessinée publiés par un seul auteur".

A titre de comparaison, quelque 400 millions d'exemplaires d'Astérix se sont écoulés dans le monde depuis sa première parution.

De quoi faire de la sortie de l'épisode 1.000, programmée ce week-end dans 80 pays, un événement mondial et un cap symbolique pour les fans.

A Tokyo, un long poster représentant les principaux personnages du manga orne la station ultra fréquentée de Shibuya. Les fans originaires d'Europe, du Moyen-Orient et d'Afrique se sont attaqués au record du monde de selfies sur une plateforme lancée par le producteur, avec 20.000 clichés sur fond d'avis de recherche façon Western.

En France, deuxième marché mondial du manga et de la série animée japonaise, plus d'une centaine de cinémas du réseau CGR prévoient dimanche un "marathon" de projections avant la diffusion du 1.000e épisode. L'opération sera aussi organisée en Belgique et au Luxembourg.

- «Cela parle de tout les sujets» -

"Je suis un fan de (la série) One Piece depuis 20 ans! Je la regarde depuis le collège et je l'apprécie toujours, même en grandissant", s'enthousiasme sur Twitter un internaute japonais, pressé de voir à l'écran la suite des aventures de Luffy.

Comment expliquer une telle longévité?

"Ce qui rend ce manga si spécial, c'est avant tout le scénario et l'intelligence d'Eiichiro Oda", estime Ryuji Kochi.

"C'est complet, cela parle de tout les sujets. Il y a du social, de l'action, de l'humour. One Piece arrive à faire des liens avec les vrais sujets de la société", témoigne le Français Alexis Poriel, 26 ans, et fondateur d'un groupe consacré au manga sur le réseau social Discord.

Industrialisation à outrance, racisme, esclavage, intrigues géopolitiques... Au-delà des thématiques abordées, l'immense univers de One Piece est traversée de références culturelles et géographiques (Egypte antique, Venise, Andalousie, Japon médiéval…) qui lui donnent une dimension universelle.

"Ce qui est important avec One Piece, c'est qu'on a plusieurs niveaux de lecture. Cela permet de toucher toutes les tranches d'âge: à la fois le lectorat jeune en quête d'aventure et le lectorat un peu plus âgé qui aime un peu de complexité", explique à l'AFP Benoît Huot, responsable éditorial manga chez Glénat, qui va publier le 100e tome du manga en France le 8 décembre.

"En proposant des univers totalement différents, l'auteur permet de ne jamais ennuyer le lecteur dans la narration. Tout ça fait qu'on a une fresque, une épopée qui dure depuis extrêmement longtemps et où on ne peut pas dire que ça tourne en rond", complète-t-il.

Alors que l'intrigue promet encore de nombreux rebondissements pour plusieurs années encore, que manque-t-il à One Piece pour toucher un public encore plus large allant au-delà des fans d'animation japonaise, à l'image des franchises culturelles comme Star Wars ou Harry Potter?

La sortie prochaine sur Netflix, la plateforme de streaming comptant plus de 200 millions d'abonnés, d'une série adaptée de l'univers de One Piece est censé l'y aider, veulent croire ses producteurs. L'annonce du casting officiel sur les réseaux sociaux, qui a enflammé la toile début novembre avec plus de 3 millions de vues, a donné un premier aperçu de l'attente suscitée.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.