Naufrage de migrants dans la Manche: un cinquième passeur suspect arrêté

Les migrants sont aidés par le canot de sauvetage de la RNLI (Royal National Lifeboat Institution) avant d'être emmenés sur une plage de Dungeness, sur la côte sud-est de l'Angleterre, le 24 novembre 2021, après avoir traversé la Manche. BEN STANSALL / AFP
Les migrants sont aidés par le canot de sauvetage de la RNLI (Royal National Lifeboat Institution) avant d'être emmenés sur une plage de Dungeness, sur la côte sud-est de l'Angleterre, le 24 novembre 2021, après avoir traversé la Manche. BEN STANSALL / AFP
Short Url
Publié le Jeudi 25 novembre 2021

Naufrage de migrants dans la Manche: un cinquième passeur suspect arrêté

  • Une cinquième personne a été arrêtée dans la nuit de mercredi à jeudi, soupçonnée d'être un passeur en lien avec le naufrage de migrants qui a fait 27 morts dans la Manche
  • Parmi les victimes figurent 17 hommes, sept femmes et trois jeunes, ainsi que deux survivants

PARIS : Une cinquième personne a été arrêtée dans la nuit de mercredi à jeudi, soupçonnée d'être un passeur en lien avec le naufrage de migrants qui a fait 27 morts dans la Manche, a indiqué jeudi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

Quatre passeurs présumés avaient été arrêtés mercredi en fin d'après-midi, également suspectés d'avoir un lien avec la tragédie, avait indiqué le ministre en déplacement à Calais.

Selon Gérald Darmanin, interrogé sur RTL, le cinquième passeur arrêté cette nuit avait "une plaque d'immatriculation allemande". Il avait "acheté des zodiacs en Allemagne", a-t-il ajouté, indiquant n'avoir aucune précision sur les circonstances du drame.

Parmi les victimes figurent 17 hommes, sept femmes et trois jeunes, ainsi que deux survivants, selon la procureure de Lille. Il y aurait un adolescent et 3 enfants parmi les victimes, a précisé une source policière.

Les deux survivants, un Irakien et un Somalien, étaient en "grave hypothermie hier" mais "un peu mieux aujourd'hui", a poursuivi jeudi le ministre, précisant qu'ils allaient être rapidement entendus.

La Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Lille a été saisie de l'enquête, ouverte pour "aide à l'entrée et au séjour irréguliers en bande organisée", "homicide et blessures involontaires" et "association de malfaiteurs".

Naufrage migrants: Macron attend de Johnson de ne pas «instrumentaliser une situation dramatique»

Emmanuel Macron a "fait savoir" à Boris Johnson lors d'un entretien téléphonique "qu'il attendait des Britanniques qu'ils coopèrent pleinement et qu'ils s'abstiennent d'instrumentaliser une situation dramatique à des fins politiques" après la mort mercredi de 27 migrants dans la Manche, a indiqué l'Elysée jeudi.

"Le Président de la République a insisté sur la nécessité d'agir dans la dignité, dans le respect et dans un esprit de coopération efficace s'agissant de vies humaines", a ajouté la présidence française, précisant que "les ministres de l'Intérieur français et britannique s'entretiendront jeudi à ce sujet".

Boris Johnson avait déclaré mercredi soir sur Sky News que les efforts face à la crise migratoire n'avaient pas été "suffisants", disant avoir "eu des difficultés à persuader certains de (ses) partenaires, en particulier les Français, d'agir à la hauteur de la situation". 

La police aux frontières, la gendarmerie maritime et l'Office central pour la répression de l'immigration irrégulière et l'emploi des étrangers sans titre (Ocriest) sont saisis, selon la source policière.

"Depuis le 1er janvier, nous avons arrêté 1.500 passeurs", a assuré M. Darmanin jeudi. Des passeurs qui fonctionnent comme des "organisations mafieuses" qui "relèvent du grand banditisme" avec l'utilisation notamment de "téléphones cryptés".

Il y a des "associations de malfaiteurs" en Belgique, en Allemagne et en Angleterre, a affirmé le ministre, soutenant que les pays devaient travailler "ensemble" sur ce sujet.

Les tentatives de traversées de la Manche à bord de petites embarcations ont doublé ces trois derniers mois, avait récemment mis en garde le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, Philippe Dutrieux.

Au 20 novembre, 31.500 migrants avaient quitté les côtes depuis le début de l'année et 7.800 migrants avaient été sauvés. Une tendance qui n'a pas baissé malgré les températures hivernales.

Selon Londres, 22.000 migrants ont réussi la traversée sur les dix premiers mois de l'année.

