Le chef de la Ligue musulmane mondiale reçoit le Bridge Builder Award à Oslo

Le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa, secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale (LMM) et président de l’Association des oulémas musulmans, a reçu le Bridge Builder Award norvégien. (Photo fournie)
Le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa, secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale (LMM) et président de l’Association des oulémas musulmans, a reçu le Bridge Builder Award norvégien. (Photo fournie)
Le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa, secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale (LMM) et président de l’Association des oulémas musulmans, a reçu le Bridge Builder Award norvégien. (Photo fournie)
Le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa, secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale (LMM) et président de l’Association des oulémas musulmans, a reçu le Bridge Builder Award norvégien. (Photo fournie)
Le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa, secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale (LMM) et président de l’Association des oulémas musulmans, a reçu le Bridge Builder Award norvégien. (Photo fournie)
Le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa, secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale (LMM) et président de l’Association des oulémas musulmans, a reçu le Bridge Builder Award norvégien. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Vendredi 26 novembre 2021

Le chef de la Ligue musulmane mondiale reçoit le Bridge Builder Award à Oslo

  • Il était l’un des trois lauréats de ce prix en 2021, qui est décerné à des personnes ayant contribué à tisser des liens entre les peuples, les nations et les communautés
  • C’est la première fois que la capitale norvégienne voit se réunir des représentants de haut niveau de l’islam, du judaïsme et du christianisme

OSLO: Le Dr Mohammed ben Abdelkarim al-Issa, secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale (LMM) et président de l’Association des oulémas musulmans, a reçu le Bridge Builder Award norvégien lors d’une cérémonie à Oslo.

Il était l’un des trois lauréats de ce prix en 2021, qui est décerné à des personnes ayant contribué à tisser des liens entre les peuples, les nations et les communautés. Les deux autres étaient le père, professeur et Dr Ioan Sauca, secrétaire général par intérim du Conseil œcuménique des Églises, et Michael Melchior, grand rabbin et chef de la Religious Peace Initiative en Israël.

Le jury a qualifié le Dr Al-Issa de force mondiale de premier plan en matière de modération, affirmant qu’il représente une voix claire et distincte pour la paix et la coopération entre les nations et les religions. «Cette distinction est une reconnaissance et un encouragement à poursuivre ses grands efforts pour promouvoir la tolérance, le respect et l’amour.»

Le Dr Al-Issa a reçu des messages de félicitations de la part de plusieurs responsables norvégiens et européens.

«C’est la première fois que la capitale norvégienne voit se réunir des représentants de haut niveau de l’islam, du judaïsme et du christianisme pour souligner le respect et la tolérance entre eux, et exprimer une ambition claire pour une plus grande coopération interconfessionnelle», a déclaré le jury lors de la cérémonie.

Dans le discours qu’il a prononcé après avoir reçu le prix, le Dr Al-Issa explique que le fait de parler de «construire des ponts» revient à parler de participation active au processus d’instauration de la paix.

Le secrétaire général de la LMM met en garde contre la distribution inéquitable du vaccin contre la Covid-19: «C’est une honte que seuls les riches puissent bénéficier du vaccin, alors que les pauvres doivent faire face à la douleur de la pauvreté, à la douleur de la maladie, à la douleur de la cruauté du mépris et de l’injustice. Tout comme la maladie ne distingue pas entre les personnes, le traitement ne doit pas distinguer entre les personnes.»

Concernant les conflits résultant de clivages religieux, culturels, politiques et autres, le Dr Al-Issa mentionne que «Le fait de nous éloigner les uns des autres construit des murs de peur, de méfiance et d’incompréhension.»

Il appelle à établir un dialogue qui permette de résoudre efficacement les problèmes, et non un dialogue formel ou de courtoisie. Il exhorte également les adeptes des religions et des civilisations à unir leurs forces, à rejeter les accusations et à combattre les discours de haine et les actes de violence.

«Le choix des sages après avoir examiné les chapitres douloureux de l’histoire est de regarder vers l’avenir, en inculquant la tolérance, la coexistence, l’amour et la coopération, car les événements de l’histoire sont entre les mains de leurs propriétaires et entre les mains de ceux qui leur ont succédé», indique-t-il.

Le Dr Al-Issa réitère ensuite son appel à la paix en disant: «Nous voulons une paix sincère et durable, instaurée par une véritable volonté de paix, une paix qui prend en compte l’histoire. Cette paix ne peut être réalisée que si elle vient des profondeurs de l’âme avec sa sincérité, sa pureté et son amour du bien pour tous.»

Il affirme que l’amour sincère dans son sens large est le plus grand artisan de la paix, soulignant dans ce contexte la responsabilité de la famille et de l’éducation, depuis l’enfance jusqu’aux premiers stades de la jeunesse. «Le processus éducatif doit se concentrer sur l’enseignement des valeurs communes de manière interactive.»

Parmi les anciens lauréats du Bridge Builder Award figurent l’ex-président américain Barack Obama et l’actuel directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, le Dr Tedros Ghebreyesus.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Short Url
  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Short Url
  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Short Url
  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com