Le roi Salmane insiste sur l’importance des réunions stratégiques entre le monde islamique et la Russie

La réunion du Groupe de vision stratégique entre la Russie et le monde islamique se tient à Djeddah. (Photo fournie)
La réunion du Groupe de vision stratégique entre la Russie et le monde islamique se tient à Djeddah. (Photo fournie)
Le prince Khaled al-Faysal prend la parole lors du sommet. (Photo fournie)
Le prince Khaled al-Faysal prend la parole lors du sommet. (Photo fournie)
La réunion du groupe de vision stratégique entre la Russie et le monde islamique se tient pour discuter des problèmes communs entre les deux parties. (Photo fournie)
La réunion du groupe de vision stratégique entre la Russie et le monde islamique se tient pour discuter des problèmes communs entre les deux parties. (Photo fournie)
La réunion du groupe de vision stratégique entre la Russie et le monde islamique se tient pour discuter des problèmes communs entre les deux parties. (Photo fournie)
La réunion du groupe de vision stratégique entre la Russie et le monde islamique se tient pour discuter des problèmes communs entre les deux parties. (Photo fournie)
La réunion du groupe de vision stratégique entre la Russie et le monde islamique se tient pour discuter des problèmes communs entre les deux parties. (Photo fournie)
La réunion du groupe de vision stratégique entre la Russie et le monde islamique se tient pour discuter des problèmes communs entre les deux parties. (Photo fournie)
La réunion du groupe de vision stratégique entre la Russie et le monde islamique se tient pour discuter des problèmes communs entre les deux parties. (Photo fournie)
La réunion du groupe de vision stratégique entre la Russie et le monde islamique se tient pour discuter des problèmes communs entre les deux parties. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Jeudi 25 novembre 2021

Le roi Salmane insiste sur l’importance des réunions stratégiques entre le monde islamique et la Russie

  • Le roi Salmane a affirmé que les relations saoudo-russes étaient fortes et historiques
  • Il a ajouté que la Russie a des relations profondément enracinées avec le monde islamique, comme en témoigne sa présence en tant qu'observateur au sein de l'OCI

DJEDDAH: Le roi Salmane a confirmé la conviction de l'Arabie saoudite dans l'importance des réunions stratégiques entre le monde islamique et la Fédération de Russie dans le but de renforcer la sécurité et la stabilité régionales et internationales.

Dans un discours prononcé par l'émir de La Mecque, le prince Khaled al-Faysal au nom du roi saoudien, il a indiqué que la région islamique se caractérise par la tolérance et la modération, d’où son acceptation de toutes les races et de toutes les ethnies.

ghli
Le gouverneur de la Mecque, le prince Khaled al-Faysal, prononce un discours au nom du roi Salmane. (Photo fournie)

 

«L'Arabie saoudite a un rôle respectable à jouer dans l'adoption des principes de modération et de coexistence, car elle s'est efforcée de soutenir les efforts régionaux et internationaux dans ce domaine et a présenté de nombreuses initiatives à cet égard, notamment l'adoption de la Déclaration de La Mecque, en soutien au bureau de l'Alliance des civilisations des Nations unies», a-t-il déclaré.

Le roi a ajouté dans son discours que l'Arabie saoudite s'engage à soutenir tout effort futur visant à servir ces principes, estimant que la différence n’est pas synonyme de discorde et que la tolérance appelle à la transcendance.

Il a ajouté que les relations saoudo-russes, qui s'étendent sur une période de 95 ans, sont fortes et historiques.

ruy(
Les participants au sommet du Groupe de vision stratégique Russie – Monde islamique. (Photo, SPA)

 

«Ces relations ont connu des bonds qualitatifs ces dernières années et ont abouti à des visites de haut niveau entre les deux pays. Ces visites ont abouti à la signature de nombreux accords conjoints dans tous les domaines économiques, culturels et de défense. Ces visites ont aussi ouvert la voie au développement de ces relations et à la consolidation du niveau de confiance entre les deux pays», a souligné le prince Khaled al-Faysal au nom du roi.