"Choqué, révolté et profondément attristé", le Premier ministre britannique Boris Johnson a assuré sur Sky News vouloir "faire plus" avec la France pour décourager les traversées illégales, pointant les désaccords franco-britanniques.

"La France ne laissera pas la Manche devenir un cimetière", a réagi de son côté Emmanuel Macron, réclamant "une réunion d'urgence des ministres européens".

Lors d'un entretien dans la soirée, MM. Johnson et Macron "ont convenu de l'urgence d'intensifier les efforts conjoints pour empêcher ces traversées mortelles", selon un porte-parole de Downing Street.

Londres propose à Paris des patrouilles conjointes sur le littoral français

Le gouvernement britannique a indiqué proposer à la France des patrouilles de police commune sur la côte française longeant la Manche après la mort de 27 migrants dans le naufrage de leur embarcation.

Lors d'un entretien téléphonique mercredi soir, Boris Johnson et le président français Emmanuel Macron sont convenus d'"intensifier leurs efforts" et de "garder toutes les options sur la table" pour lutter contre les gangs de passeurs organisant les traversées illégales de la Manche, selon un porte-parole de Downing Street.  

D'après Tom Pursglove, un secrétaire d'Etat britannique chargé de l'immigration, M. Johnson a réitéré à cette occasion une proposition, auparavant rejetée par Paris pour une raison de souveraineté, d'organiser des patrouilles franco-britanniques sur les côtes françaises afin d'empêcher les migrants d'embarquer. 

"J'espère vraiment que les Français vont reconsidérer cette proposition", a-t-il déclaré sur la BBC. 

A la suite d'une réunion de crise mercredi, Boris Johnson avait pointé du doigt les Français, estimant qu'ils n'en avaient pas fait "assez" pour empêcher les traversées, malgré une aide de plus de 60 millions d'euros pour renforcer la surveillance de leur littoral. 

"Ce que nous proposons, c'est d'augmenter notre soutien mais aussi de travailler avec nos partenaires sur les plages concernées", avait-il déclaré.

Cette question des traversées, qui attise régulièrement les tensions entre Londres et Paris, est délicate pour le gouvernement conservateur de Boris Johnson, qui a fait de la lutte contre l'immigration son cheval de bataille dans la foulée du Brexit.  

Au lendemain du drame, le plus meurtrier à ce jour impliquant des migrants dans la Manche, plusieurs journaux britanniques vont dans le même sens, le tabloïd The Sun publiant en Une la photo d'une patrouille de police française laissant, sans rien faire selon lui, des migrants embarquer dans un bateau pneumatique.

"Est-ce vraiment le moment de pointer du doigt? (...) Est-ce le moment de ne pas se battre ensemble contre ces trafiquants?", a réagi le député français Bruno Bonnell, du parti LREM du président Macron.

"Sur 30.000 personnes essayant de traverser la Manche, 60% ont été arrêtées", a-t-il affirmé sur Sky News, en admettant que c'était insuffisant. Mais "cela se passe la nuit sur de petites plages. La police ne peut être partout, soyons réalistes". 


France: Conseil des ministres spécial pour tenter de sortir de l'impasse budgétaire

Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale à l'Assemblée nationale, à Paris, le 10 décembre 2025. (AFP)
Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale à l'Assemblée nationale, à Paris, le 10 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Emmanuel Macron convoque un conseil des ministres extraordinaire pour présenter une loi spéciale afin d’assurer le financement de l’État face à l’impasse budgétaire
  • Les discussions sur un budget 2026 reprendront rapidement : le gouvernement vise une adoption d’ici fin janvier, dans un contexte de fortes divergences

PARIS: Le président français Emmanuel Macron préside lundi un conseil des ministres extraordinaire qui devrait conduire à l'adoption rapide par le Parlement d'une loi spéciale, destinée à financer l'Etat et ses administrations malgré l'impasse budgétaire.

Le Premier ministre Sébastien Lecornu doit poursuivre dans la journée de lundi ses consultations des différentes formations politiques "pour trouver les conditions d'une solution".

Une commission de sénateurs et députés a échoué vendredi à trouver un accord sur le projet de loi de finances pour l'année à venir.

A l'issue de ces discussions, un conseil des ministres de crise destiné à présenter le projet de loi spéciale est prévu en fin de journée, au retour du président Emmanuel Macron d'Abou Dhabi, où le chef d'État a annoncé devant des militaires français le coup d'envoi de la construction du futur porte-avions destiné à remplacer le Charles De Gaulle.

