«Beyond: Emerging Artists»: passé et futur réunis grâce à 3 artistes basés aux EAU

«Beyond: Emerging Artists», une section du salon d’art d’Abou Dhabi qui vient d’être achevée présente des œuvres de Hashel Al-Lamki. (Photo, Salon d’art d’Abou Dhabi)
«Beyond: Emerging Artists», une section du salon d’art d’Abou Dhabi qui vient d’être achevée présente des œuvres de Hashel Al-Lamki. (Photo, Salon d’art d’Abou Dhabi)
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Publié le Mercredi 20 avril 2022

«Beyond: Emerging Artists»: passé et futur réunis grâce à 3 artistes basés aux EAU

  • Le projet «Beyond: Emerging Artists» explore les défis de l'avenir et les souvenirs douloureux du passé grâce à trois artistes basés aux Émirats arabes unis
  • Les relations étroites qui les lient chacun à Abou Dhabi leur ont permis de se pencher sur l'histoire et la diversité de la ville

DUBAÏ: Une femme vêtue de noir et portant un sac bleu clair sur la tête se déplace avec élégance au milieu d'une forêt sombre. Elle tient dans chaque main une branche avec des plumes blanches. La vidéo, réalisée en 2021 et intitulée «Too Close to the Sun» (Tout près du soleil), est l'œuvre de l'artiste émiratie Maïtha Abdallah. Elle est diffusée à l’exposition «Beyond: Emerging Artists», qui prendra fin le 4 décembre à Manarat Al-Saadiyat, à Abou Dhabi.

L'exposition a été inaugurée dans le cadre du grand salon d’art d'Abou Dhabi qui a été clôturé le 21 novembre. Organisé par Sam Bardaouil et Till Fellrath, le projet «Beyond: Emerging Artists» explore les défis de l'avenir et les souvenirs douloureux du passé grâce à trois artistes basés aux Émirats arabes unis.

Outre l’exposition d'Abdallah, des salles présentent des œuvres de l'Émirati Hashel Al-Lamki et de l'Américain Christopher Benton, basé à Dubaï.

Vue de la salle de l'artiste émiratie Maïtha Abdallah dans «Beyond : Emerging Artists», une section du salon d’art d’Abou Dhabi qui se poursuit jusqu'au 4 décembre – (Photo, Salon d’art d’Abou Dhabi).

Bardaouil et Fellrath ont déclaré à Arab News que les relations étroites qui lient les trois artistes à Abou Dhabi leur ont permis d'examiner l'histoire et la diversité de la ville. Sans oublier les défis qu’elle présente et les opportunités qu’elle offre.

«Nous avons toujours été, grâce à nos pratiques curatoriales, étroitement liées à la scène artistique de la région du Golfe, notamment à celle des Émirats arabes unis», ont affirmé Bardaouil et Fellrath à Arab News. «Chacun des trois artistes est originaire d'Abou Dhabi ou s’y est installé depuis très longtemps. Nous avons voulu qu'il y ait un lien solide avec la ville dans laquelle les œuvres sont exposées, avec son histoire et sa diversité, ainsi qu'avec ses défis et ses opportunités.»

Les artistes ont recours à différents médias, allant de la peinture à la sculpture, en passant par les paysages sonores, les œuvres vidéo, les objets trouvés et les installations propres au site.

Le programme porte principalement sur le mentorat. Ses objectifs dépassent donc ceux du rôle traditionnel d'un curateur. «Nous avons choisi de travailler avec des artistes que nous pouvions aider dans le développement de leurs pratiques», expliquent Bardaouil et Fellrath. «Nous avons jugé important que chaque artiste se fasse entendre et que la liberté et le soutien nécessaires lui soient offerts pour qu’il parvienne à développer un projet auquel il aurait préalablement pensé.» Chacun des trois artistes a élaboré ses idées initiales en vue de créer des installations véritablement captivantes, composées de différents éléments individuels.»

Selon l’artiste, les créations d'Abdallah font partie d'une série d'œuvres qui «abordent la nature sauvage des femmes que les forces sociales ont souvent tenté de dompter».