Le roi Salmane a insisté  sur le fait que la Russie et le monde islamique partagent un héritage culturel profond, qui ouvre la voie à la promotion du rôle des institutions religieuses, au développement d'un environnement qui favorise la coexistence pacifique entre les adeptes de différentes religions et races, à la préservation du rôle de la famille et des valeurs spirituelles, et à la protection des droits de l'homme.

Il a ajouté que la Russie a des relations profondément enracinées avec le monde islamique, comme en témoigne sa présence en tant qu'observateur au sein de l'Organisation de la coopération islamique depuis plus de quinze ans, qui a abouti à une coopération fructueuse avec l'organisation.

«Il a ajouté que plus de 20 millions de musulmans vivent en harmonie avec leurs communautés et jouissent du droit de pratiquer librement leurs rites religieux », a-t-il signalé.

Le roi Salmane a de plus souligné que la dynamique des relations des pays islamiques avec la Russie est variée et se prépare à construire des ponts de coopération scientifique et technologique et à les promouvoir dans le domaine du développement, de l'éducation, des logiciels et des applications de la quatrième révolution industrielle.

L'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire saoudien auprès de la Fédération de Russie, Abdel Rahmane al-Ahmed, a déclaré à Arab News que les relations entre l'Arabie saoudite et la Russie avaient commencé en 1926 lorsque Karim Hakimov a été nommé émissaire russe pendant le règne du défunt roi Abdel Aziz.

«Cela a été suivi par des lettres entre les dirigeants des deux pays. En 1932, le roi Faysal, alors vice-roi du Hedjaz et ministre des Affaires étrangères, a effectué une visite officielle à Moscou. En 1990, le prince Saoud al-Faysal s'est rendu à Moscou pour reprendre les relations, signer des accords et entamer des discussions politiques entre les deux pays», a-t-il révélé.

Al-Ahmed a ajouté que les relations se sont encore renforcées au tournant du siècle lorsque le roi Abdallah et le prince Sultane se sont rendus à Moscou.

reu
La réunion du Groupe de vision stratégique entre la Russie et le monde islamique se tient pour discuter de problèmes communs. (Photo fournie)

 

«Il y a eu un bond qualitatif dans les relations entre les deux pays à travers les visites du prince héritier Mohammed ben Salmane à Moscou en 2015, 2016, 2017 et 2018. Ces visites ont été couronnées par une visite du roi Salmane à Moscou en 2017, au cours de laquelle plusieurs accords ont été signés. En 2019, le président Vladimir Poutine s'est rendu à Riyad et, encore une fois, plusieurs accords ont été signés.»

Al-Ahmed a ainsi souligné que la coopération entre l'Arabie saoudite et la Russie a atteint des horizons plus larges à tous les niveaux de l'économie, dans les domaines de la politique, de la culture, des arts et de l'énergie. «L'Arabie saoudite et la Russie sont membres de l'Opep+ et d'autres domaines», a-t-il ajouté.

Commentant la manière dont de telles réunions pourraient renforcer la coopération entre la Russie et le monde islamique, Vitaliy Naumkin, directeur de l'Institut d'études orientales, a déclaré à Arab News que: «Cette conférence est très importante car elle se tient pour la première fois pendant la pandémie. De plus, de nombreuses personnes assistent à cette conférence. En outre, des représentants très importants sont présents. Nous avons donc besoin de plus de coopération à cause de la pandémie et du nouveau développement dans le monde.»

Naumkin a ajouté que les deux parties ont signé des accords importants.

«Nous signons aujourd'hui d'autres accords importants ici en Arabie saoudite, et ils seront suivis de nouvelles étapes, et je suis sûr que ces étapes seront très positives.»

«Il y aura plus de coopération entre la Russie et le monde islamique, en particulier l'Arabie saoudite, qui est située au centre du monde islamique, et qui a un rôle clé dans cette coopération.»