Dans la foulée, les commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat auditionneront lundi soir et mardi le ministre de l'Économie Roland Lescure et la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, sur ce projet de loi. L'objectif est que ce texte spécial puisse être voté mardi par les deux chambres.

Mais il faudra dès la rentrée reprendre les discussions pour tenter de trouver un budget 2026, car la loi spéciale "c'est un service minimum", a martelé Amélie de Montchalin.

La ministre a indiqué dimanche soir sur la chaîne BFMTV que l'objectif est d'adopter une véritable loi de finance 2026 avant "la fin janvier", y compris avec "quelques hausses d'impôts", une des demandes notamment du Parti socialiste - partenaire privilégié de Sébastien Lecornu lors de l'examen du budget de la Sécurité sociale, et à qui il a concédé notamment la suspension de la réforme des retraites.

Reste qu'après deux mois de discussions qui n'ont pas permis d'aboutir, le doute subsiste sur la capacité du Premier ministre à obtenir ce compromis, entre une droite sénatoriale attachée aux économies et aux baisses d'impôts et une Assemblée où la gauche réclame plus de recettes et moins de coupes budgétaires.


Macron donne le coup d'envoi du futur porte-avions lors du Noël avec les troupes

Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux troupes françaises lors d'une cérémonie à la base du 5e régiment de cuirassiers à Zayed Military City, près d'Abou Dhabi, le 21 décembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux troupes françaises lors d'une cérémonie à la base du 5e régiment de cuirassiers à Zayed Military City, près d'Abou Dhabi, le 21 décembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux troupes françaises lors d'une cérémonie à la base du 5e régiment de cuirassiers à Zayed Military City, près d'Abou Dhabi, le 21 décembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux troupes françaises lors d'une cérémonie à la base du 5e régiment de cuirassiers à Zayed Military City, près d'Abou Dhabi, le 21 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Plus grand et plus puissant, ce bâtiment symbolise l’ambition stratégique et industrielle de la France, malgré les contraintes budgétaires et les débats sur l’évolution des menaces

ABOU DHABI: Emmanuel Macron a donné dimanche le coup d'envoi de la construction du futur porte-avions français destiné à remplacer le Charles De Gaulle et qui doit entrer en service en 2038.

"Ce nouveau porte-avions sera l'illustration de la puissance de notre nation, puissance de l'industrie, de la technique, puissance au service de la liberté sur les mers et dans les remous du temps", a-t-il assuré.

L'annonce du lancement officiel de la construction était très attendue malgré l'impasse budgétaire dans laquelle se trouve le gouvernement, alors que le mur d'investissements nécessaires et l'évolution des menaces mettent le projet sous pression.

"Conformément aux deux dernières lois de programmation militaire, et après un examen complet et minutieux, j'ai décidé de doter la France d'un nouveau porte-avions", a annoncé le chef de l'Etat français lors du Noël avec les troupes à Abou Dhabi.

"La décision de lancer en réalisation ce très grand programme a été prise cette semaine", a-t-il ajouté.

Lui aussi à propulsion nucléaire, le nouveau porte-avions sera beaucoup plus massif que l'actuel. Il fera près de 80.000 tonnes pour environ 310 mètres de long, contre 42.000 tonnes pour 261 mètres pour le Charles De Gaulle. Avec un équipage de 2.000 marins, il pourra embarquer 30 avions de combat.

Le risque d'un "choc dans trois, quatre ans" face à la Russie évoqué par les armées fait craindre que les budgets ne filent vers des priorités plus pressantes.

De récents propos du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon, jugeant qu'on "ne peut pas se contenter de reproduire un outil qui a été conçu à la moitié du siècle dernier", semblent mettre aussi en question le concept du porte-avions.

Le général a notamment souligné le "besoin de permanence à la mer" du bâtiment et sa capacité d'emport de "drones de tous types".

Un seul bâtiment, en l'occurence le Charles De Gaulle, est disponible 65% du temps, selon la Marine. Un décalage de la construction et donc de l'entrée en service de son successeur laisserait la Marine sans porte-avions.

Une étude menée à l'occasion du prochain arrêt technique majeur du Charles De Gaulle permettra de dire en 2029 si le bâtiment peut être prolongé de quelques années au-delà de 2038, en fonction de l'état de ses chaufferies nucléaires et de sa structure.

Le président français Emmanuel Macron a fait cette annonce lors d'une visite aux Emirats arabes unis, allié militaire avec lequel Paris souhaite renforcer son "partenariat stratégique" et dont il espère plus de coopération dans sa lutte contre le narcotrafic.


Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les forces françaises

Le président français Emmanuel Macron (à gauche) serre la main du président des Émirats arabes unis, Sheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyan, lors d'une rencontre au musée national Zayed à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, le 21 décembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron (à gauche) serre la main du président des Émirats arabes unis, Sheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyan, lors d'une rencontre au musée national Zayed à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, le 21 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Emmanuel Macron est en visite aux Émirats arabes unis pour célébrer Noël avec les 900 soldats français déployés et renforcer le partenariat stratégique, notamment en matière de défense et de sécurité

ABOU DHABI: Emmanuel Macron a entamé dimanche matin une visite aux Emirats arabes unis pour célébrer Noël avec les forces françaises qui y sont déployées et vanter son partenariat avec ce pays du Golfe, dont Paris espère plus de coopération dans sa lutte contre le narcotrafic.

Le président français, accompagné notamment de sa ministre des Armées Catherine Vautrin, est arrivé en fin de matinée (en heure locale) à Abou Dhabi, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Il doit tout d'abord visiter le musée national Zayed. Puis il aura un entretien avec le président émirati, Sheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, afin d'évoquer "le renforcement du partenariat stratégique" entre leurs pays, selon la présidence française, qui souligne leur coopération "en matière de sécurité et de défense".

--
Le président français Emmanuel Macron (à gauche) marche aux côtés du président des Émirats arabes unis, Sheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyan, lors d'une visite au musée national Zayed à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, le 21 décembre 2025. (AFP)

La France travaille avec les Emirats sur le plan militaire, plus de 900 soldats français y étant déployés sur trois bases.

C'est devant eux qu'Emmanuel Macron doit s'exprimer dimanche après-midi, avant de partager un dîner de Noël préparé par les chefs cuisiniers de l'Elysée.

Selon la tradition, le président français célèbre les fêtes de fin d'année auprès des troupes déployées à l'étranger. Les Emirats ont été choisis cette fois car "la région cristallise un ensemble de crises", a précisé la présidence française cette semaine.

- "Guerre" du narco -

La France coopère avec les Emirats sur un éventail de domaines allant de l'intelligence artificielle à la culture, en passant bien sûr par le commerce. Le pays pétrolier est son premier client en termes d'exportations au Proche et Moyen Orient, selon l'Elysée.

Paris veut désormais s'assurer de l'appui des Emirats dans la "guerre" déclarée par le gouvernement français au narcotrafic.

D'importants narcotrafiquants originaires de France s'y seraient installés, notamment à Dubaï, et se sont parfois constitué des patrimoines immobiliers imposants.

Le sujet est omniprésent en France depuis l'assassinat en novembre de Mehdi Kessaci, le frère d'un militant engagé contre le narcotrafic, abattu en plein jour à Marseille.

Mardi, à Marseille, Emmanuel Macron a dit vouloir rechercher la coopération des pays où se trouvent certaines "têtes de réseau", afin de "pouvoir saisir leurs biens" et obtenir leur arrestation.

Son ministre de la Justice Gérald Darmanin a déjà réclamé en novembre aux Emirats arabes unis l'extradition d'une quinzaine de narcotrafiquants présumés recherchés par la France.

- Houthis -

Certains des soldats français déployés aux Emirats contribuent à la lutte contre le narcotrafic.

Sur l'imposante frégate "La Provence", des militaires de la marine tentent de repérer et d'intercepter des bateaux transportant de la drogue.

Ils se trouvent à proximité de l'océan Indien, une route importante. Les trafiquants passent souvent par le golfe d'Aden, vers la Somalie ou le Yémen, ou alors vers l'Afrique de l'Ouest.

En 2025, "plus d'une vingtaine de tonnes de drogue" ont déjà été saisies par la marine française dans la zone de l'Océan Indien, soit une valeur marchande pouvant atteindre plusieurs centaines de millions d'euros, selon le commandant de frégate Pascal Forissier.

Autant de stupéfiants sortis du marché. Mais, reconnaît le militaire, les saisies ne représentent "qu'une petite partie" de toute la drogue en circulation.

Le narcotrafic ne constitue qu'une facette de leurs responsabilités. La France participe à l'opération Aspides, qui protège les bateaux contre les frappes des Houthis en mer rouge.

En plus de cela, les soldats français aux Emirats sont engagés dans l'opération Chammal, au sein de la coalition contre le groupe Etat islamique.

D'après la présidence française, la présence des troupes aux Emirats illustre la volonté de la France de conserver une capacité "d'action autonome dans un contexte international tendu".

Lundi, Emmanuel Macron devrait être aux premières loges pour observer les moyens militaires français dans la zone au cours d'une démonstration organisée pour conclure sa visite.