L'UE veut préserver la mobilité en actualisant le certificat Covid 

Les visiteurs montrent leur certificat numérique Covid-19 de l'UE avant d'entrer dans les musées du Vatican au Vatican le 6 août 2021. (AFP)
Les visiteurs montrent leur certificat numérique Covid-19 de l'UE avant d'entrer dans les musées du Vatican au Vatican le 6 août 2021. (AFP)
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Publié le Mardi 23 novembre 2021

L'UE veut préserver la mobilité en actualisant le certificat Covid 

  • «La proposition qui sera adoptée cette semaine insistera sur le rôle important du certificat numérique Covid de l'UE que les voyageurs portent aujourd'hui sur eux»
  • Un tiers des Européens ne sont pas encore complètement vaccinés, cela fait beaucoup de monde et permet au virus de se propager

BRUXELLES: L'Union européenne va tenter d'actualiser le certificat Covid-19 pour préserver la mobilité des citoyens, mise à mal par les restrictions imposées dans plusieurs pays à cause d'une flambée des contaminations avant les fêtes de fin d'année.


La Commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides travaille à une "mise à jour" des recommandations et doit présenter ses propositions dans les prochains jours.


"La proposition qui sera adoptée cette semaine insistera sur le rôle important du certificat numérique Covid de l'UE que les voyageurs portent aujourd'hui sur eux", a-t-elle précisé lundi soir.


Il faut "préserver cet instrument pour la mobilité", ont insisté mardi plusieurs ministres européens à leur arrivée à Bruxelles pour un premier échange sur le certificat et la coordination des mesures face à la nouvelle vague de contaminations, lors d'une réunion.


L'injection d'une troisième dose est défendue par plusieurs Etats membres. "Elle renforce l'effet du vaccin", a insisté le ministre allemand des Affaires européennes Michael Roth.


"Les citoyens nous demandent une approche commune", a souligné le chef de la diplomatie du Luxembourg Jean Asselborn. Il a souhaité un accord sur une échéance commune pour la période de validité des vaccinations et le délai pour la troisième dose. "Ce ne doit pas être différent au Luxembourg, en Grèce, en Allemagne et en France", a-t-il plaidé.


Le sujet sera l'un des thèmes du sommet européen des 16 et 17 décembre. 


Le développement de la pandémie est "dramatique", a déploré le ministre allemand. Il paralyse les activités politiques et économiques. Ses homologues français et belge ont ainsi été contraints de se placer en quarantaine lundi soir après avoir participé à une réunion à Bruxelles avec le Premier ministre français Jean Castex, testé positif quelques heures plus tard.


Les Européens doivent coordonner leur action, mais aussi poursuivre les campagnes de vaccination. "Un tiers des Européens ne sont pas encore complètement vaccinés, cela fait beaucoup de monde et permet au virus de se propager", a souligné lundi la Commission européenne.


"Des différences très importantes sont en outre constatées au sein de l'UE, avec des taux de vaccination inférieurs à 30% dans certains Etats membres", a regretté la porte-parole de l'exécutif européen.


La France et la Grèce plaident pour une 3e injection obligatoire six mois après la deuxième, pour les plus de 65 ans pour la première pour conserver leur certificat, et pour les plus de 60 ans pour la seconde.


"L'efficacité des vaccins se réduit au bout d'un certain temps", a reconnu la Commission. 


Mais les nouvelles restrictions et l'obligation d'être vacciné pour avoir une vie sociale suscitent des manifestations de colère. Des violences ont été déplorées aux Pays-Bas, en France, et en Belgique le week-end dernier.


De fortes explosions à Tel-Aviv et Jérusalem après des tirs de missiles iraniens

Des membres des forces de sécurité israéliennes inspectent un cratère à l'endroit où un missile iranien a frappé un dépôt de bus à Herzliya, près de Tel-Aviv, le 17 juin 2025. (Photo de Jack GUEZ / AFP)
Des membres des forces de sécurité israéliennes inspectent un cratère à l'endroit où un missile iranien a frappé un dépôt de bus à Herzliya, près de Tel-Aviv, le 17 juin 2025. (Photo de Jack GUEZ / AFP)
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  • « Des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d'Israël après l'identification de missiles lancés depuis l'Iran en direction de l'État d'Israël », a déclaré l'armée dans un communiqué.
  • Dans un message sur Telegram, la police israélienne a rapporté que des missiles et des éclats d'obus étaient tombés dans la région de Tel-Aviv, causant des dégâts matériels mais sans faire de blessés.