Parallèlement, dans un article publié lundi sur le site Internet de l'ambassade saoudienne, Al-Ahmed a spécifié que parmi les questions internationales urgentes auxquelles le groupe prêtera attention figurent la lutte contre le terrorisme, la paix et la sécurité internationales, le rôle des organisations internationales dans le règlement pacifique des différends, la promotion d'une culture de la paix et la coopération économique dans le monde d’après Covid-19.

Il a ajouté que la réunion se concentrera également sur le dialogue et le rapprochement culturel et humanitaire, ainsi que sur d'autres questions les plus difficiles.

«Dans ce contexte, je suis heureux de saluer les efforts déployés par le Groupe de vision stratégique «Russie – Monde islamique» pour rapprocher la Fédération de Russie et le monde musulman grâce à un travail conjoint visant à renforcer le dialogue et la compréhension, à rejeter les idées extrémistes et à renforcer les mesures conjointes de manière à lutter contre le terrorisme international», a soutenu Al-Ahmed.

«Je tiens à souligner les positions fermes de la Fédération de Russie sur les questions justes du monde musulman et la volonté des dirigeants politiques russes d’aboutir à l'harmonie, la compréhension, la tolérance et la coexistence entre le peuple de la Fédération de Russie et les peuples des pays islamiques afin de relever les défis communs et parvenir au progrès et à la prospérité pour tous», a-t-il ajouté.

Les invités et conférenciers à l'événement comprenaient Rustam Minnikhanov, président de la République du Tatarstan et président du Groupe de vision stratégique «Russie – Monde islamique»; Hussein Ibrahim Taha, secrétaire général de l'OCI; Walid ben Abdel Karim, vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, et d'autres.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Turquie mobilise ses partenaires musulmans autour de Gaza

La Turquie réunit lundi à Istanbul les ministres des Affaires étrangères de sept pays musulmans pour tenter de peser sur l'avenir de Gaza en les mobilisant sur la reconstruction du territoire palestinien. (AFP)
La Turquie réunit lundi à Istanbul les ministres des Affaires étrangères de sept pays musulmans pour tenter de peser sur l'avenir de Gaza en les mobilisant sur la reconstruction du territoire palestinien. (AFP)
Short Url
  • Devant le Comité permanent pour la coopération économique de l'OCI, réuni lundi à Istanbul, le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué l'attitude "très médiocre" d'Israël
  • "Nous devons apporter davantage d'aide humanitaire aux habitants de Gaza, puis commencer les efforts de reconstruction" a poursuivi le chef de l'Etat en appelant la Ligue arabe et l'OCI à jouer "un rôle moteur" en ce sens

ISTANBUL: La Turquie réunit lundi à Istanbul les ministres des Affaires étrangères de sept pays musulmans pour tenter de peser sur l'avenir de Gaza en les mobilisant sur la reconstruction du territoire palestinien.

Les ministres de ces sept pays (Turquie, Arabie saoudite, Qatar, Emirats arabes unis, Jordanie, Pakistan et Indonésie), tous membres de l'organisation de la coopération islamique (OCI), avaient été reçus par Donald Trump fin septembre à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, avant la présentation du plan de paix américain six jours plus tard.

Devant le Comité permanent pour la coopération économique de l'OCI, réuni lundi à Istanbul, le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué l'attitude "très médiocre" d'Israël depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre, alors que "le Hamas semble déterminé" à respecter l'accord, estime-t-il.

"Nous devons apporter davantage d'aide humanitaire aux habitants de Gaza, puis commencer les efforts de reconstruction" a poursuivi le chef de l'Etat en appelant la Ligue arabe et l'OCI à jouer "un rôle moteur" en ce sens.

En amont de cette réunion, le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan a reçu samedi une délégation du bureau politique du Hamas emmenée par Khalil al-Hayya, le négociateur en chef du mouvement islamiste palestinien.

Selon des responsables du ministère des Affaires étrangères, M. Fidan doit appeler à la mise en place de mécanismes permettant aux Palestiniens d'assurer la sécurité et la gouvernance de Gaza.

