Justin Trudeau dans l'Ouest canadien après des inondations

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'est rendu vendredi dans l'ouest du pays touché par des inondations catastrophiques, et a mis en garde contre de nouveaux désordres climatiques alors que la région attend de fortes pluies. (Photo/AFP)
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'est rendu vendredi dans l'ouest du pays touché par des inondations catastrophiques, et a mis en garde contre de nouveaux désordres climatiques alors que la région attend de fortes pluies. (Photo/AFP)
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Publié le Samedi 27 novembre 2021

Justin Trudeau dans l'Ouest canadien après des inondations

  • Les pluies torrentielles, qui se sont abattues sur le sud-ouest de la Colombie-Britannique mi-novembre, ont provoqué des glissements de terrain et des inondations
  • Ces derniers mois, la province, située sur la côte Pacifique, a subi des catastrophes à répétition avec une vague de chaleurs record

OTTAWA, Canada: Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'est rendu vendredi dans l'ouest du pays touché par des inondations catastrophiques, et a mis en garde contre de nouveaux désordres climatiques alors que la région attend de fortes pluies dans les prochains jours.

"Ce ne sera pas la dernière crise que traverseront les Canadiens", a prévenu Justin Trudeau, lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre de la province de Colombie-Britannique, John Horgan.

"Les événements climatiques extrêmes vont devenir plus fréquents", a-t-il déclaré. "Nous devons nous attaquer aux problèmes de changement climatique sur le long terme", notamment en diminuant les émissions de CO2 et en rendant les infrastructures plus résilientes, a-t-il ajouté.

Les pluies torrentielles, qui se sont abattues sur le sud-ouest de la Colombie-Britannique mi-novembre, ont provoqué des glissements de terrain et des inondations, faisant au moins quatre morts et un disparu et détruisant routes et infrastructures. Des milliers de personnes ont dû être évacuées et l'armée envoyée en renfort.

Ces derniers mois, la province, située sur la côte Pacifique, a subi des catastrophes à répétition avec une vague de chaleurs record fin juin qui a fait plus de 500 morts, suivie par d'importants incendies.

"Nous payons les conséquences du changement climatique, non pas dans l'avenir, mais dès maintenant", a déclaré M. Horgan. "Nos fermes ont été inondées, nos routes emportées, nos communautés sont sous l'eau, et il va y avoir encore plus de pluie", a-t-il ajouté.

Vendredi, le gouvernement de Colombie-Britannique a ordonné la fermeture de tronçons de trois autoroutes en prévision de deux autres épisodes de pluie importants prévus dans les prochains jours. 

Dans la journée, Justin Trudeau a rencontré des soldats déployés dans la région ainsi que des habitants touchés par les inondations.

"J'ai vu l'étendue des inondations, les défis que doivent relever tant de fermes et de communautés touchées", des gens "qui se battent pour leurs maisons", a-t-il dit.

Cette semaine, la province a commencé à faire venir du carburant des Etats-Unis par barges afin d'atténuer la pénurie d'essence. Les ventes à la pompe à Vancouver, qui a été isolée par les dégâts de la tempête, ont été rationnées.

Selon les dernières informations, la compagnie ferroviaire Canadian Pacific et la compagnie nationale ont repris le transport de fret entre Vancouver et Kamloops, à 350 km au nord-est.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.