Agnes Keleti, la gymnaste centenaire rescapée de la Shoah

La plus ancienne championne olympique, la Hongroise Agnes Keleti, âgée de 95 ans, fait une fente devant de jeunes gymnastes hongrois dans un centre d'entraînement local de Budapest, le 16 janvier 2016. Elle est décédée le 2 janvier 2025 dans un hôpital de Budapest. (Photo  AFP)
La plus ancienne championne olympique, la Hongroise Agnes Keleti, âgée de 95 ans, fait une fente devant de jeunes gymnastes hongrois dans un centre d'entraînement local de Budapest, le 16 janvier 2016. Elle est décédée le 2 janvier 2025 dans un hôpital de Budapest. (Photo AFP)
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Publié le Jeudi 02 janvier 2025

Agnes Keleti, la gymnaste centenaire rescapée de la Shoah

  • « Cela valait la peine de faire quelque chose de bien dans la vie, vu l'attention que j'ai reçue. J'ai des frissons quand je vois tous les articles écrits sur moi », soufflait-elle à l'AFP à l'occasion de son centième anniversaire.
  • Après l'occupation de la Hongrie par le III^e Reich en mars 1944, elle échappe à la déportation en obtenant de faux documents et en prenant l'identité d'une jeune chrétienne, en échange de tous ses biens.

BUDAPEST : Interdite d'activité sportive pendant la guerre en raison de ses origines juives, la gymnaste hongroise Agnes Keleti, décédée jeudi à l'âge de 103 ans, s'entraînait en cachette. Elle a ensuite décroché dix médailles olympiques à l'âge de 30 ans passés.

« Cela valait la peine de faire quelque chose de bien dans la vie, vu l'attention que j'ai reçue. J'ai des frissons quand je vois tous les articles écrits sur moi », soufflait-elle à l'AFP à l'occasion de son centième anniversaire.

Elle qui était la championne olympique la plus âgée au monde allait fêter ses 104 ans dans une semaine, mue jusqu'au bout par « une incroyable énergie », selon son fils, Rafael Biro-Keleti.

Agnes Keleti aura eu une vie digne d'un scénario de film. Elle est née le 9 janvier 1921 à Budapest sous le nom d'Agnes Klein, puis a pris un patronyme à consonance hongroise.

Appelée en équipe nationale en 1939, la reine des enchaînements au sol se fait vite exclure en raison de ses origines juives.

Après l'occupation de la Hongrie par le III^e Reich en mars 1944, elle échappe à la déportation en obtenant de faux documents et en prenant l'identité d'une jeune chrétienne, en échange de tous ses biens.

Réfugiée à la campagne, elle travaille comme domestique tout en s'entraînant secrètement sur les rives du Danube, durant son temps libre.

Son père et plusieurs membres de sa famille sont déportés et exterminés à Auschwitz, tandis que sa mère et sa sœur sont sauvées grâce au diplomate suédois Raoul Wallenberg.

- « Voir le monde » -

Après la guerre, elle reprend la compétition, mais c'est le faux départ à Londres en 1948 : une blessure met fin à ses efforts et les Jeux olympiques lui échappent à nouveau.

Il lui faudra encore quelques années pour remporter dix médailles olympiques, dont cinq en or aux JO d'Helsinki (1952) et de Melbourne (1956), toutes après l'âge de 30 ans.

Comme de nombreux athlètes hongrois, Agnes Keleti ne rentre pas chez elle après les épreuves australiennes, qui se déroulent quelques semaines après l'échec du soulèvement antisoviétique en Hongrie.

« J'ai fait du sport non pas parce que cela me faisait du bien, mais pour voir le monde », disait-elle en 2016.

Elle s'installe alors en Israël où elle épouse en 1959 un professeur de sport hongrois, Robert Biro, avec qui elle a eu deux enfants.

Après sa retraite sportive, Agnes Keleti travaille comme professeure d'éducation physique et entraîne l'équipe nationale israélienne.

Ce n'est qu'en 1983, pour les Championnats du monde de gymnastique, qu'elle retourne pour la première fois en Hongrie, alors toujours communiste. Elle y reviendra définitivement en 2015.

À l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, la France a souhaité « rendre hommage à ses éminents mérites » et lui a décerné la médaille d'or de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatif en septembre.

« Merci pour tout ! », a écrit sur Facebook le Premier ministre hongrois Viktor Orban pour rendre hommage à la championne.

Selon le premier quotidien sportif du pays, Nemzeti Sport, c'est le Français Charles Coste, médaillé d'or de la poursuite par équipes en cyclisme sur piste aux Jeux de Londres en 1948, qui succède à Agnes Keleti comme doyen des champions olympiques. Âgé de cent ans, il était né le 8 février 1924 et avait porté la flamme lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com