"Agir avec prudence" 

"Nous devons mettre fin au massacre à Gaza. Un cessez-le-feu à lui seul ne suffit pas", a insisté M. Fidan lors d'un forum à Istanbul.

"Nous devons reconnaître que Gaza doit être gouvernée par les Palestiniens et agir avec prudence", a encore souligné le ministre turc, plaidant de nouveau pour une solution à deux Etats.

Le chef de la diplomatie turque accuse Israël de chercher des prétextes pour rompre le cessez-le-feu.

Mais les efforts d'Ankara, qui multiplie les contacts diplomatiques avec les pays de la région et cherche à infléchir la position pro-israélienne des Etats-Unis, sont vus d'un mauvais œil par Israël qui juge Ankara trop proche du Hamas.

Les dirigeants israéliens ont exprimé à plusieurs reprises leur refus de voir la Turquie participer à la force internationale de stabilisation à Gaza.

En vertu du plan de Donald Trump, sur lequel est basé l'accord de cessez-le-feu, cette force de stabilisation, formée principalement de troupes de pays arabes et musulmans, doit se déployer à Gaza à mesure que l'armée israélienne s'en retirera.

Seuls des pays jugés "impartiaux" pourront rejoindre cette force, a cependant prévenu le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar.

Autre signe de la méfiance du gouvernement israélien : une équipe de secouristes turcs dépêchée pour participer à la recherche de corps, y compris israéliens, dans les ruines de Gaza, attendait toujours en fin de semaine dernière le feu vert israélien pour entrer dans le territoire palestinien, selon Ankara.


Soudan: des dizaines de milliers de personnes fuient le conflit qui s'étend à l'est du Darfour 

Dans un communiqué publié dimanche soir, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déclaré que 36.825 personnes avaient fui cinq localités du Kordofan-Nord, un Etat situé à quelques centaines de kilomètres à l'est du Darfour, région où les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont pris le dernier grand bastion que l'armée y contrôlait. (AFP)
Dans un communiqué publié dimanche soir, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déclaré que 36.825 personnes avaient fui cinq localités du Kordofan-Nord, un Etat situé à quelques centaines de kilomètres à l'est du Darfour, région où les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont pris le dernier grand bastion que l'armée y contrôlait. (AFP)
Short Url
  • Plus de 36.000 civils soudanais ont fui des villes et des villages face à l'avancée des combats dans une vaste région à l'est du Darfour, un peu plus d'une semaine après la prise de la ville d'El-Facher par les paramilitaires, a indiqué une agence onusien
  • Ces dernières semaines, la région du Kordofan est devenue un nouveau champ de bataille entre l'armée et les FSR, en guerre depuis avril 2023

PORT-SOUDAN: Plus de 36.000 civils soudanais ont fui des villes et des villages face à l'avancée des combats dans une vaste région à l'est du Darfour, un peu plus d'une semaine après la prise de la ville d'El-Facher par les paramilitaires, a indiqué une agence onusienne.

Dans un communiqué publié dimanche soir, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déclaré que 36.825 personnes avaient fui cinq localités du Kordofan-Nord, un Etat situé à quelques centaines de kilomètres à l'est du Darfour, région où les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont pris le dernier grand bastion que l'armée y contrôlait.

Ces dernières semaines, la région du Kordofan est devenue un nouveau champ de bataille entre l'armée et les FSR, en guerre depuis avril 2023.

Des habitants ont rapporté lundi à l'AFP que des villes entières étaient devenues des cibles militaires, alors que l'armée et les FSR s'affrontent pour le contrôle d'El-Obeid, capitale de l'Etat du Kordofan-Nord, important centre logistique et de commandement reliant le Darfour à Khartoum, qui abrite également un aéroport.

"Aujourd'hui, toutes nos forces ont convergé sur le front de Bara", a affirmé un membre des FSR dans une vidéo diffusée dimanche soir par les paramilitaires, en citant une localité située au nord d'El-Obeid. Les FSR avaient revendiqué la prise de Bara la semaine précédente.