Dans sa salle, Abdallah a recréé la «créature sauvage» de la psychanalyste américaine Pinkola à travers son installation immersive. Le visiteur entre donc dans un espace immersif doté d'une fenêtre donnant sur l'extérieur. Là, est diffusée la vidéo dans laquelle l'interprète, Abdallah, tente différentes poses de la «femme sauvage» de Pinkola.

«Je m'intéresse surtout à l’art de raconter des histoires et aux récits populaires. Pour cette exposition, je me suis inspirée du livre «Femmes qui courent avec les loups», de Clarissa Pinkola Estes, une psychanalyste américaine. Elle explique que chaque femme cache en elle une créature sauvage puissante. Elle l'appelle la femme sauvage et dit que cette créature est une espèce en voie de disparition», a indiqué Abdallah.

«Le travail de Maïtha est incroyable, qu'il s'agisse de performances qui abordent les notions de la nature féminine sauvage (caractérisées par une femme quasi-mythologique, Sila) ou de sculptures et de peintures qui suscitent la réflexion et la discussion autour des pensées et des comportements jugés bons ou mauvais dans les communautés», a déclaré Dyala Nusseibeh, directrice du salon d’art, à Arab News. «L’intensité de ses peintures me fait penser aux œuvres de Paula Rego.»

Chaque salle est conçue comme un espace immersif à travers lequel les visiteurs peuvent se pencher sur le travail, la pratique et la vie personnelle de chaque artiste. Par exemple, les murs et le carrelage de la salle d'Abdallah sont peints en rose, pour rappeler la salle de bains de son enfance. Comme le dit Nusseibeh, «la revendication ambitieuse de chaque pièce» par les artistes constitue une porte d’accès vers leur univers.

Hashem Al-Lamki, Neptune. (Photo, Salon d’art d’Abou Dhabi).

L'installation d'un palmier enchaîné faite par Benton incite également au débat autour de l'économie du travail et de l'appropriation de la culture du Moyen-Orient aux États-Unis.

Christopher Joshua Benton, installation de palmiers enchaînés. (Photo, Salon d’art d’Abou Dhabi).

Le film de l'artiste, «The Kite Has Come» (Le cerf-volant est là), présente quant à lui des images d'archives de Zanzibar entre 1860 et 1910 – époque à laquelle le dernier marché aux esclaves du monde fonctionnait dans la ville – et explore la manière dont les histoires d'esclavage des siècles passés résonnent dans le monde d'aujourd'hui.

Ce qui touche profondément le visiteur, même après avoir quitté la pièce, c'est le fait que l'œuvre de Benton rappelle la présence de la diaspora est-africaine dans le Golfe ainsi que la réflexion approfondie que ce dernier a menée concernant le passé des esclaves et la façon dont leurs histoires au cours des derniers siècles se poursuivent encore dans le monde actuel.

Quant à la salle d'Al-Lamki, elle est entièrement peinte en un bleu doux et mystique. Elle évoque la rapidité des transformations qui façonnent les Émirats arabes unis aujourd'hui et qui semblent particulièrement évidentes dans la construction de la ville natale de l’artiste, Al-Ain. 

L'artiste, qui a fondé le groupe Bait 15 dans un quartier résidentiel du centre-ville d'Abou Dhabi, se sert de pigments naturels prélevés dans des sites régionaux, faisant référence à des traditions menacées par les nouvelles technologies et le consumérisme.

«L'utilisation extravagante de paillettes et de colorants dans ses peintures, et de piles, d'autocollants en forme d'étoiles et de pop-corn dans ses sculptures, crée une impression de spectacle et de futurisme, mais aussi une note de nostalgie pour ce qu’on laisse derrière soi», pense Nusseibeh.

Ce qu’il y a de plus émouvant dans les œuvres de chacun des artistes, c'est le fait qu'elles dépassent le cadre formel et physique de l'art pour raconter la vie de leurs créateurs et l'histoire passée et présente du monde qui les entoure.

Ainsi, les trois salles proposent des expositions immersives en solo couvrant les diverses pratiques de chaque artiste dans le contexte de sa relation avec les Émirats arabes unis, son histoire passée et présente ainsi que son avenir qui évolue rapidement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le drapeau du BIE remis à l’Expo 2030 Riyad: une nouvelle ère commence pour l'Arabie saoudite

Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
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  • Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte
  • Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir »

OSAKA: Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale.

Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte. Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir ».