JERUSALEM : De fortes explosions ont été entendues au-dessus de Tel-Aviv et Jérusalem mardi matin par des journaliste de l'AFP après le retentissement des sirènes d'alerte dans certaines régions d'Israël à la suite de tirs de missiles depuis l'Iran, selon l'armée.

« Des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d'Israël après l'identification de missiles lancés depuis l'Iran en direction de l'État d'Israël », a déclaré l'armée dans un communiqué.

Elle a ajouté que l'armée de l'air « opérait pour intercepter et frapper là où c'était nécessaire pour éliminer la menace ».

Une vingtaine de minutes plus tard, l'armée a publié un communiqué indiquant que la population était autorisée à quitter les abris dans plusieurs régions du pays, ajoutant que des équipes de secours étaient à l'œuvre dans plusieurs endroits où des informations sur la chute de projectiles avaient été reçues.

Dans un message sur Telegram, la police israélienne a rapporté que des missiles et des éclats d'obus étaient tombés dans la région de Tel-Aviv, causant des dégâts matériels mais sans faire de blessés.

Les services d'incendie et de secours ont indiqué de leur côté avoir reçu les premières indications concernant un « tir de missile et un incendie » dans une ville du district de Dan, une zone entourant Tel-Aviv.

« Vers 8 h 45 (5 h 45 GMT), de nombreux appels ont été reçus concernant un tir de missile et un incendie dans la région de Gush Dan. Les équipes de lutte contre les incendies se rendent sur les lieux », ont-ils indiqué dans un communiqué.


Les forces américaines restent «dans une posture défensive» au Moyen-Orient annonce la Maison Blanche

Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
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  • "Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera"
  • "Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera"

WASHINGTON: Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X.

"Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a-t-il ajouté, alors que le conflit entre Israël et l'Iran se poursuit pour la cinquième nuit consécutive.

"Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a déclaré de son côté le ministre de la Défense, Pete Hegseth, interrogé sur la chaîne Fox News.

"Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera", a-t-il ajouté.

Le président américain va écourter sa participation au sommet du G7 au Canada pour rentrer à Washington dans la soirée en raison de la situation au Moyen-Orient, a indiqué la Maison Blanche.

Ces déclarations sur la posture "défensive" des forces américaines surviennent alors que des informations diffusées par des médias israéliens ont fait état d'une supposée participation directe des Américains aux frappes contre l'Iran.

Entretemps, le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a mis le cap à l'ouest et prend la direction du Moyen-Orient, a confirmé un responsable du Pentagone.

Il remonte actuellement le détroit de Malacca, entre l'île indonésienne de Sumatra et la Malaisie.

Des sites qui géolocalisent en temps réel les positions des avions dans le monde entier ont identifié pour leur part dans la nuit de dimanche à lundi le mouvement d'une trentaine d'avions ravitailleurs américains, qui ont décollé des Etats-Unis et se sont dirigés vers différentes bases militaires en Europe.

Israël, allié des Etats-Unis, a lancé vendredi une campagne aérienne massive d'une ampleur sans précédent contre l'Iran, en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires, avec l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. L'Iran tire depuis des salves de missiles en riposte.

Le président américain a appelé sur son réseau Truth Social "tout le monde à évacuer Téhéran immédiatement".

"L'Iran aurait dû signer l'+accord+ quand je leur ai dit de signer. Quel dommage et quel gâchis de vies humaines. Pour le dire simplement, L'IRAN NE PEUT PAS AVOIR D'ARME NUCLEAIRE", a-t-il aussi écrit.

Les Etats-Unis aident déjà Israël à intercepter les missiles iraniens visant son territoire.

 

 


Conflit Israël-Iran: Trump quitte prématurément le G7

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  • Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants"
  • Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."

KANANASKIS: "A cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner" avec les autres dirigeants du sommet du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a annoncé lundi sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.

Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants", a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.

Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."