Neuf films arabes en lice pour les Oscars 2022

The Tambour of Retribution (Arabie saoudite). (Photo fournie)
The Tambour of Retribution (Arabie saoudite). (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 25 novembre 2021

Neuf films arabes en lice pour les Oscars 2022

  • Le nombre de films arabes réalisés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord a explosé, mettant en lumière la diversité et la créativité de la région
  • Plusieurs films arabes ont été soumis pour concourir dans la catégorie du meilleur long métrage international aux Oscars

DUBAÏ: Depuis la création des Oscars, seuls 11 films arabes ont été nominés pour le prix du meilleur long métrage international, anciennement connu sous le nom de meilleur film en langue étrangère.

Mais aujourd’hui, le nombre de films arabes réalisés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord a explosé, mettant en lumière la diversité et la créativité de la région.

Ainsi, plusieurs films arabes ont été soumis pour concourir dans la catégorie du meilleur long métrage international aux Oscars, dont la cérémonie se tiendra le 27 mars 2022. Ces films proviennent de tous les territoires de la région MENA, de l’Arabie saoudite et du Liban à l’Algérie et au Maroc.

À un peu plus de deux mois de l’annonce des cinq candidats au prix du meilleur long métrage international, en février, découvrez tous les films arabes en compétition lors de la 94e édition des Oscars.

 

The Tambour of Retribution (Arabie saoudite)

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Ce film du réalisateur saoudien Abdelaziz al-Shallahi raconte le passage à l’âge adulte de Dyle, fils de Sayyaf, qui refuse de reprendre le métier de son père: bourreau. Ce long métrage a été choisi par la Commission saoudienne du film et a été nommé par le comité saoudien des Oscars.

 

Souad (Égypte)

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Réalisé par la cinéaste égyptienne Ayten Amin, ce film dramatique explore l’influence des réseaux sociaux sur la vie des jeunes filles qui approchent de l’âge adulte.

 

Amira (Jordanie)

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Réalisé par Mohammed Diab (Clash, 678), le film raconte l’histoire d’Amira, une Palestinienne de 17 ans qui a toujours cru qu’elle était la fille biologique d’un prisonnier palestinien condamné à perpétuité dans une prison israélienne.

 

Haut et Fort (Maroc)

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Ce film est basé sur l’enfance du réalisateur et était le premier film entièrement marocain à concourir pour la Palme d’or au festival de Cannes.

 

The Stranger (Palestine)

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Le premier long métrage du réalisateur palestinien Ameer Fakher Eldin relate l’histoire d’un médecin non agréé qui rencontre un homme blessé pendant la guerre en Syrie.

 

Héliopolis (Algérie)

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Le drame du réalisateur algérien Djaffar Gacem est basé sur les événements réels du 8 mai 1945, lorsque les forces coloniales françaises ont attaqué des milliers d’Algériens dans la ville de Guelma.

 

Papillon d’or (Tunisie)

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Réalisé par le cinéaste tunisien Abdelhamid Bouchnak, ce film raconte l’histoire de Moez, un policier qui rencontre un petit garçon avec lequel il entreprend un voyage à la fois fantastique et réel.

 

Europa (Irak)

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Des mercenaires locaux traquent sans pitié des migrants à la frontière turco-bulgare dans le drame du réalisateur irakien Haider Rashid, première candidature du pays aux Oscars depuis deux ans.

 

Costa Brava, Lebanon (Liban)

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Le premier long métrage engagé de la réalisatrice Mounia Akl, qui met en vedette les acteurs Nadine Labaki et Saleh Bakri, se déroule dans un Liban en pleine crise climatique, dans un futur proche.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.