L’événement, auquel ont assisté S.E. Faisal Alibrahim, Ministre de l’Économie et de la Planification, et S.E. le Dr Ghazi Binzagr, Ambassadeur du Royaume au Japon, illustre l’unité nationale et la détermination du Royaume à faire de cette Exposition une réussite mondiale.

« La passation du drapeau du Japon à Riyad marque une étape décisive dans notre parcours vers l’accueil du monde à l’Expo 2030 », a déclaré S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan. « C’est le lancement officiel du compte à rebours vers une édition sans précédent de la plus prestigieuse exposition mondiale. »

Le ministre a souligné que cette étape reflète la vision stratégique du Royaume, portée par le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman ben Abdelaziz Al Saoud, et par Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salman ben Abdelaziz Al Saoud, Premier Ministre, dont le leadership inspire l’ensemble du programme de transformation nationale, Vision 2030.

« Grâce au soutien indéfectible de nos dirigeants et à la mobilisation de toutes les institutions publiques et privées, nous offrirons une expérience exceptionnelle, incarnant l’excellence et le leadership du Royaume dans l’accueil d’événements mondiaux », a-t-il ajouté.

De son côté, l’ingénieur Talal AlMarri, Directeur général de l’Expo 2030 Riyadh Company, a déclaré :

« Nous entrons désormais dans la phase opérationnelle. L’Expo 2030 Riyad établira de nouveaux standards mondiaux en matière de durabilité, d’innovation et d’inclusivité. Ce ne sera pas seulement un rassemblement de nations, mais un héritage vivant et une plateforme d’action pour le Royaume et pour le monde. »

Quelques jours avant la cérémonie, le 10 octobre, l’équipe de l’Expo 2030 Riyad avait organisé à l’Expo Area Matsuri l’événement culturel « From Osaka to Riyadh », qui a attiré plus de 15 000 visiteurs. Cette initiative a illustré la capacité organisationnelle et la créativité du Royaume à l’approche de 2030.
Le pavillon saoudien à l’Expo 2025 a d’ailleurs connu un succès retentissant, accueillant plus de 3 millions de visiteurs et figurant parmi les plus fréquentés de l’exposition.

L’Expo 2030 Riyad, prévue du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031, rassemblera 197 pays et 29 organisations internationales. Elle devrait accueillir plus de 42 millions de visites sur un site de 6 millions de mètres carrés, réparti en cinq zones thématiques.
L’exposition mettra l’accent sur des solutions concrètes pour un avenir durable, inclusif et interconnecté.

À l’issue de l’événement, le site se transformera en un Village mondial permanent, symbole de l’héritage durable laissé par l’Expo 2030 — pour Riyad, le Royaume et la communauté internationale.


La Riyadh Season 2025 débute par une parade d’ouverture éblouissante

L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
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  • La Riyadh Season 2025 a débuté avec une parade spectaculaire mêlant ballons géants, musiques festives et performances internationales, attirant une foule enthousiaste à Riyad

RIYAD : D’immenses foules se sont rassemblées vendredi pour assister à la parade d’ouverture de la Riyadh Season 2025, qui s’est déroulée entre la Kingdom Arena et Boulevard World, au cœur de la capitale saoudienne.

Cette parade figure parmi les événements les plus attendus de l’année, marquant le lancement officiel d’une nouvelle saison.

Le spectacle a mis en scène une grande diversité de performances issues de groupes internationaux et locaux, avec des ballons géants et des personnages adorés du grand public, tels que Captain Tsubasa et Baby Yoda.

Avec une musique entraînante, des couleurs éclatantes et des spectacles vivants, Riyad s’est transformée en une fête rayonnante, pleine d’enthousiasme et de joie.

