L’Inde, la Chine et la Russie doivent agir pour accélérer la transition énergétique, prévient John Kerry

L’envoyé américain pour le climat, John Kerry, prenant la parole lors du Sommet mondial de l’industrialisation et de la manufacture (Gmis) à Dubaï, le 22 novembre 2021. (Photo, Getty)
L’envoyé américain pour le climat, John Kerry, prenant la parole lors du Sommet mondial de l’industrialisation et de la manufacture (Gmis) à Dubaï, le 22 novembre 2021. (Photo, Getty)
Short Url
Publié le Mardi 23 novembre 2021

L’Inde, la Chine et la Russie doivent agir pour accélérer la transition énergétique, prévient John Kerry

L’envoyé américain pour le climat, John Kerry, prenant la parole lors du Sommet mondial de l’industrialisation et de la manufacture (Gmis) à Dubaï, le 22 novembre 2021. (Photo, Getty)
  • «Nous devons éliminer le charbon plus rapidement, et jusqu’ici, nous ne l’avons pas suffisamment réduit», a affirmé John Kerry lors d’une conférence à Dubaï
  • À l’issue de la COP26, une modification de dernière minute a dilué l’engagement d’«éliminer progressivement» le charbon au profit d’une simple «réduction progressive»

DUBAÏ: L’Inde, la Chine et la Russie doivent s’engager pleinement à réduire leurs émissions de CO2 afin que la transition énergétique mondiale se produise rapidement, a déclaré John Kerry, envoyé spécial des États-Unis pour le climat, lors d’une conférence à Dubaï. 

Dans son discours au Sommet mondial de l’industrialisation et de la manufacture (Gmis), M. Kerry a indiqué que les acteurs mondiaux, ainsi que le secteur industriel, déployaient des «efforts incroyables» pour faire face à la crise climatique. 

À l’issue de la COP26 de Glasgow, au cours de laquelle une modification de dernière minute a été apportée à un accord diluant l’engagement d’«éliminer progressivement» le charbon au profit d’une simple «réduction progressive», l’homme d’État américain a appelé les trois grandes économies à intensifier leur lutte contre le changement climatique. 

«Aujourd’hui, certains pays, qui représentent 70% du PIB (produit intérieur brut) mondial, se sont engagés à réduire leurs émissions de moitié d’ici à 2030. Il est donc évident que nous avons encore besoin de ces 30%, nous devons les faire participer», a-t-il souligné, ajoutant que «des milliers de milliards de dollars sont définitivement investis dans la bonne direction en faveur de l’action climatique, et l’argent finit toujours par faire changer les esprits». 

Concernant le pétrole et le gaz, l’envoyé américain a expliqué que la transition vers des sources d’énergie plus propres existait parce qu’il y avait une demande. «Nous devons éliminer le charbon plus rapidement, et jusqu’ici, nous ne l’avons pas suffisamment réduit. Il est à l’origine du plus grand réchauffement de la planète», a lancé M. Kerry. «Allons-nous effectuer une transition suffisamment rapide pour surmonter les effets les plus dévastateurs du changement climatique? Parce que, croyez-moi, c’est une question de vie ou de mort», a-t-il ajouté. 

Ces propos ont été tenus lors de la deuxième journée du sommet, où les principaux dirigeants de gouvernements et d’entreprises se réunissent pour discuter de divers sujets, par exemple comment réorienter la numérisation vers la prospérité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.