L’expérience des pèlerins de l’Omra enrichie grâce à une nouvelle application

La première phase du retour progressif permettra, pour commencer, à 30 % des citoyens et des expatriés du Royaume, soit l’équivalent de 6 000 pèlerins par jour, de célébrer l’Omra à partir du 4 octobre. (Photo Fournie)
La première phase du retour progressif permettra, pour commencer, à 30 % des citoyens et des expatriés du Royaume, soit l’équivalent de 6 000 pèlerins par jour, de célébrer l’Omra à partir du 4 octobre. (Photo Fournie)
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Publié le Jeudi 24 septembre 2020

L’expérience des pèlerins de l’Omra enrichie grâce à une nouvelle application

  • Le lancement de l'application i’Tamarna devrait encourager les entreprises à proposer aux pèlerins une gamme de services plus large et plus pratique à des prix compétitifs
  • L'application est lancée en raison de la pandémie de coronavirus, de ses répercussions, et pour respecter les mesures préventives qui nécessitent de comptabiliser le nombre de pèlerins

LA MECQUE: Selon un haut fonctionnaire ministériel, la nouvelle application du Royaume pour l’Omra va proposer un environnement commercial compétitif qui améliorera les services offerts aux pèlerins et enrichira leur expérience.

L’objectif d’i’Tamarna, le nom donné à l’application, est de faire respecter les normes sanitaires imposées par la pandémie de Covid-19 et de faciliter les réservations de voyages. L’application propose également aux pèlerins de réserver l'hébergement, le transport et les loisirs, avant même d’arriver à La Mecque.

Le Dr Amr al-Maddah est le directeur de la planification et de la stratégie au ministère du Hadj et de l’Omra. Selon lui, le lancement de l'application devrait encourager les entreprises à offrir aux visiteurs une gamme de services plus large et plus pratique.

Grâce aux services de haute qualité que nous offrons aux pèlerins, ces derniers se sentiront attirés par ces entreprises, qui proposeront en outre des prix très compétitifs, explique Amr al-Maddah à Arab News.

Il ajoute que cette application empêchera les agents commerciaux indépendants externes de contrôler tout ce qui a trait à l’Omra. En effet, ils ne possèdent pas de bureaux ou d'installations. Leur travail consiste à représenter et à commercialiser les entreprises de l’Omra à l'étranger.

D’après M. Al-Maddah, de nouvelles mesures sont venues régler ce problème: la relation entre les agences de l’Omra et les agents externes est maintenant limitée au marketing.

«Ces nouvelles mesures vont libérer les agences de l’Omra et les motiver, surtout au moment où les réservations sont faites à travers plusieurs plates-formes électroniques. Les pèlerins étrangers pourront traiter directement avec les agences de l’Omra par plusieurs moyens dont le téléphone et l'application. L’échange sera plus facile qu’avec les agents externes. Cela libérera et améliorera la performance des agences de l’Omra et leur permettra de commercialiser leurs services tant à l'intérieur qu’à l'extérieur du Royaume.»

En effet, l'Arabie saoudite a déclaré en début de semaine qu'elle commencerait à autoriser les pèlerins à accomplir l’Omra en retour progressif, à condition qu’ils prennent les précautions nécessaires. Cette décision intervient à la suite d’une évaluation de l’évolution de la pandémie et en réponse au désir exprimé par des musulmans du monde entier.

Focus

i’Tamarna propose aux pèlerins des services de réservation qu’ils peuvent utiliser avant leur arrivée à La Mecque pour l'hébergement, le transport et les loisirs. Ils pourront télécharger l'application à partir du 28 septembre.

«L'application est lancée en raison de la pandémie de coronavirus, de ses répercussions et pour respecter les mesures préventives qui nécessitent de comptabiliser le nombre de pèlerins», a déclaré M. Al-Maddah. «On ne doit pas dépasser une certaine capacité. Cette mesure permettra de prévenir la surpopulation des Lieux saints et de limiter la propagation du virus parmi les pèlerins.»

Selon M. Maddah, la capacité opérationnelle est calculée grâce à l'application Tawakkalna du ministère de la Santé. Cette dernière enregistre le nombre de pèlerins à partir des données de l’application i’Tamarna sur laquelle les citoyens et les expatriés prendront rendez-vous pour l’Omra. L’application leur communiquera alors leur horaire et leur rappellera les mesures de prévention contre le coronavirus.

La première phase du retour progressif permettra, pour commencer, à 30 % des citoyens et des expatriés du Royaume, soit l'équivalent de 6 000 pèlerins par jour, de célébrer l’Omra à partir du 4 octobre.

La deuxième phase est planifiée à partir du 18 octobre: la capacité de la Grande Mosquée sera de 75 %, soit l'équivalent de 15 000 pèlerins et 40 000 fidèles par jour.

À partir du 1er novembre, en troisième phase, 20 000 pèlerins et 60 000 fidèles pourraient être autorisés à célébrer l’Omra.

Enfin, quatrième étape, lorsque tous les risques de liés à la Covid-19 auront disparu, la Grande Mosquée reprendra un fonctionnement normal.

Les pèlerins pourront télécharger l'application à partir du 28 septembre.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.