Turki Alalshikh, président de la General Entertainment Authority, a déclaré sur son compte X :
« La parade a commencé. Tous les regards sont tournés vers les ballons géants alors que chacun vit ce moment tant attendu. #RiyadhSeason 2025 commence sur un départ inoubliable. »

Les organisateurs ont précisé : « La parade est organisée en partenariat avec Macy’s, l’un des organisateurs de parades festives les plus emblématiques de New York, qui présente — pour la première fois hors des États-Unis — une sélection de ses célèbres ballons géants, véritables symboles de ses célébrations annuelles. Ces ballons énormes et finement conçus nécessitent des centaines de participants pour être manœuvrés en parfaite synchronisation, apportant une touche internationale à cette ouverture spectaculaire de la saison. »

Yassin Nour, venu des Philippines, a été émerveillé par la parade et a confié à Arab News : « Ma partie préférée, c’était les feux d’artifice en plein jour. J’ai hâte de découvrir d’autres événements comme celui-ci. »

Mahmoud Samir, d’Égypte, a déclaré : « La parade était magnifique. Elle a dépassé nos attentes. On s’attendait à quelque chose de bien, mais c’était encore mieux que prévu. »

Samir a ajouté que les cérémonies d’ouverture de la Riyadh Season s’améliorent chaque année :
« Si Dieu le veut, nous serons les premiers visiteurs et profiterons de cette belle ambiance. »

Ali Al-Yami, originaire de Najran, a lui aussi été impressionné : « La Riyadh Season me surprend toujours avec ses spectacles d’ouverture. Les ballons étaient vraiment fantastiques et magnifiques. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des racines et des recettes : l’art de se retrouver autour d’un plat

Sous les lumières vibrantes de la Green Room, « LéLa Cuisine », offre une fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines. (Photo: fournie)
Sous les lumières vibrantes de la Green Room, « LéLa Cuisine », offre une fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines. (Photo: fournie)
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  • « LéLa Cuisine » incarne une exploration des identités culturelles, en tissant des liens entre les traditions libanaises et latino-américaines à travers des saveurs partagées et réinventées
  • La cuisine devient ici un outil de dialogue interculturel, capable de raconter des histoires de migration, de mémoire et de rencontre, au-delà des frontières géographiques

DUBAÏ: Sous les lumières vibrantes de la Green Room, aux parfums entêtants d'épices mêlées et au rythme d'une musique aux accents du Levant et des Andes, Soul Kitchen invite au voyage. À l’occasion de son deuxième anniversaire, le restaurant a célébré bien plus qu’un simple jalon : il a révélé une philosophie culinaire audacieuse baptisée « LéLa Cuisine », fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines.

Au cœur de cette initiative, une idée forte: la cuisine comme langage universel, capable de traverser les frontières, de raconter l’histoire des diasporas et de créer des ponts entre les cultures.

« Concevoir ces plats consiste à trouver des liens simples entre les cuisines libanaise et latino-américaine, et à créer quelque chose qui semble à la fois familier et nouveau », explique la cheffe exécutive Margarita Vaamonde, qui incarne à elle seule ce mélange d'identités culinaires.

De Caracas à Beyrouth, de Buenos Aires à Baalbek, chaque bouchée offrait une rencontre: le hummus chimichurri, le ceviche tabbouleh, ou encore les arepas à la kafta devenaient des symboles vivants de ces histoires partagées par des générations de migrants en quête d’un nouveau foyer.

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Chaque bouchée offrait une rencontre. Le ceviche tabbouleh. (Photo: fournie)

Ce projet n’est pas né du hasard. Il est l’aboutissement d’une vision portée par Factory People, groupe à l’origine de Soul Kitchen, et en particulier par les associés Tala Mortada, Wassim Bou Malham et la cheffe Vaamonde. À travers « LéLa Cuisine », ils racontent une histoire de voyage, d’exil, mais aussi d’ancrage et de réinvention.

« Il s'agit de créer des liens entre les cultures à travers la nourriture », affirme Tala Mortada. Et ces liens ne sont pas théoriques : chaque plat était une escale, chaque saveur un échange.

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La cuisine devient ici un outil de dialogue interculturel, capable de raconter des histoires de migration. "Migration birds" (Photo: fournie)

Au-delà de la gastronomie, Soul Kitchen se positionne comme un espace d’échange culturel, où la musique, les arômes et les récits personnels se croisent. Une véritable ode à la diaspora arabe en Amérique latine, qui, depuis le XIX siècle, a semé les graines d’une culture métissée et vibrante.

Deux ans après son ouverture, Soul Kitchen ne se contente plus de nourrir : il connecte, raconte, unit. Un pari réussi, dans une ville aussi cosmopolite que Dubaï, où la cuisine devient un passeport vers l’autre, et un rappel que, malgré les distances, nos racines peuvent se rejoindre dans une assiette.