Les applications qui ont aidé à protéger les Saoudiens contre la Covid-19

Depuis le début de la crise pandémique, le ministère saoudien de la Santé (MOH) a lancé trois nouvelles applications. (Fichier/AFP)
Depuis le début de la crise pandémique, le ministère saoudien de la Santé (MOH) a lancé trois nouvelles applications. (Fichier/AFP)
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Publié le Mercredi 23 septembre 2020

Les applications qui ont aidé à protéger les Saoudiens contre la Covid-19

  • Le Royaume a lancé de nouvelles applications et a amélioré celles qui existaient pour aider à lutter contre la pandémie
  • Depuis le début de la crise pandémique, le ministère saoudien de la Santé a lancé trois nouvelles applications: Tetamman, Tabaud et Tawakkalna, en plus d'une nouvelle version de l'application Sehhaty

DJEDDAH: Dans le cadre de ses efforts pour contenir la pandémie du coronavirus (Covid-19), l'Arabie saoudite a lancé un ensemble d’applications variées et a amélioré certaines de celles qui existaient déjà afin de fournir différents services de soins de santé à ses résidents. 

Lors du Sommet mondial sur la santé numérique de Riyad qui a eu lieu en août dernier, le ministre saoudien de la Santé, le Dr Tawfiq Al-Rabiah, a déclaré que la préparation à la pandémie et la santé numérique étaient des priorités du Royaume et que la technologie constituait l'arme principale dans la lutte contre la Covid-19.  

Il a ajouté que l'Arabie saoudite avait «capitalisé sur un grand nombre de [ses] applications numériques existantes qui offrent des composants d'intelligence artificielle pour lutter contre cette pandémie», jouant un rôle fondamental dans le soutien de la gestion des urgences sanitaires en renforçant les mécanismes d’intervention existants. 

Depuis le début de la crise pandémique, le ministère saoudien de la Santé (MOH) a lancé trois nouvelles applications: Tetamman («Restez assuré»), Tabaud («Distanciation sociale») et Tawakkalna, en plus d'une nouvelle version de l'application Sehhaty.

Ces applications ont été lancées grâce aux efforts combinés d'un certain nombre d'agences gouvernementales compétentes: le ministère de la Santé (MOH), le ministère de l'Intérieur, le ministère des Communications, le Centre national d'information et d'autres organes apparentés.

Tetamman, lancé en avril, a été développé au tout début de la pandémie pour «contribuer à responsabiliser toutes les personnes placées en isolement» et pour «assurer le suivi de leurs cas». L'application permet aux utilisateurs de prendre un rendez-vous pour faire un test de Covid-19, d’avoir accès à leurs résultats, de procéder à une auto-évaluation de leur état de santé, de gérer leur période d'isolement, d'accéder au matériel éducatif précis, et elle offre bien d’autres services encore. Tetamman a contribué à faciliter la planification de tests de masse, y compris les dépistages au volant effectués dans 17 villes du Royaume, recevant à ce jour plus de 2,7 millions de bénéficiaires. 

 

Le Royaume contre la COVID-19
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Tawakkalna, une application développée par le Centre national d'information et lancée en avril, a fourni un certain nombre de services importants pendant le confinement imposé dans le Royaume et qui a été levé le 30 mai – délivrant notamment des autorisations de faire du jogging, des permis de sortie dans des conditions sanitaires d'urgence et des autorisations de conduite temporaires.

Les utilisateurs de l'application ont dépassé les 7 millions au cours des quatre derniers mois, avec trois nouveaux services ajoutés ce mois-ci à l'application, notamment une situation d'alerte, une gestion sécurisée des rassemblements et des soins dépendants. Cette dernière fonction permet aux parents d’avoir un suivi en ligne de leurs enfants, âgés de 15 ans ou moins, de garder un œil sur eux et de connaître les lieux qu'ils visitent. 

De plus, les utilisateurs ont la possibilité de signaler des cas d’infection à la Covid-19 pour aider les personnes à recevoir les soins de santé dont elles ou d'autres ont besoin. L'application est disponible en anglais, arabe, bengali, philippin, hindi, indonésien et ourdou. 

Avec l’apaisement des restrictions de couvre-feu, le ministère de la Santé a lancé l'application Tabaud en juin pour aider les habitants d'Arabie saoudite à identifier les cas se trouvant à proximité, afin qu’ils se protègent et puissent aider à enrayer la propagation du virus.

L'Autorité saoudienne pour les données et l'intelligence artificielle, en coopération avec le ministère de la Santé, a lancé l’application Tabaud pour informer les populations des zones surpeuplées des personnes qui ont contracté la Covid-19 au cours des 14 derniers jours. Elle adresse des notifications à ses utilisateurs parmi les personnes infectées en envoyant des données cryptées aux smartphones contenant l'application. La technologie Bluetooth est utilisée pour détecter les smartphones à proximité qui exploitent également l'application ; elle détermine la distance et permet d’informer les utilisateurs afin qu’ils prennent des mesures de précaution. 

Sehhaty est une autre application comprenant des services intégrés. Elle a été développée par une entreprise privée, en coopération avec le ministère de la Santé, et permet aux utilisateurs d'accéder aux informations sur la santé et aux services électroniques médicaux fournis par différentes organisations de santé du Royaume. Il s'agit notamment de la prise de rendez-vous pour effectuer le test de Covid-19, de l'auto-évaluation, des mises à jour des signes vitaux, du suivi des médicaments prescrits, ainsi que de la récupération et de la répartition des congés maladie. 

Il favorise également un mode de vie sain grâce à diverses fonctions, notamment le suivi des pas, disponible avec Apple HealthKit. D'autres systèmes ont également été activés, notamment le numéro de téléphone 937 dédié aux soins de santé ainsi que les applications Seha et Mawid, lancées en 2017, qui permettent aux utilisateurs de recevoir une consultation médicale de spécialistes accrédités et de prendre des rendez-vous dans les centres de santé publics. En septembre, le nombre d’appels au 937 avait atteint 17,73 millions, tandis que les téléchargements de l’application Seha dépassaient 1,5 million.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com  


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.