Souleiman Babiker, habitant d'Oum Smeima, à l'ouest d'El-Obeid, a déclaré à l'AFP qu'après la prise d'El-Facher par les paramilitaires, "le nombre de véhicules des FSR a augmenté".

"Nous avons cessé d'aller dans nos champs, de peur des affrontements", a-t-il ajouté.

Un autre habitant, ayant requis l'anonymat pour des raisons de sécurité, a également fait état d'"une forte augmentation des véhicules et du matériel militaire à l'ouest et au sud d'El-Obeid" au cours des deux dernières semaines.

Martha Pobee, secrétaire générale adjointe de l'ONU pour l'Afrique, a alerté la semaine dernière sur de "vastes atrocités" et des "représailles à motivation ethnique" commises par les FSR à Bara, évoquant des schémas similaires à ceux observés au Darfour, où les combattants paramilitaires sont accusés de massacres, de violences sexuelles et d'enlèvements visant les communautés non arabes après la chute d'El-Facher.

La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé près de 12 millions de personnes et provoqué la pire crise humanitaire au monde, selon l'ONU.


Israël dit avoir identifié les corps rendus dimanche par le Hamas comme ceux de trois otages

"Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, trois cercueils de personnes décédées prises en otage ont été transférés sous leur garde et sont en route vers les troupes de Tsahal dans la bande de Gaza", indique un communiqué de l'armée israélienne. (AFP)
"Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, trois cercueils de personnes décédées prises en otage ont été transférés sous leur garde et sont en route vers les troupes de Tsahal dans la bande de Gaza", indique un communiqué de l'armée israélienne. (AFP)
Short Url
  • "Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, trois cercueils de personnes décédées prises en otage ont été transférés sous leur garde et sont en route vers les troupes de Tsahal dans la bande de Gaza"
  • L'armée israélienne a annoncé dimanche que le Hamas avait remis à la Croix-Rouge dans la bande de Gaza des cercueils contenant les corps de trois otages

JERUSALEM: Les autorités israéliennes ont annoncé lundi avoir identifié les dépouilles rendues par le Hamas la veille comme étant celles de trois soldats enlevés le 7 octobre 2023, ce qui porte à 20 le nombre d'otages morts rendus par le mouvement islamiste sur un total de 28 qu'il doit remettre.

"Après l’achèvement du processus d’identification par l’Institut national de médecine légale, en coopération avec la police israélienne et le rabbinat militaire", l'armée a "informé les familles des otages tombés au combat (...) que leurs proches ont été rapatriés en Israël et identifiés", a indiqué le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, dans un communiqué.

Les défunts ont été identifiés comme le capitaine américano-israélien Omer Neutra, 21 ans lors de son enlèvement, le caporal Oz Daniel, 19 ans, et le colonel Assaf Hamami, 40 ans, l'officier le plus gradé tombé aux mains du Hamas.

Selon le Forum des familles d'otages, les trois ont été tués dans des combats lors de l'attaque du Hamas sur le sol israélien du 7-Octobre qui a déclenché la guerre à Gaza,  et leurs corps ensuite enlevés dans le territoire palestinien.

Israël avait annoncé dimanche soir avoir reçu les dépouilles de trois otages remises par la Croix-Rouge, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Malgré plusieurs moments de tension, une trêve fragile tient à Gaza depuis le 10 octobre, dans le cadre d'un accord négocié par les Etats-Unis, prévoyant le retour de tous les otages enlevés en Israël, vivants ou morts.

En application de l'accord de cessez-le-feu, le Hamas a libéré les derniers 20 otages vivants détenus à Gaza en échange de la libération de près de 2.000 prisonniers palestiniens, et doit encore restituer huit otages décédés.

Israël a à plusieurs reprises accusé le Hamas de ralentir le processus de restitution des corps, tandis que l'organisation islamiste affirme que la lenteur s'explique par le fait que de nombreuses dépouilles sont enfouies sous les décombres de Gaza.